Frédéric Thomas
Pour la sauvegarde des services de proximité en Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 01/03/2018 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Comté de Nancy du Parti Lorrain a organisé jeudi 22 février 2018 une réunion d'informations, d'échanges et de réflexions sur le thème de la désertification des services de proximité au restaurant-bar L’Olympe situé à Bouxières-aux-Dames, près de Nancy. Cette réunion était animée par Frédéric Thomas, Trésorier du Parti Lorrain et Responsable du Comté de Nancy.
Le maintien des écoles et des classes en Lorraine est une priorité pour Frédéric Thomas, Trésorier du Parti Lorrain et Responsable du Comté de Nancy (Crédits photo : Parti Lorrain)
Après une réforme territoriale ratée qui a éloigné encore plus les citoyens lorrains des centres de décisions à Paris ou encore à Strasbourg dans le cadre de la méga-région Grand Est, la sauvegarde des services et des commerces de proximité apparaît en effet plus que jamais nécessaire. Bureaux de Poste, petites lignes de trains régionaux, administrations, médecins et autres spécialistes de la santé, nous sommes tous concernés pour éviter que nos territoires ne deviennent des déserts. Le Parti Lorrain a des solutions pour y remédier.
Il y a tout d’abord un constat sans appel : c’est l’éloignement et la désertification des services publics. La dernière réforme territoriale issue de la Loi NOTRe est un échec cuisant en ce qui concerne les relations entre les élus locaux et l’Etat français. L’imposition par les préfectures départementales à des communes d’intégrer des communautés de communes enlèvent par exemple toute possibilité de décisions pour les plus petites d’entre elles. Le refus d’une préfecture d’autoriser la création d’une comcom parce que les deux communes ne sont pas dans le même département, alors qu’elles sont toutes deux en Lorraine, est tout aussi inacceptable, malgré la volonté des habitants et des municipalités respectives.
Nos concitoyens réclament cette proximité. On ne peut que constater la fermeture de bureaux de Poste, fermetures de classes et d’établissements scolaires, fermetures de lignes de TER annoncées et sans nul doute à venir. La désertification médicale est déjà une problématique pour le monde rural, mais elle commence aussi à toucher les villes. Les services de l’Etat français et des régions sont également impactés. Depuis le Grand Est, de nombreuses personnes ne savent ainsi plus où s’adresser, lorsqu’elles doivent entrer en contact avec la région.
Le Parti Lorrain se veut force de propositions qui permettent la sauvegarde de ces services.
La première de ces propositions est une réforme profonde de toutes les institutions nationales, régionales et locales. Nous pensons que la prise de décisions doit se faire au niveau régional et local et non plus de façon centralisée à Paris. Nous devons nous inspirer du modèle fédéral qui fonctionne chez nos voisins Allemands et Suisses. La Loi NOTRe n’a fait qu’éloigner un peu plus l’Etat, les régions et les départements des territoires.
Le Parti Lorrain soutient la proposition de loi des sénateurs mosellans Jean-Louis Masson et Christine Herzog de revenir à la Région Lorraine par voie de référendum. Un sondage a d’ailleurs montré que 70 % des Lorrains ne sont pas satisfaits du Grand Est. Nous proposons un Conseil Unique en Lorraine avec des antennes locales, afin de conserver cette proximité nécessaire dans les territoires lorrains tout en réalisant de vraies économies budgétaires.
En mettant la prise de décision au niveau régional :
- Les fermetures de classes et d’établissements scolaires peuvent être évitées, allégeant alors le nombre d’élèves par classes. Fini les classes surchargées. De quoi engendrer de bien meilleures conditions de travail pour les enseignants et les élèves et renforcer la qualité de l’enseignement attendue et exigée par les parents.
- En matière de transports, la transition écologique est un enjeu majeur pour l’Etat, mais aussi pour les régions. Le ferroviaire a sa part à jouer. La région doit proposer une offre variée et adaptée aux usagers. Il est aussi une réponse efficace au désengorgement du trafic routier qui a tendance à être alourdi par des bus de substitution.
- Le monde médical dans son ensemble doit être plus près des territoires. C’est aux régions de travailler étroitement avec les facultés et les futurs médecins en facilitant et en incitant leur installation en milieu rural. Les hôpitaux, maternités et services d’urgences doivent pouvoir rester dans les territoires, tout en améliorant leurs coordinations, et ne pas être mis en concurrence. Il s’agit aussi de mettre en adéquation le recrutement avec les besoins régionaux.
