Parti Lorrain
Le Président en conférence à Sélestat
Par Parti Lorrain | Le 20/09/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Président du Parti Lorrain, M. Thomas RIBOULET, est intervenu hier sur le fédéralisme allemand et le centralisme français à l'épreuve de l'efficacité économique lors de l'Université d'été de Unser Land à Sélestat. Les régionales des 6 et 13 décembre sont en vue !
Le Président du Parti Lorrain hier à Sélestat (Crédits photo : Clément SCHMITT)
Elections régionales : La Lorraine contre-attaque !
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Au cours d’une conférence de presse particulièrement riche et dense qui s’est tenue hier à Metz, le Parti Lorrain (PL) et 57-Le Parti des Mosellans ont annoncé leur participation aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains. En s’alliant, les deux mouvements régionalistes ont les moyens et les ressources de présenter des candidats dans l’ensemble des dix départements constituant la nouvelle circonscription Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL). Sans les Alsaciens. Le sentiment lorrain a été le plus fort.
Les présidents du Parti Lorrain, M. Thomas Riboulet, et du Parti des Mosellans, M. Philippe Mouraux, ont envoyé un signal fort hier. Sur la liste d’union qu’ils ont détaillée ne figurent pas les mouvements alsaciens. « La Lorraine ira unie aux prochaines élections régionales. Par nos actes et cette décision, nous nous plaçons au-dessus des rivalités soigneusement entretenues par les politiciens actuels qui n’entendent servir que leurs propres intérêts personnels. Les manifestations alsaciennes contre la fusion ont été beaucoup médiatisées. Mais en Lorraine, il s’y aussi dit et passé des choses. La Lorraine prend aujourd’hui l’initiative et les choses en main. Nous assumons nos responsabilités pour défendre ensemble les intérêts de la Lorraine et des Lorrains. La Lorraine contre-attaque. Voyez en nous la marque de la Lorraine renaissante », a déclaré M. Riboulet. Le président du PL a également affirmé que la liste d’union régionale composée avec le Parti des Mosellans comprend des membres et des dirigeants des deux mouvements, des personnes issues de la société civile, des élus, dont notamment des conseillers municipaux, des maires et des présidents de communautés de communes, ainsi que de simples citoyens. Même si le seul fait d’être résident dans la nouvelle circonscription permet de se présenter dans n’importe quel département de celle-ci, le PL et le Parti des Mosellans comptent également sur les Lorrains installés en Alsace et en Champagne-Ardenne.
Le Parti Lorrain et le Parti des Mosellans mèneront ainsi le combat contre un projet anti-démocratique qui a été « imposé par Paris sans concertation et sans aucune consultation des Lorrains ». La nouvelle carte régionale violerait ainsi la Charte européenne de l’autonomie locale que la France a pourtant signée et ratifiée. « Les prochaines élections régionales constitueront ainsi le référendum que la population réclamait et qu’elle n’a pas obtenu », selon M. Mouraux.
« Nous porterons les valeurs de démocratie et de respect des citoyens. Une fois élus, nous ferons tout pour que la parenthèse ACAL soit la plus courte possible dans l’histoire de la Lorraine », a ajouté M. Riboulet, avant de continuer : « Nous n’y allons pas pour faire de la figuration. La Lorraine a un drapeau sur lequel figurent nos emblématiques Alérions, elle a une fête nationale, un hymne national, une devise et des langues régionales. Notre région n’a pas à se retrouver diluée dans un ensemble hétérogène et incohérent qui n’engendrera aucune économie. Les Lorrains ne veulent pas payer plus cher pour quelque chose qui ne veulent pas ».
Les candidats des deux parties veilleront par ailleurs à ce que le débat ne soit pas nationalisé mais porte exclusivement sur des problématiques et des enjeux régionaux, comme par exemple l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, auquel ils sont fermement opposés, la coopération transfrontalière, les transports ou encore le Droit Local. Le Parti Lorrain fera ainsi tout pour que les conditions juridiques et réglementaires soient réunies pour que le Droit Local soit étendu à l’ensemble des départements lorrains, afin de « niveler les choses par le haut et non pas par le bas comme il est malheureusement coutume de faire en France » et de « faire profiter de ses bienfaits socio-économiques à l’ensemble des Lorrains ».
Les deux présidents ont enfin fustigé et fermement condamné les propos récents de Jean-Pierre Masseret, président du Conseil Régional de Lorraine et candidat socialiste, sur les langues régionales et le Conseil de l’Europe dont il affirmait se foutre. « Ces déclarations scandaleuses sont inacceptables et intolérables pour les locuteurs de nos langues régionales, les travailleurs frontaliers et l’ensemble de nos partenaires allemands, luxembourgeois et belges. Elles ne sont pas dignes d’un soi-disant responsable politique lorrain et d’un candidat. Si M. Masseret souhaite se prendre pour un clown et faire des blagues sur de telles problématiques, qu’il aille dans un cirque au lieu de se présenter aux élections régionales », a conclu le Président du Parti Lorrain.
