Lorraine
Gare d’interconnexion TGV-TER de Vandières : lettre ouverte à la Députée Fiat
Par Parti Lorrain | Le 15/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Madame Caroline FIAT,
Madame la Députée de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle,
Vous avez dernièrement été élue Député de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle et je ne peux que vous félicitez pour cela. Je tiens également, par la présente, à vous solliciter sur l'un des sujets brûlants de notre circonscription : la Gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières.
Ce dossier a été géré de manière calamiteuse par l'ancienne majorité de la Région Lorraine et son président Jean-Pierre MASSERET qui a organisé un pseudo référendum sans aucune valeur compte-tenu de la très faible participation et de la question posée de manière alambiquée. Tout cela pour se dédouaner et ne pas assumer ses responsabilités ! La nouvelle méga-région Grand Est n’a pas fait mieux, laissant le projet s’enliser. Parallèlement, certains élus Mosellans malavisés n'ont toujours pas compris l’intérêt de cette gare et continuent faire le jeu de la division en Lorraine à des fins politiciennes, instrumentalisés par le pouvoir jacobin parisien et certains élus alsaciens.
Trop de mensonges ont été avancés pour que n'aboutisse pas ce projet !
Vue en trois dimensions du projet de Gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières (Crédits image : Groupe BLE Lorraine)
Via le vote de motions, de nombreuses communes lorraines ont pourtant exprimé leur souhait de voir naître cette Gare TGV-TER à Vandières. Qu'elles soient en Meurthe-et-Moselle, en Meuse, en Moselle et dans les Vosges. Les élus de ces communes en ont vite reconnu l'intérêt général des Lorrains. Cet intérêt dépasse même les frontières de la Lorraine puisque le Grand-Duché du Luxembourg, certaines communes de Haute-Marne, ainsi que la commune de Luxeuil-les-Bains en Franche Comté, y ont vu également une opportunité de développement et d'échanges.
Je sais que vous êtes favorable à la création de cette gare d'interconnexion. Je vous demande donc de prendre un positionnement fort, au niveau national, en faveur de ce dossier en tant que député. Je sollicite aussi votre intervention pour convaincre vos collègues lorrains députés et sénateurs pour construire une unité lorraine sur les grands chantiers d’avenir pour notre territoire.
Bien que nous ne partagions pas les mêmes idées politiques, j’ose espérer que nous pouvons dépasser ces clivages dans l’intérêt de la Lorraine.
Enfin, je ne manquerai pas prochainement de clarifier votre position sur d’autres sujets lorrains comme le désengorgement de l’A31, le mur anti-bruit de Champigneulles ou encore le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.
Dans l'attente de votre réponse et pour échanger ensemble si vous le souhaitez, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Députée, l'expression de mes sincères salutations.
Frédéric THOMAS,
Trésorier du Parti Lorrain, Responsable du Comté de Nancy et ancien candidat aux élections législatives 2017 dans la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Communiqué : une proposition de loi pour revenir à la Région Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 15/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain prend acte de la proposition de loi (numéro 14) des sénateurs mosellans Jean-Louis Masson et Christine Herzog, enregistrée le 6 octobre 2017 à la présidence du Sénat, visant à donner la possibilité aux électeurs d’une région supprimée en 2015, comme la Lorraine, d’obtenir son rétablissement par référendum.
S’il salue cette initiative qui va dans le sens de la reconstitution de la Région Lorraine, fin 2015 environ 80 % des Lorrains rejetaient en effet la fusion de leur région avec l’Alsace et la Champagne-Ardenne, le Parti Lorrain rappelle que l’organisation d’un référendum pour trancher la question et la création d’un Conseil Unique de Lorraine par la fusion des quatre Conseils départementaux lorrains en une seule collectivité territoriale, faisaient déjà partie intégrante de son programme aux élections régionales de décembre 2015 et aux élections législatives de juin 2017. La proposition de loi des sénateurs Masson et Herzog reprend par conséquent quasiment mot pour mot les propositions du Parti Lorrain.