- Les maisons de services publics, qui regroupent des services comme par exemple La Poste ou les impôts, doivent être davantage développées.
La volonté de proximité des services publics ne veut pas dire rester dans l’immobilisme. Les réponses doivent au contraire être adaptées en tenant compte des réalités, des spécificités, des attentes des usagers et des évolutions de la société. Un service public n’a pas vocation à être rentable, mais à avoir un budget équilibré et maîtrisé.
Gare d’interconnexion TGV-TER de Vandières : lettre ouverte à la Députée Fiat
Par Parti Lorrain | Le 15/10/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Madame Caroline FIAT,
Madame la Députée de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle,
Vous avez dernièrement été élue Député de la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle et je ne peux que vous félicitez pour cela. Je tiens également, par la présente, à vous solliciter sur l'un des sujets brûlants de notre circonscription : la Gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières.
Ce dossier a été géré de manière calamiteuse par l'ancienne majorité de la Région Lorraine et son président Jean-Pierre MASSERET qui a organisé un pseudo référendum sans aucune valeur compte-tenu de la très faible participation et de la question posée de manière alambiquée. Tout cela pour se dédouaner et ne pas assumer ses responsabilités ! La nouvelle méga-région Grand Est n’a pas fait mieux, laissant le projet s’enliser. Parallèlement, certains élus Mosellans malavisés n'ont toujours pas compris l’intérêt de cette gare et continuent faire le jeu de la division en Lorraine à des fins politiciennes, instrumentalisés par le pouvoir jacobin parisien et certains élus alsaciens.
Trop de mensonges ont été avancés pour que n'aboutisse pas ce projet !
Vue en trois dimensions du projet de Gare d'interconnexion TGV-TER de Vandières (Crédits image : Groupe BLE Lorraine)
Via le vote de motions, de nombreuses communes lorraines ont pourtant exprimé leur souhait de voir naître cette Gare TGV-TER à Vandières. Qu'elles soient en Meurthe-et-Moselle, en Meuse, en Moselle et dans les Vosges. Les élus de ces communes en ont vite reconnu l'intérêt général des Lorrains. Cet intérêt dépasse même les frontières de la Lorraine puisque le Grand-Duché du Luxembourg, certaines communes de Haute-Marne, ainsi que la commune de Luxeuil-les-Bains en Franche Comté, y ont vu également une opportunité de développement et d'échanges.
Je sais que vous êtes favorable à la création de cette gare d'interconnexion. Je vous demande donc de prendre un positionnement fort, au niveau national, en faveur de ce dossier en tant que député. Je sollicite aussi votre intervention pour convaincre vos collègues lorrains députés et sénateurs pour construire une unité lorraine sur les grands chantiers d’avenir pour notre territoire.
Bien que nous ne partagions pas les mêmes idées politiques, j’ose espérer que nous pouvons dépasser ces clivages dans l’intérêt de la Lorraine.
Enfin, je ne manquerai pas prochainement de clarifier votre position sur d’autres sujets lorrains comme le désengorgement de l’A31, le mur anti-bruit de Champigneulles ou encore le projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.
Dans l'attente de votre réponse et pour échanger ensemble si vous le souhaitez, je vous prie de bien vouloir agréer, Madame la Députée, l'expression de mes sincères salutations.
Frédéric THOMAS,
Trésorier du Parti Lorrain, Responsable du Comté de Nancy et ancien candidat aux élections législatives 2017 dans la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Frédéric Thomas nouveau Trésorier du Parti Lorrain et responsable du Comté de Nancy
Par Parti Lorrain | Le 24/08/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Comité Exécutif (COMEX) du Parti Lorrain a dernièrement décidé de nommer M. Frédéric Thomas comme nouveau Trésorier du Parti Lorrain. M. Thomas vient ainsi compléter le Bureau du Parti Lorrain. Il prend également en parallèle la responsabilité du Comté de Nancy.
Frédéric Thomas est le nouveau Trésorier du Parti Lorrain (Crédits photo : Parti Lorrain)
M. Thomas a rejoint le Parti Lorrain en 2016. Il s’est présenté pour le mouvement régionaliste aux dernières élections législatives dans la sixième circonscription de Meurthe-et-Moselle (Pont-à-Mousson / Jarny). Agé de 43 ans et père de deux enfants, M. Thomas vit à Frouard. Il a démontré au cours de sa vie professionnelle de bonnes aptitudes connaissances en comptabilité. Il a notamment été gérant pour son propre compte et celui d’autrui. Actuellement employé commercial, il possède une formation en commerce international et en hôtellerie-restauration. Il a enfin occupé différentes fonctions en banque et dans la vente aussi bien en France qu’à l’étranger.
