communiqué
Communiqué de presse sur la situation à Verdun
Par Parti Lorrain | Le 19/04/2021 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
A travers ce communiqué, le Parti Lorrain souhaite réagir aux deux sujets qui secouent depuis quelques semaines la ville de Verdun, en Meuse.
Le premier concerne les violences urbaines qui ont enflammé le quartier des Planchettes dans la nuit du 19 au 20 mars au cours de laquelle trois voitures et les locaux de la Mission Locale de Verdun ont été incendiés par une dizaine de jeunes encagoulés. Face à cette flambée de violence, synonyme de représailles après une opération visant à mettre fin au trafic de stupéfiants et à l’économie souterraine qui inondent les caves de l’Office Public de l’Habitat, le Parti Lorrain enjoint le Maire de Verdun à reprendre le contrôle de la ville et demande au Ministère de l’Intérieur de plus grand renforts policiers que les sept malheureux policiers supplémentaires que daigne accorder Paris. Les effectifs des forces de l’ordre de Verdun doivent être reconstitués et adaptés au contexte local. Le Parti Lorrain apporte en parallèle son soutien aux habitants du quartier et au personnel de la Mission Locale de Verdun qui ont été touchés par les heurts. Verdun doit pouvoir conserver son titre de Capitale mondiale de la Paix.
Carte postale ancienne de la caserne Miribel à Verdun, vers 1900
Par ailleurs, le Parti Lorrain réaffirme son opposition à la destruction de la caserne Miribel à Verdun. Il n’est pas imaginable que l’intégralité de ces bâtiments historiques militaires, construits en pierre de taille en 1893 au cœur d’un parc de cinq hectares, disparaissent du paysage architectural et patrimonial de Verdun. Témoins du passé militaire de la ville, les trois bâtiments principaux qui composent le site sont pourtant relativement en bon état. Après avoir résisté aux bombardements de la Grande Guerre, ils devraient donc céder aux pelleteuses et aux démolisseurs ? Dans le projet immobilier qui doit voir le jour à leur place, seuls les pavillons d’entrée, le muret surmonté de sa grille, l’horloge du corps central et quelques éléments de façade seraient ainsi conservés. C’est bien trop peu au regard de ce patrimoine qui a aussi contribué à faire de Verdun la ville de Lorraine la plus connue au monde. C’est également une injure aux centaines de milliers de morts de la Bataille de Verdun. Et ce d’autant plus que c’est à la mairie que revient la charge de déconstruire les bâtiments de la caserne, de fouiller et de dépolluer le site pour rendre le terrain nu au bailleur social Le Foyer Rémois au frais des contribuables verdunois ! Une opération qui avoisine le million d’euro ! Autant investir cet argent pour au moins sauvegarder, car il n’est jamais trop tard pour bien faire, le bâtiment principal de la caserne avec l’horloge. Pour l’honneur et la mémoire des combattants de Verdun, mais aussi pour l’avenir de ses habitants et des générations futures, le Maire de Verdun doit revenir sur ce projet et écouter les citoyens qui se mobilisent pour sauver la caserne Miribel à travers notamment une association et une pétition.
Communiqué : qui est vraiment le Parti Lorrain ?
Par Parti Lorrain | Le 30/11/2020 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
A la suite de la publication de l'article intitulé « Qui sont les régionalistes Lorrains ? » mis en ligne et diffusé le lundi 30 novembre 2020 sur des supports de différents titres de presse du groupe Ebra, dont notamment L’Alsace, L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain et Vosges Matin, le Parti Lorrain tient à apporter les précisions et les réactions suivantes, afin de faire une mise au point et à rassurer ses partenaires, adhérents et sympathisants à l’approche des élections régionales et départementales auxquelles le mouvement entend prendre part.