D’une superficie de 23 547 km², la Lorraine fait les trois quarts de la Belgique et est plus grande que de nombreux Länder allemands, tels que la Sarre (2 569 km²) ou la Rhénanie-Palatinat (19 853 km²). La différence avec nos voisins fédérés n’est pas une question de taille « critique » mais d’attributions de compétences et de pouvoirs. Alors que le gouvernement central parisien promettait des économies avec la création de la méga région Grand Est, force est de constater que c’est un échec cuisant, comme l’affirme le denier rapport de la Cour des Comptes. Le Parti Lorrain avait annoncé dès 2015 que ce nouveau découpage régional, improvisé dans la précipitation sur un coin de table de l’Elysée, entraînerait d’évidents surcoûts.
Par ailleurs, l’imposition de cette fusion sans la moindre consultation des élus et des citoyens ne constituait pas seulement un grave problème de légitimité et d’appropriation de la nouvelle région, mais également un viol manifeste de la Charte européenne de l’autonomie locale pourtant signée et ratifiée par la France en 2007. C’est la raison pour laquelle le Parti Lorrain avait engagé des recours devant le Conseil d’Etat et devant le Conseil de l’Europe pour faire reconnaître l’illégalité de cette fusion. Le rapport rendu par le Conseil de l’Europe, affligeant pour l’Etat français, lui avait ainsi donné raison.
La Lorraine, l’Alsace et la Champagne-Ardenne n’ont jamais constitué et ne constitueront jamais une communauté de destin. Ces trois régions n’avaient pas besoin de fusionner pour travailler ensemble sur des projets communs sans renier l’identité de chacune d’entre elles.
Le Grand Est n’une caricature de démocratie et de décentralisation.
Communiqué de presse commun Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Savoie sur la Catalogne
Par Parti Lorrain | Le 03/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Nous condamnons très vivement les multiples brutalités policières commises par l’Etat espagnol à l’encontre des Catalans alors qu'ils voulaient tout simplement faire valoir leur droit légitime à la liberté d’opinion et d’expression.
Quant à l’Etat français, il ne vaut guère mieux.
Après avoir obligé hier les régions à devoir fusionner, sans même en consulter les habitants, voilà qu’il les oblige aujourd'hui, ainsi que les communes, notamment rurales, à devoir payer pour les dettes de l’Etat alors qu’elles n’en sont pas responsables.
Devant ce genre de comportement brutal et à répétition du pouvoir central parisien, on ne peut que se sentir Catalan ... et se poser la question de savoir quelle serait l'attitude de l'Etat français dans le cas d’un référendum similaire organisé dans l’une ou l’ensemble de nos quatre régions.
Mouvement Franche-Comté
Jean-Philippe Allenbach / Président
Les Fédérés
Paul Mumbach / Président
Maire de Dannemarie (Alsace)
Parti Lorrain
Thomas Riboulet / Président
100% Savoie
Conférence sur les jeunes et la démocratie - Frédéric Fappani
Par Parti Lorrain | Le 23/09/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La Coordination départementale du Parti Lorrain en Meuse organise une conférence sur les jeunes et la démocratie le samedi 30 septembre à Villotte-devant-Louppy, près de Bar-le-Duc, avec pour invité Frédéric Fappani von Lothringen.
Frédéric Fappani von Lothringen (Crédits photo : ONG CNRJ)
Né à Tulle en 1971, M. Fappani von Lothringen est un chercheur de langue française et allemande et un militant des droits de l'Homme. Il a produit une pensée en sciences de l’éducation et en psychologie analytique, au travers de laquelle il questionne l’éducation, le bonheur et la jeunesse. Il a créé en 2011 le Cercle National de Réflexion sur la Jeunesse (CNRJ), Organisation Non Gouvernementale (ONG) reconnue par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et implantée dans vingt pays. Il est notamment célèbre pour le concept d’« éducation au bonheur ».
Il a effectué des travaux d’écriture et de recherche en lien avec la psychologie analytique et les sciences de l'éducation. Il a ainsi écrit plusieurs articles et ouvrages sur la question du bonheur et sur la jeunesse en langue française et allemande. Sa notion d'« exclus du Banquet », pour parler de la jeunesse, est reprise par certaines personnalités publiques, dont Philipe Meirieu et Maxime Verner. Il défend l'idée d'un avènement plus harmonieux de l'homme possible par le travail sur soi et l'implication dans les choses du monde. Il pense par ailleurs que la « bonne éducation commence par soi-même » et que, les enfants et les jeunes, tireraient de grands bénéfices à ce que de nombreux adultes soient dans cette perspective de travail sur soi et d'implication. Il défend une vision ouverte et apporte l’idée que la jeunesse aurait était abandonné par le monde adulte. « On a peur des jeunes, on les stigmatise », dit-il face au ministre français Xavier Darcos qui, selon lui, ne veut mettre que des portiques de sécurité et ne pas faire de prévention pour accompagner cette mise en place.
