Lorraine
Education en danger : l’académie de Nancy-Metz perd encore des postes à la rentrée 2015
Par Parti Lorrain | Le 29/08/2015 | Dans Opinion | Commentaires (0)
L’académie de Nancy-Metz est l’une des rares à perdre encore des postes d’enseignants dans le premier degré à la rentrée prochaine. 19 postes sont ainsi supprimés en Lorraine alors que parallèlement 2 511 sont créés au total en France.
Ces suppressions résultent de la diminution de près de 730 élèves constatée dans le primaire dans notre région. La situation varie cependant d’un département à l’autre. En raison d’une légère hausse de ses effectifs, qui devraient s’établir à plus de 97 300 élèves, la Moselle gagne treize postes, mais concède la fermeture de 121 classes, contre seulement 70 ouvertures. Le directeur académique départemental a préféré renforcer le contingent des professeurs remplaçants d’une cinquantaine de postes. Celui-ci avait en effet chuté de 120 à 30 enseignants en à peine trois ans, engendrant des situations inextricables dans certaines écoles.
La Meurthe-et-Moselle, les Vosges et la Meuse perdent respectivement neuf, seize et sept postes. Malgré des effectifs stables autour de 64 700 élèves, seize écoles ont été fermées au cours de l’été en Meurthe-et-Moselle. De nombreux élus locaux ont en effet privilégié des regroupements pédagogiques entre plusieurs établissements scolaires pour des raisons budgétaires. La démarche a bien entendu était appuyée par le rectorat.
A noter enfin que notre académie perd également 48 postes dans les collèges et les lycées. Pourtant, avec 185 882 inscrits à la rentrée dans le secondaire, les effectifs sont stables. Nancy-Metz est ainsi la seule académie en France à se voir supprimer des postes depuis 2007. L’académie lorraine est enfin la quatrième de France la plus défavorisée en termes de précarité chez les élèves.
Elections régionales : La Lorraine contre-attaque !
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Au cours d’une conférence de presse particulièrement riche et dense qui s’est tenue hier à Metz, le Parti Lorrain (PL) et 57-Le Parti des Mosellans ont annoncé leur participation aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. En s’alliant, les deux mouvements régionalistes ont les moyens et les ressources de présenter des candidats dans l’ensemble des dix départements constituant la nouvelle circonscription Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL). Sans les Alsaciens. Le sentiment lorrain a été le plus fort.
Les présidents du Parti Lorrain, M. Thomas Riboulet, et du Parti des Mosellans, M. Philippe Mouraux, ont envoyé un signal fort hier. Sur la liste d’union qu’ils ont détaillée ne figurent pas les mouvements alsaciens. « La Lorraine ira unie aux prochaines élections régionales. Par nos actes et cette décision, nous nous plaçons au-dessus des rivalités soigneusement entretenues par les politiciens actuels qui n’entendent servir que leurs propres intérêts personnels. Les manifestations alsaciennes contre la fusion ont été beaucoup médiatisées. Mais en Lorraine, il s’y aussi dit et passé des choses. La Lorraine prend aujourd’hui l’initiative et les choses en main. Nous assumons nos responsabilités pour défendre ensemble les intérêts de la Lorraine et des Lorrains. La Lorraine contre-attaque. Voyez en nous la marque de la Lorraine renaissante », a déclaré M. Riboulet. Le président du PL a également affirmé que la liste d’union régionale composée avec le Parti des Mosellans comprend des membres et des dirigeants des deux mouvements, des personnes issues de la société civile, des élus, dont notamment des conseillers municipaux, des maires et des présidents de communautés de communes, ainsi que de simples citoyens. Même si le seul fait d’être résident dans la nouvelle circonscription permet de se présenter dans n’importe quel département de celle-ci, le PL et le Parti des Mosellans comptent également sur les Lorrains installés en Alsace et en Champagne-Ardenne.
Le Parti Lorrain et le Parti des Mosellans mèneront ainsi le combat contre un projet anti-démocratique qui a été « imposé par Paris sans concertation et sans aucune consultation des Lorrains ». La nouvelle carte régionale violerait ainsi la Charte européenne de l’autonomie locale que la France a pourtant signée et ratifiée. « Les prochaines élections régionales constitueront ainsi le référendum que la population réclamait et qu’elle n’a pas obtenu », selon M. Mouraux.
