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Dans la foulée du résultat des élections européennes qui a vu la Fédération des Pays Unis, dont le Parti Lorrain est membre fondateur, devenir la première coalition régionaliste de l’Hexagone, le Parti Lorrain présente des candidats aux élections législatives pour la troisième fois consécutive après 2017 et 2022.

Cette année, ces élections législatives se déroulent, comme chacun le sait, dans un contexte particulier et anxiogène, aussi bien au niveau national qu’à l’international. Elles sont pourtant déterminantes pour notre avenir à toutes et à tous. Loin des extrêmes et de la brutalité de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les candidats du Parti Lorrain entendent ramener calme et sérénité. Portés par leurs valeurs et conscients de l’urgence de la situation économique, sociale et environnementale, ils se présentent aux suffrages avec détermination et humilité.

Une candidate et un candidat porteront ainsi fièrement la bannière du Parti Lorrain à ces élections législatives anticipées. Aurélie CONTAL, retraité des collectivités territoriales et passionnée par la nature et l’histoire, se présente sur la deuxième circonscription de la Moselle avec le soutien en tant que suppléant de Thomas RIBOULET, Président du Parti Lorrain et élu à Pouilly, commune de l’Eurométropole de Metz. Emmanuel THIEBAUT se présente quant à lui sur la seconde circonscription des Vosges. Elu à Moyenmoutier, commune de plus de 3 000 habitants près de Saint-Dié-des-Vosges, il a comme suppléant Jean-Michaël CHOSEROT qui est éducateur à l’environnement et président d’une association naturaliste et historienne dans les Vosges.

Dès l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, nous avons travaillé d’arrache-pied avec nos partenaires pour être en mesure de pouvoir aligner ces candidats. Les délais extrêmement courts, les coûts, l’organisation de la logistique et la recherche d’un imprimeur disposant encore de papier et de capacités dans son planning ont notamment rendu l’opération particulièrement complexe et délicate. Mais le dépassement de ces contraintes a aussi témoigné de notre réactivité, de notre adaptation et de notre conviction à réussir.

Grâce à leurs expériences précédentes et responsables face aux enjeux de ces élections, les candidats du Parti Lorrain veulent redonner du sens à l’action politique dans une société déboussolée. Ils s’engagent ainsi à préserver notre cadre de vie, l’environnement et les animaux, à lutter contre la désertification médicale et à maintenir nos services publics de proximité, aussi bien en ville qu’à la campagne. Cette quête de sens passe également par la création par la loi d’une nouvelle Région Lorraine, à même de redonner des repères et à laquelle ses habitants pourront à nouveau être fiers de s’identifier. Dotée de compétences renforcée, celle-ci pourra mettre en œuvre sa propre stratégie de développement selon ses particularités et les enjeux de son espace dans les domaines de l’éducation et de l’apprentissage, du transfrontalier, de l’économie, du tourisme ou encore de l’amélioration de l’offre de transports.

Le Parti Lorrain participera aux élections européennes de juin 2024 et figurera sur la liste « Ecologie au centre » menée par Jean-Marc Governatori.

Comme annoncé lors de la visite de la Fédération des Pays Unis en Lorraine à l’automne 2023, le Parti Lorrain retrouvera sur cette liste ses plus proches alliés régionalistes à l’image du Parti Breton, de Bastir Occitanie ou encore de Prouvènço Nacioun. La composante régionaliste de la liste de M. Governatori sera d’ailleurs la seconde force la plus représentée avec 25 candidats sur 81. C’est la raison pour laquelle un candidat régionaliste sera dans les cinq premiers et en position éligible pour siéger au Parlement Européen. Plusieurs candidats du Parti Lorrain seront aussi sur la liste. Le mouvement l’Ecologie Autrement, également allié du Parti Lorrain, est également de la partie. Ce n’est pas la première fois que le Parti Lorrain s’associe à Jean-Marc Governatori. Les deux s’étaient en effet déjà rassemblées en 2017 à l’occasion des élections législatives.