Législatives 2017 : Frédéric Thomas en lice pour le Parti Lorrain dans la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle
Par Parti Lorrain | Le 26/02/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain a dernièrement présenté à Pont-à-Mousson son futur candidat dans la 6ème circonscription de Meurthe-et-Moselle (Frouard/Pompey, Pont-à-Mousson, Conflans-en-Jarnisy). Il s’agit de M. Frédéric Thomas, 42 ans, employé de commerce à Frouard. M. Thomas Riboulet, Président du Parti Lorrain et futur candidat dans la 2nde circonscription de la Moselle (Sud messin) étant également présent.
Frédéric Thomas, à gauche, accompagné de son Président Thomas Riboulet, Place Duroc à Pont-à-Mousson (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
M. Thomas a détaillé ses motivations, ainsi que les mesures phares que le Parti Lorrain entend mettre en œuvre pour redévelopper le territoire et moraliser la vie politique française. Ayant travaillé trois ans à l’étranger dans le domaine du tourisme, il a un autre regard sur le monde et sur la France en particulier.
Renouveler la classe politique
« Aujourd'hui, les partis traditionnels ne se préoccupent plus que de leurs privilèges de manière indécente », selon Frédéric Thomas, qui souhaite qu’ « aucun candidat ne puisse se présenter si son casier judiciaire n’est pas vierge ». L’idée est également d’introduire une dose de proportionnelle, afin de garantir une meilleure représentation du choix des électeurs. Le futur candidat régionaliste veut en finir avec le clientélisme électoral. « C’est de cette manière que nous pourrons enfin renouveler la classe politique », affirme-t-il.
Revenir à une région Lorraine
M. Thomas entend par ailleurs défendre le « régionalisme autonome et engager une réforme digne de ce nom » en incluant les premiers concernés, à savoir les citoyens. « Une région qui prend ses propres décisions au plus proche de la population est bien plus efficace et transparente qu'un décisionnaire centralisé qui ne connaît souvent pas grand-chose à la réalité de nos territoires », ajoute Frédéric Thomas. L’idée du Parti Lorrain est en effet de revenir aux régions historiques en leur conférant une autonomie maximale.
Soutenir les PME et les TPE
« Les zones rurales, comme par exemple autour de Chambley et de Nomeny, ont toutes mon attention », poursuit Frédéric Thomas. « Je sais que nos agriculteurs souffrent et font face aux pires difficultés pour joindre les deux bouts. Ayant une expérience professionnelle diversifiée et entrepreneuriale, je comprends bien les problématiques des employeurs et des salariés, qu’elles soient humaines ou fiscales. Les petites et moyennes entreprises, qui regorgent de savoir-faire et qui constituent un formidable vivier d’emplois, sont pourtant délaissées par le pouvoir central qui ne jure que par les grandes entreprises du CAC 40. C’est la raison pour laquelle le Parti Lorrain compte aussi revaloriser l'apprentissage professionnel ».
A noter enfin que parmi les autres éléments du programme du Parti Lorrain présenté par Frédéric Thomas, on retrouve l’instauration du non-cumul des mandats, le développement des monnaies locales complémentaires pour stimuler l'économie et l'emploi dans les territoires, le soutien aux projets paysans en recensant notamment les terres abandonnées pour les proposer à des agriculteurs désireux de s’installer, la redynamisation des bassins industriels de Blénod-lès-Pont-à-Mousson (Saint-Gobain), Pompey et Pagny-sur-Moselle (Mersen) ou encore la remise des fondamentaux de la lecture, de l'écriture et du calcul au cœur de l'apprentissage scolaire. Ayant des enfants scolarisés, M. Thomas s’inquiète en effet de la dégradation des conditions d’enseignements (fermeture d’établissements, suppression de classes, classes surchargées, etc.).
Après sa participation aux élections régionales de décembre 2015 (liste créditée de 4,74 % des suffrages), le parti régionaliste entend ainsi s’inscrire durablement dans le paysage politique lorrain. C’est la raison pour laquelle il s’est associé avec le Mouvement 100 %, fédération qui rassemble une trentaine de partis citoyens, écologistes et régionalistes. En Lorraine, les différents candidats du Parti Lorrain seront donc soutenus par les forces écologiques et citoyennes pour proposer une réelle alternative démocratique.