« Nous porterons les valeurs de démocratie et de respect des citoyens. Une fois élus, nous ferons tout pour que la parenthèse ACAL soit la plus courte possible dans l’histoire de la Lorraine », a ajouté M. Riboulet, avant de continuer : « Nous n’y allons pas pour faire de la figuration. La Lorraine a un drapeau sur lequel figurent nos emblématiques Alérions, elle a une fête nationale, un hymne national, une devise et des langues régionales. Notre région n’a pas à se retrouver diluée dans un ensemble hétérogène et incohérent qui n’engendrera aucune économie. Les Lorrains ne veulent pas payer plus cher pour quelque chose qui ne veulent pas ».
Les candidats des deux parties veilleront par ailleurs à ce que le débat ne soit pas nationalisé mais porte exclusivement sur des problématiques et des enjeux régionaux, comme par exemple l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, auquel ils sont fermement opposés, la coopération transfrontalière, les transports ou encore le Droit Local. Le Parti Lorrain fera ainsi tout pour que les conditions juridiques et réglementaires soient réunies pour que le Droit Local soit étendu à l’ensemble des départements lorrains, afin de « niveler les choses par le haut et non pas par le bas comme il est malheureusement coutume de faire en France » et de « faire profiter de ses bienfaits socio-économiques à l’ensemble des Lorrains ».
Les deux présidents ont enfin fustigé et fermement condamné les propos récents de Jean-Pierre Masseret, président du Conseil Régional de Lorraine et candidat socialiste, sur les langues régionales et le Conseil de l’Europe dont il affirmait se foutre. « Ces déclarations scandaleuses sont inacceptables et intolérables pour les locuteurs de nos langues régionales, les travailleurs frontaliers et l’ensemble de nos partenaires allemands, luxembourgeois et belges. Elles ne sont pas dignes d’un soi-disant responsable politique lorrain et d’un candidat. Si M. Masseret souhaite se prendre pour un clown et faire des blagues sur de telles problématiques, qu’il aille dans un cirque au lieu de se présenter aux élections régionales », a conclu le Président du Parti Lorrain.
Elections régionales : conférence de presse du Parti Lorrain ce vendredi à Metz
Par Parti Lorrain | Le 20/08/2015 | Commentaires (0)
Après l’adoption de la loi sur la nouvelle carte territoriale, qui fut une occasion manquée de réformer et d’alléger la structure administrative de la France et de donner une véritable impulsion aux régions pour les ancrer davantage dans une dynamique européenne et de développement socioéconomique, le contexte politique conduit les Lorrains à se rassembler. Il est en effet nécessaire de défendre nos intérêts au sein d’une méga région sans cohérence, sans réelle compétence et où la proximité avec les citoyens sera sérieusement mise à mal. Les premières annonces de candidatures aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains ne sauraient nous rassurer sur l’avenir : les mêmes professionnels de la politique se proposent d’appliquer les mêmes vielles recettes qui ont tant échoué.
Désireux de ne pas laisser le champ libre aux partis jacobins et d’éviter une nationalisation d’un débat qui devra porter avant tout sur des problématiques régionales, le Parti Lorrain et 57 – Le Parti des Mosellans ont décidé de s’associer pour présenter des candidats sur l’ensemble des dix départements de la nouvelle circonscription électorale aux prochaines élections régionales.
Dans ce cadre, une conférence de presse commune est organisée ce vendredi 21 août 2015 à 14h30 à la Brasserie ABC, située 2, Place du Général de Gaulle, à Metz.
Enfouissement des déchets radioactifs français en Lorraine : la démocratie une nouvelle fois bafouée par un procédé scélérat
Par Parti Lorrain | Le 20/07/2015 | Commentaires (1)
En introduisant sournoisement un amendement de dernière minute dans les 300 articles de la loi Macron portant sur l’activité et la croissance juste avant son adoption sans vote par le sulfureux 49-3, les parlementaires Gérard Longuet et Jean-Yves Le Déaut, non Lorrains mais censés représenter et défendre la Lorraine, ont enterré toute possibilité de débat avant l’autorisation de création du centre de stockage souterrain des déchets nucléaires à Bure, pourtant prévu par la loi de 2006 pour fixer les conditions de réversibilité. Alors que ce projet doit engager la responsabilité de plusieurs milliers de générations à venir, comment peut-on être si inconscients ?