Elections régionales : conférence de presse du Parti Lorrain ce vendredi à Metz
Par Parti Lorrain | Le 20/08/2015 | Commentaires (0)
Après l’adoption de la loi sur la nouvelle carte territoriale, qui fut une occasion manquée de réformer et d’alléger la structure administrative de la France et de donner une véritable impulsion aux régions pour les ancrer davantage dans une dynamique européenne et de développement socioéconomique, le contexte politique conduit les Lorrains à se rassembler. Il est en effet nécessaire de défendre nos intérêts au sein d’une méga région sans cohérence, sans réelle compétence et où la proximité avec les citoyens sera sérieusement mise à mal. Les premières annonces de candidatures aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains ne sauraient nous rassurer sur l’avenir : les mêmes professionnels de la politique se proposent d’appliquer les mêmes vielles recettes qui ont tant échoué.
Désireux de ne pas laisser le champ libre aux partis jacobins et d’éviter une nationalisation d’un débat qui devra porter avant tout sur des problématiques régionales, le Parti Lorrain et 57 – Le Parti des Mosellans ont décidé de s’associer pour présenter des candidats sur l’ensemble des dix départements de la nouvelle circonscription électorale aux prochaines élections régionales.
Dans ce cadre, une conférence de presse commune est organisée ce vendredi 21 août 2015 à 14h30 à la Brasserie ABC, située 2, Place du Général de Gaulle, à Metz.
Le Parti Lorrain rencontre ses Alliés
Par Parti Lorrain | Le 01/07/2015 | Commentaires (0)
Les dirigeants de la Fédération Démocratique Alsacienne, des Alsaciens réunis, du Parti Lorrain et du Mouvement Franche-Comté, se sont retrouvés le 26 juin 2015 en Alsace dans le cadre des réunions régulières prévues par leur alliance stratégique de mars 2015 en vue de lutter contre la nouvelle carte territoriale et ses effets néfastes pour les régions qu’ils défendent.
Concernant leur requête commune adressée le 27 mai 2015 au Conseil d’Etat, ils sont convaincus qu’elle aboutira à l’abrogation de la loi du 16 janvier 2015 relative aux fusions de régions car elle est manifestement contraire à la Charte européenne de l’autonomie locale, et tout particulièrement à son Article 5, par lequel la France s’était engagée à ne pas modifier les frontières de ses régions sans en avoir préalablement consulté les habitants par référendum. Ils sont d’autant plus confiants que le Conseil de l’Europe qui, suite à la plainte du Mouvement Franche-Comté et des Alsaciens réunis, a envoyé fin mai une délégation à Paris, s’apprête à rendre public son rapport d’inspection. Ce dernier ne manquera probablement pas de faire état du non-respect par la France de la Charte européenne de l’autonomie locale.
Toutefois, si, contre toute attente, le Conseil d’Etat ne leur donnait pas raison, les mouvements signataires n’auraient alors pas d’autre choix que d'entrer en résistance à travers des actions de terrain et une participation directe, selon des modalités à définir, aux prochaines élections régionales et présidentielles, sachant que le Nord-Est de la France peut aisément fournir à lui seul les 500 parrainages nécessaires à la présentation d’un candidat.
Des recours juridiques contre la fusion de la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 30/05/2015 | Commentaires (2)
Les Alsaciens réunis, la Fédération Démocratique Alsacienne (FDA) et le Mouvement Franche-Comté ont dernièrement intenté un recours devant le Conseil d’Etat, afin de faire abroger la reforme territoriale française. La requête a été déposée jeudi matin par l’avocat lyonnais d’origine lorraine Maître Etienne Tête. L’action est soutenue et appuyée par le Parti Lorrain en tant qu’intervenant volontaire via son Président.
Le Conseil d’Etat devra se prononcer sur la nouvelle organisation territoriale des régions en France (Marie-Lan Nguyen)
La loi française, qui impose une nouvelle organisation administrative avec seulement treize régions, n’est pas conforme à la Charte européenne de l’autonomie locale du Conseil de l’Europe, qui a été ratifiée par la France le 17 janvier 2007. La nouvelle loi transgresse en effet les dispositions de ladite Charte, en l'occurrence le principe de subsidiarité et l'obligation de consultation des régions préalablement à la modification des frontières. Dans son Article 5, celle-ci prévoit ainsi que toute modification des frontières d’une région doit faire l’objet d’une consultation préalable « éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet ». Maître Tête demande par ailleurs au Conseil d’Etat « d’enjoindre » le Premier ministre « de saisir le Conseil constitutionnel » pour lui demander de se prononcer sur « le caractère réglementaire de la loi ».
Parallèlement, une délégation du Conseil de l'Europe s’est rendue à Paris du 26 au 29 mai dans l’optique d’évaluer l'application par la France de la Charte. A noter cela dit que le Conseil de l’Europe ne dispose pas de moyen coercitif pour obliger un Etat à se conformer à ses dispositions. De même, le gouvernement français a présenté en mars dernier un projet de loi de ratification du « protocole additionnel à la Charte européenne de l'autonomie locale » qui concerne le droit des citoyens à « participer aux affaires des collectivités locales ».
La requête déposée au Conseil d’Etat s’ajoute enfin à une première plainte déposée en février par la FDA. Cette dernière faisait suite au décret présidentiel de promulgation de la loi 215-29 du 16 janvier 2015. Les Alsaciens estiment que ce décret s’apparente à un excès de pouvoir puisqu’aucun contrôle de la comptabilité de la loi avec les engagements internationaux de la France n’est possible dans la mesure où le Conseil constitutionnel n’est pas compétent en la matière.