A travers son ONG internationale, il fait avancer la cause de la jeunesse dans le monde en diffusant l'idée que la « jeunesse doit être une préoccupation centrale des nations ». En 2012, au sujet de la question tamoul, il prend la parole à la télévision Lankasri à Géneve, mais aussi dans d'autres médias à Philadelphie, à Lancaster et en France. Il fait ces interventions après avoir monté et défendu une opération de lobbying auprès de l'ONU, afin que soit envoyé une commission d’enquête sur le « génocide tamoul », dans lequel, selon lui de nombreux jeunes avaient péri. Le vote favorable a permis l'envoi d'une commission d’enquête au Sri-Lanka.
En 2013 et 2014, il participe à diverses émissions sur la jeunesse dans les radios et journaux centrafricains après avoir mené deux opérations d'intervention en Centrafrique en zone de guerre. En 2015, en Guinée Conakry, il effectue un déplacement en pleine crise Ebola, afin de montrer que les choses sont possibles pour la jeunesse et il participe au lancement du CNRJ en Guinée. Plus de 800 personnes seront présentes à l'Université Kofi Annan de Conakry pendant deux jours.
En 2016, en Corse, il intervient sur la question de l'amnistie des indépendantistes et des jeunes prisonniers corses.
A noter enfin que depuis avril 2017, son ONG possède un statut consultatif au Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC). Elle travaille, entre autres, sur la jeunesse, les droits des peuples autochtones et les droits de femmes.
Informations :
Conférence sur les jeunes et la démocratie avec Frédéric Fappani von Lothringen
Samedi 30 septembre 2017 de 15 heures à 17 heures
Salle communale de Villotte-devant-Louppy (derrière la Mairie)
21, Grande Rue - 55250 Villotte-devant-Louppy
Entrée gratuite.
Le Grand Est continue d'effacer la Lorraine !
Par Parti Lorrain | Le 17/09/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Le Conseil Régional du Grand Est a l’intention de procéder au remplacement des panneaux Région Lorraine situés à l’entrée de notre territoire sur le réseau autoroutier et national. Ce point sera en effet soumis au vote de l’assemblée « grande orientale » lors de la prochaine Commission permanente qui a lieu le 22 septembre à Strasbourg.
La méga-région Grand Est veut retirer tous les panneaux indiquant Région Lorraine (Crédits photo : Google Street View)
Ces panneaux devraient être remplacés par une nouvelle signalétique administrative indiquant « Région Grand Est » par obligation légale. Le nom des anciennes régions ne pouvant plus être annoncé par des panneaux de type E36B selon le Conseil Régional du Grand Est. Ce grand chambardement d’identité représente un coût de 150 000 euros environ. La méga région grand-estienne songe néanmoins à maintenir une signalisation touristique complémentaire reprenant le nom des anciennes régions administratives sur des panneaux bruns situés juste après les panneaux de type E36B marqués Région Grand Est, afin de préciser aux automobilistes qu’ils sont en Lorraine, en Alsace ou en Champagne-Ardenne. De quoi relancer le débat sur une fusion plus que controversée de nos régions.
En effet, alors que certains promettaient que cette fusion ne serait qu’administrative et engendrerait des économies en dépit du bon sens, nous ne pouvons que constater une volonté jacobine à peine dissimulée d’en finir avec nos identités régionales et d’effacer toute référence à la Lorraine des cartes, des panneaux, des bâtiments publics ou encore des plaques d’immatriculation.
Nous pouvons par ailleurs nous interroger sur l’urgence de dépenser 150 000 euros dans cette opération à l’heure où d’autres projets apparaissent nettement plus prioritaires, en particulier en termes d’éducation et de lutte contre le chômage.
Nous sommes Lorrains. Nous voulons retrouver notre Région Lorraine.