Ce passage en force anti-démocratique est révélateur des méthodes utilisées par le lobby nucléaire. Le sénateur Longuet, qui a déjà à son actif un sacré palmarès une belle carte de visite, est d’ailleurs récidiviste en la matière. Il avait en effet déjà glissé plusieurs amendements dans la loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal qui n’avaient au final pas été retenus dans le texte définitivement adopté après le débat parlementaire. Le natif de Neuilly-sur-Seine est néanmoins parvenu à ses fins en dernière lecture de la loi Macron. Dès lors, l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs) peut désormais tranquillement demander l’autorisation de créer le centre d’enfouissement de Bure en 2017. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) devrait ensuite valider ou non cette autorisation au bout de trois ans d’instruction du dossier. Il suffira alors d’un simple petit décret en Conseil d’Etat pour lancer officiellement les travaux aux alentours de 2020 pour un début d’exploitation du centre en 2025. En attendant, les travaux de recherches archéologiques préventives devraient commencer dès cet automne !
Le Parti Lorrain trouve inadmissible qu’un telle structure à la technologie non maîtrisée, qui comporte autant de risques et qui est censée tenir pendant des millions d’années, alors même qu’aucun bâtiment humain n’a jusqu’à présent résister plus de 10 000 ans, puisse être adoptée de la sorte en passant par la petite porte et à l’encontre de la volonté du peuple. C’est surréaliste ! Plus de 60 000 personnes ont signé une pétition il y a quelques années pour dire non à ce foutu centre ! Une initiative citoyenne bien entendu jugée illégale par les autorités ! Elle est où la démocratie ? Il est où le respect du peuple et du citoyen ? Elles sont où les perspectives d’avenir de ce territoire lorrain quand les premiers déchets nucléaires de la France entière voire même du monde entier seront enfouis ? Personne ne désire vivre et travailler au-dessus d’une poubelle radioactive ! C’est n’importe quoi !
Nous ne pouvons que retranscrire en conclusion les célèbres paroles de l’un des plus ardents défenseurs de la liberté et de la démocratie incarnés au cinéma. Puissent ces valeurs de vérité triompher à nouveau dans un avenir proche :
« Voilà ! Vois en moi l’image d’un humble vétéran de Vaudeville distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu’un vil vernis de vanité est un vestige de la vox populi aujourd’hui vacante, évanouie. Cependant cette vaillante visite d’une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait vœu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition !
Un seul Verdict : la Vengeance. Une Vendetta telle une offrande votive mais pas en vain. Car sa valeur et sa véracité viendront un jour faire valoir le vigilant et le vertueux. »
Pôle Emploi : pas de centre d’appels à Metz !
Par Parti Lorrain | Le 11/07/2015 | Commentaires (1)
Un mensonge. Une honte. Une infamie. Après l’immense fiasco social, économique et écologique d’Ecomouv’ décidé et entériné unilatéralement par Ségolène Royal alors que le parlement français avait voté à l’unanimité en faveur du projet, l’agglomération messine et la Lorraine dans son ensemble se voient une nouvelle fois balayée par une nouvelle promesse présidentielle non respectée. Sarkozy avec Gandrange, Hollande avec Hayange-Florange et Metz. L’Etat français n’a aucune parole. Il n’a aucun honneur et le peuple lorrain ne l’a jamais autant haï qu’aujourd’hui depuis 1766.
Rappelons que le 27 mars 2015, lors de son déplacement sur le site PSA Peugeot-Citroën de Trémery, François Hollande avait annoncé dans la précipitation et surtout deux jours avant le second tour des élections départementales que 100 à 150 emplois seraient créés par Pôle Emploi dans un centre d’appels qui devait s’installer dans les anciens locaux d’Ecomouv’ situés sur l’ancienne Base Aérienne 128 de Metz-Frescaty fermée dans le cadre des iniques et odieuses restructurations militaires. Une priorité d’embauche serait de même donnée aux ex-salariés du consortium chargé un temps de collecter l’écotaxe.
Mensonge et calomnie car entre temps la société Arvato, qui entendait implanter le fameux centre d’appels sur la BA 128, n’a pas été retenu au terme de l’appel d’offres. Ce sont Webhelp, qui possède une petite antenne à Saint-Avold, et Tessi qui ont remporté le marché. Or contrairement à Arvato, qui appartient au groupe Bertelsmann et qui emploie 500 personnes dans son centre d’appels Cometz de Metz, ces deux entreprises n’ont aucune activité dans l’agglomération messine et n’ont pas l’intention de s’y implanter. Par conséquent, le centre d’appels de Pôle Emploi ne sera pas créé à Metz comme l’avait fait croire Hollande fin mars.
Au-delà de la question de la concrétisation de cette plateforme téléphonique, c’est plus globalement le dossier brûlant des compensations des restructurations militaires qui ressurgit. Des milliers d’emplois ont été supprimés dans l’agglomération messine dans cette affaire politicienne. Et le compte n’y est toujours pas, malgré les promesses répétées des gouvernements français successifs qui passent comme l’eau sous un pont.