Le Parti Lorrain est un mouvement convivial et respectable (Crédits photo : Parti Lorrain)
En effet, l’article mentionné ci-dessus a été rédigé par trois jeunes lycéens de l’établissement de La Malgrange, situé à Jarville-La-Malgrange, près de Nancy, dans le cadre de l’opération « Journaliste d’un Jour » initiée par ces titres de presse régionale. Par les termes qu’il emploie, cet article est de nature à porter atteinte à l’honneur et à la réputation du Parti Lorrain, de ses dirigeants et de ses membres. Cela est inacceptable et inadmissible. Le Parti Lorrain se réserve donc le droit de porter l’affaire devant la justice au pénal, en raison du caractère diffamatoire selon lui des propos qui sont tenus à son égard. Un droit de réponse a d’ores et déjà été demandé et envoyé aux différentes rédactions concernées par la mise en ligne et la diffusion de l’article.
Dans cet article, à travers le témoignage de M. Gaëtan Janowski, Secrétaire Général du Parti Lorrain et Coordinateur départemental du Parti Lorrain en Meurthe-et-Moselle, les « journalistes d’un jour » sous-entendent que le Parti Lorrain serait un « fervent défenseur d’une Lorraine indépendante et souveraine » et militerait pour « un délitement de l’Etat français ». Ces propos sont extrêmement graves et sont clairement de nature à nuire et à porter préjudice au Parti Lorrain et à ses adhérents. Or, ce ne sont en aucun cas les propos tenus par M. Janowski et encore moins les objectifs poursuivis par le Parti Lorrain. Il y a par ailleurs énormément de confusion et de maladresse dans la terminologie et les notions employées par les lycéens. Leur article doit pourtant normalement être relu et validé par des journalistes professionnels et par les différents rédacteurs en chef des éditions concernées. Régionalisme n'est pas autonomisme et autonomisme ne signifie pas indépendance.
Le Parti Lorrain précise que M. Janowski a accepté de rencontrer les trois « journalistes d’un jour » le samedi 10 octobre à Nancy en vue de réaliser une interview dans le but de faire connaître le mouvement et ses principales revendications en tant qu’acteur de terrain engagé en région. C’est justement ce qu’a fait M. Janowski tout en rappelant la complexité de l’histoire de la Lorraine, mais aussi le contexte de la fusion des régions en 2015 et les différentes élections auxquelles a participé le Parti Lorrain au cours de ces dernières années. Il apparaît cependant manifestement que les déclarations de M. Janowski ont été déformées, ou du moins très mal retranscrites. A tel point qu’à la lecture de l’article, celui-ci a immédiatement tenu à réagir : « Cela me rend fou, je suis hors de moi ! Cela ne correspond et ne reflète en rien mes propos pendant l’interview. Je n’ai absolument pas dit cela ! »
Le Parti Lorrain rappelle donc et tient à être extrêmement clair là-dessus : si le Duché de Lorraine a connu un certain âge d'or durant la Renaissance lorsqu'il était indépendant, le Parti Lorrain ne milite nullement pour une indépendance nouvelle de la Lorraine. Le Parti Lorrain fonde au contraire ses idées sur le respect de la démocratie et du progrès. Il entend impulser une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale dans lequel une Lorraine, dotée de compétences renforcées, aurait toute sa place. La France ne pourra être forte qu’à travers des régions fortes, proches de leurs citoyens et cohérentes, où le local permet de construire le national. Le Parti Lorrain ambitionne par ailleurs de faire avancer notre société dans un idéal humaniste, celui de Robert Schuman, et de développement durable, en rejetant toute forme de racisme, d’homophobie et de xénophobie.
Le Parti Lorrain rappelle enfin que lors des dernières élections législatives, il a fait alliance avec des partis écologistes et citoyens qui partagent ses valeurs. Alors qu’il progresse, qu’il se développe et qu’il compte de plus en plus d’élus depuis sa création en 2010, le Parti Lorrain ne se laissera ni salir, ni intimider et encore moins déstabiliser par des propos susceptibles de compromettre sa crédibilité et sa légitimité.
Communiqué : une proposition de loi pour revenir à la Région Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 15/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain prend acte de la proposition de loi (numéro 14) des sénateurs mosellans Jean-Louis Masson et Christine Herzog, enregistrée le 6 octobre 2017 à la présidence du Sénat, visant à donner la possibilité aux électeurs d’une région supprimée en 2015, comme la Lorraine, d’obtenir son rétablissement par référendum.