Ces élections européennes 2024 seront l’occasion pour le Parti Lorrain de rappeler que l’échelon européen est particulièrement pertinent pour sortir de la méga-région Grand Est et créer une nouvelle Région Lorraine. En effet, les régions hexagonales étant par définition des régions européennes, la méga-région Grand Est reste illégale au regard de la législation européenne puisque contraire à la Charte européenne de l’autonomie locale. Cette dernière a définitivement été ratifiée par la République française en 2006 et a valeur de traité. Or, les traités sont supérieurs aux lois françaises. Par ailleurs, dans le cadre de l’élaboration d’une politique énergétique européenne, le Parti Lorrain demandera l’arrêt immédiat et définitif du projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, en Meuse.

A noter enfin qu’il s’agit de la première participation aux élections européennes du Parti Lorrain, crée en 2010 et qui compte plusieurs élus locaux dans les départements lorrains. Le parti régionaliste s’était cependant déjà illustré aux élections législatives (2017, 2022), régionales (2015) et départementales (2021).

Emmanuel THIEBAUT est candidat dans la deuxième circonscription des Vosges pour le Parti Lorrain. Créé en 2010, le Parti Lorrain est membre de la Fédération des Pays Unis qui regroupe plusieurs mouvements régionalistes de centre gauche et de centre droit en Bretagne, au Pays Basque, en Alsace, en Provence ou encore en Occitanie et en Lorraine.

Agé de 53 ans, Emmanuel THIEBAUT est technicien informatique à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Saint-Dié-des-Vosges et Conseiller Municipal à Moyenmoutier. Dans ce contexte difficile marqué par la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie, il propose d’indexer sans attendre le SMIC et les salaires, notamment le point d’indice des fonctionnaires, sur l’inflation. Il souhaite également développer les transports en commun et les déplacements doux. Le candidat apporte par ailleurs une attention particulière à la protection de l’environnement, du cadre de vie et de la biodiversité. C’est la raison pour laquelle il s’oppose à l’implantation d’éoliennes qui dénatureraient les Vosges. Il préfère remettre en état de marche les mini-centrales hydroélectriques dans le massif et recréer des ceintures maraîchères autour des villes, afin de favoriser la mise en place de circuits courts entre les producteurs et les consommateurs. Il est aussi favorable au déploiement de centres de recyclages et compte proposer une loi pour avoir une obligation de garantie de cinq ans sur tous les produits manufacturés et une autre pour rendre obligatoire la disponibilité des pièces pour réparer ces produits manufacturés pendant dix ans.

Celui qui est également président d’association et très impliqué dans le domaine social et l’aide au handicap s’engagera à revaloriser l'apprentissage professionnel, à maintenir des services publics de proximité et à lutter contre la désertification médicale.

Emmanuel THIEBAUT compte enfin être la voix du territoire à l’Assemblée Nationale. Il légiférera en ce sens pour revenir à une Région Lorraine qui disposera de compétences spécifiques dans les domaines de la mobilité, de l’enseignement et de l’aménagement du territoire.

M. THIEBAUT a pour suppléant Jean-Michaël CHOSEROT. Agé de 27 ans, celui-ci est éducateur à l’environnement et président d’une association naturaliste et historienne dans les Vosges.

Florian FLAUS est candidat dans la deuxième circonscription de Meurthe-et-Moselle pour le Parti Lorrain. Créé en 2010, le Parti Lorrain est membre de la Fédération des Pays Unis qui regroupe plusieurs mouvements régionalistes de centre gauche et de centre droit en Bretagne, au Pays Basque, en Alsace, en Provence ou encore en Occitanie et en Lorraine.

Agée de 22 ans, Florian FLAUS est salarié du secteur tertiaire. Dynamique, enthousiaste et membre actif d’une association de restauration d’un fort de la Ligne Maginot, il compte œuvrer pour rebâtir une démocratie exemplaire, solidaire et juste. La politique n’est pas un métier, mais une fonction. Pour y parvenir, il veut renforcer le non-cumul des mandats, qui ne seraient renouvelables qu’une fois, faire reconnaître le vote blanc, généraliser les outils démocratiques participatifs et lutter contre les inégalités hommes-femmes et contre toute autre forme de discrimination et d’injustice. Le candidat régionaliste entend de la même manière favoriser l’insertion et le mieux-vivre des personnes handicapées et maintenir les services publics de proximité, afin de réduire les disparités territoriales et la désertification médicale.