S’il salue cette initiative qui va dans le sens de la reconstitution de la Région Lorraine, fin 2015 environ 80 % des Lorrains rejetaient en effet la fusion de leur région avec l’Alsace et la Champagne-Ardenne, le Parti Lorrain rappelle que l’organisation d’un référendum pour trancher la question et la création d’un Conseil Unique de Lorraine par la fusion des quatre Conseils départementaux lorrains en une seule collectivité territoriale, faisaient déjà partie intégrante de son programme aux élections régionales de décembre 2015 et aux élections législatives de juin 2017. La proposition de loi des sénateurs Masson et Herzog reprend par conséquent quasiment mot pour mot les propositions du Parti Lorrain.
D’une superficie de 23 547 km², la Lorraine fait les trois quarts de la Belgique et est plus grande que de nombreux Länder allemands, tels que la Sarre (2 569 km²) ou la Rhénanie-Palatinat (19 853 km²). La différence avec nos voisins fédérés n’est pas une question de taille « critique » mais d’attributions de compétences et de pouvoirs. Alors que le gouvernement central parisien promettait des économies avec la création de la méga région Grand Est, force est de constater que c’est un échec cuisant, comme l’affirme le denier rapport de la Cour des Comptes. Le Parti Lorrain avait annoncé dès 2015 que ce nouveau découpage régional, improvisé dans la précipitation sur un coin de table de l’Elysée, entraînerait d’évidents surcoûts.
Par ailleurs, l’imposition de cette fusion sans la moindre consultation des élus et des citoyens ne constituait pas seulement un grave problème de légitimité et d’appropriation de la nouvelle région, mais également un viol manifeste de la Charte européenne de l’autonomie locale pourtant signée et ratifiée par la France en 2007. C’est la raison pour laquelle le Parti Lorrain avait engagé des recours devant le Conseil d’Etat et devant le Conseil de l’Europe pour faire reconnaître l’illégalité de cette fusion. Le rapport rendu par le Conseil de l’Europe, affligeant pour l’Etat français, lui avait ainsi donné raison.
La Lorraine, l’Alsace et la Champagne-Ardenne n’ont jamais constitué et ne constitueront jamais une communauté de destin. Ces trois régions n’avaient pas besoin de fusionner pour travailler ensemble sur des projets communs sans renier l’identité de chacune d’entre elles.
Le Grand Est n’une caricature de démocratie et de décentralisation.
Communiqué de presse commun Alsace, Lorraine, Franche-Comté et Savoie sur la Catalogne
Par Parti Lorrain | Le 03/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Nous condamnons très vivement les multiples brutalités policières commises par l’Etat espagnol à l’encontre des Catalans alors qu'ils voulaient tout simplement faire valoir leur droit légitime à la liberté d’opinion et d’expression.
Quant à l’Etat français, il ne vaut guère mieux.
Après avoir obligé hier les régions à devoir fusionner, sans même en consulter les habitants, voilà qu’il les oblige aujourd'hui, ainsi que les communes, notamment rurales, à devoir payer pour les dettes de l’Etat alors qu’elles n’en sont pas responsables.
Devant ce genre de comportement brutal et à répétition du pouvoir central parisien, on ne peut que se sentir Catalan ... et se poser la question de savoir quelle serait l'attitude de l'Etat français dans le cas d’un référendum similaire organisé dans l’une ou l’ensemble de nos quatre régions.
Mouvement Franche-Comté
Jean-Philippe Allenbach / Président
Les Fédérés
Paul Mumbach / Président
Maire de Dannemarie (Alsace)
Parti Lorrain
Thomas Riboulet / Président
100% Savoie
Communiqué du Parti Lorrain suite au point de vue de M. Paul Joseph Rall, ancien chef de cabinet d’Adrien Zeller
Par Parti Lorrain | Le 16/08/2017 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain souhaite vivement réagir suite au point de vue exprimé par M. Paul Joseph Rall dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 12 août 2017 au sujet de son souhait de revenir d'une certaine manière au Reichsland d’Alsace-Moselle. En effet, M. Rall ferait mieux de s’occuper de ses affaires au lieu de s’ingérer dans celles des autres, celles des Lorrains en particulier. Par ses déclarations, il cherche ainsi à déchirer à nouveau la Lorraine, comme en 1871, et à diviser les Lorrains en parlant en leur nom pour décider à leur place et leur imposer ses positions.
Nous rappelons à ce titre à M. Rall que le concept d’Alsace-Moselle, né de la défaite de Napoléon III à Sedan face à la Prusse et de la proclamation du Reich dans la galerie des glaces du Château de Versailles, n’est qu’une pure invention, une escroquerie intellectuelle. En effet, les limites départementales actuelles correspondent à l’avancée des troupes allemandes en 1871. Le département de la Moselle tel qu’il l’est aujourd’hui reprend en fait un bout des anciens départements de Moselle, de Meurthe et des Vosges. Avant la Guerre de 1870-1871, Longwy était par exemple en Moselle et Sarrebourg en Meurthe. C’est la raison pour laquelle après l’Annexion, les Allemands dénommèrent ce territoire Elsass-Lothringen pour Alsace-Lorraine et en aucun cas Alsace-Moselle. M. Rall aurait-il besoin des services d’un traducteur ? L’Alsace-Moselle repose par conséquent sur une illusion, une réécriture de l’Histoire qui commencerait seulement en 1871 en niant tout ce qui s’est passé avant, notamment les 807 ans d’histoire lorraine en tant qu’Etat.
Par ailleurs, en qualifiant Metz de ville « industrieuse », M. Rall étale sa méconnaissance totale de la cité aux 3 000 ans d’histoire et de la Lorraine, comme on étale sa confiture. Pour information, Metz n’a jamais été une cité industrielle. L’industrie se trouve plus au Nord, principalement dans les Vallées de la Fensch et de l’Orne. La ville est au contraire historiquement un carrefour commercial et économique depuis l’Antiquité. Les arrivées de Waves et de Muse, tout comme l’attractivité du centre-ville messin, en attestent encore aujourd’hui. Metz a de même toujours exercé une certaine influence culturelle que le Centre Pompidou-Metz n’a fait que conforter.
A ce petit jeu-là, pour coller beaucoup mieux à l’histoire et en suivant le raisonnement de M. Rall, le Parti Lorrain va demander et créer les conditions d’un juste retour au territoire lorrain de l’Alsace Bossue (le débat agite d’ailleurs la sphère locale depuis quelques années), ainsi que du Pays Welche et du Val d’Argent dans le cadre d’une sortie du Grand Est. D’ailleurs, pour ce qui est du cas particulier de Sainte-Marie-aux-Mines, le pont qui enjambe la rivière rappelle, en présentant sur son parapet le blason à la Croix de Lorraine et celui aux trois écus, que la rive gauche de la ville appartenait au Duché de Lorraine, tandis que la rive droite faisait partie de la seigneurie de Ribeaupierre. Notons de même que les Ducs de Lorraine possédaient également en Alsace les seigneuries de Thanvillé et de Saint-Hippolyte, ainsi que des droits sur plusieurs villages et abbayes, dont Rosheim.
Si l’intention de sortir de la méga-région Grand Est de M. Rall est louable, celle-ci ne doit pas se faire par opposition aux Lorrains et aux Champenois pour servir les seuls intérêts alsaciens, mais au contraire en partenariat et en bonne intelligence avec les voisins. C’est également uniquement de cette manière que les spécificités du Droit Local pourront être pérennisées et modernisées. A ce titre, le Parti Lorrain propose de créer les conditions juridiques et constitutionnelles pour que le Droit Local mosellan soit étendu à l’ensemble du territoire lorrain, voire à l’ensemble du territoire français, afin, une fois n’est pas coutume, de niveler par le haut, en excluant toute forme d’égoïsme et de repli sur soi.
Toute réforme territoriale intelligente ne pourra ainsi passer que pour une redistribution des compétences au profit des Régions, pour leur donner de véritables leviers politiques et économiques, si possible dans le cadre d’une France fédérale, et non pas par un énième bidouillage servant uniquement les intérêts de certains Alsaciens.
Que certains n’oublient donc pas la devise de la Lorraine, « Qui s’y frotte s’y pique », ni le souvenir de la Bataille de Saverne.