Sur le plan économique, Florian FLAUS prône une politique de soutien aux start-ups et à la création d’entreprises avec notamment une exonération d’impôts pour les deux premières années qui suivent la création d’entreprise. L’idée est aussi de développer les circuits courts entre les producteurs et les consommateurs et d’encourager l’installation de maraîchers bio en périphérie des villes. La création de ceintures vertes doit notamment permettre de préserver le cadre de vie de nos communes, mais aussi de protéger la biodiversité.

Par ailleurs, afin que personne ne soit laisser sur le bord du chemin et pour répondre aux besoins des entreprises, le candidat du Parti Lorrain souhaite renforcer l’enseignement des fondamentaux que sont la lecture, l’écriture et les mathématiques, tout en revalorisant l'apprentissage professionnel et les diplômes qui en découlent.

Monsieur FLAUS entend enfin être la voix du territoire à l’Assemblée Nationale. Il légiférera en ce sens pour revenir à une Région Lorraine qui aura les moyens d’agir dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’économie, des transports, de l’emploi, de la culture, de l’éducation et de l’environnement. Selon lui, les décisions doivent être prises au cœur des territoires et au plus proche des citoyens, pour garantir efficience, bon sens et transparence. En ce sens, la Lorraine est indéniablement le bon échelon face à l’échec de la méga-région Grand Est.

Florian FLAUS a pour suppléant son frère Kévin FLAUS. Agé de 25 ans, celui-ci est passionné d’histoire et chargé de communication.

Françoise WERCKMANN est candidate dans la neuvième circonscription de la Moselle pour le Parti Lorrain. Créé en 2010, le Parti Lorrain est membre de la Fédération des Pays Unis qui regroupe plusieurs mouvements régionalistes de centre gauche et de centre droit en Bretagne, au Pays Basque, en Alsace, en Provence ou encore en Occitanie et en Lorraine.

Avocate et juriste de formation, Françoise WERCKMANN est également enseignante et docteure en sciences de l’éducation. Très impliquée dans le monde associatif et culturel, elle aime particulièrement tisser du lien social et partager savoirs et connaissances. Plus que le simple pouvoir d’achat, elle entend davantage défendre le pouvoir de vivre par la revalorisation du travail et par une juste rémunération des employés, afin que chacun puisse boucler ses fins de mois.

De sensibilité écologiste, Françoise WERCKMANN entend lutter contre l’artificialisation des sols par la revalorisation des friches, notamment industrielles, et la création de ceintures maraîchères autour des villes. De la graine à l’assiette, elle compte par ailleurs favoriser la mise en place de circuits courts entre producteurs et consommateurs, pour plus de transparence et de confiance. Cette production locale de qualité doit être servie ensuite dans les cantines des établissements scolaires et les EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes).

Franco-luxembourgeoise, la candidate est de la même manière particulièrement sensible aux différentes problématiques rencontrées au quotidien par les travailleurs frontaliers, notamment en termes de mobilité et d’aménagement du territoire. Pour elle, une coopération transfrontalière harmonieuse, efficiente et maîtrisée avec le Luxembourg doit passer par une décentralisation des compétences de l’Etat français au niveau local. Françoise WERCKMANN estime ainsi que tout ce qui peut être géré localement doit l’être et seulement ce qui ne le peut pas doit relever du national. Celle qui veut porter la voix du territoire à l’Assemblée Nationale légiférera dans ce cadre pour revenir à une Région Lorraine qui aura les compétences pour agir dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’économie, des transports, de l’emploi, de la culture, de l’éducation et de l’environnement. Les décisions doivent en effet être prises au plus proche des citoyens. Elle s’engage enfin à défendre et à valoriser le Droit Local mosellan qui constitue un véritable bouclier social et économique.

Françoise WERCKMANN a pour suppléant Kévin GIGES. Agé de 36 ans, celui-ci est Trésorier du Parti Lorrain, travailleur frontalier et passionné d’histoire et de musique.