démocratie
Conférence sur les jeunes et la démocratie - Frédéric Fappani
Par Parti Lorrain | Le 23/09/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La Coordination départementale du Parti Lorrain en Meuse organise une conférence sur les jeunes et la démocratie le samedi 30 septembre à Villotte-devant-Louppy, près de Bar-le-Duc, avec pour invité Frédéric Fappani von Lothringen.
Frédéric Fappani von Lothringen (Crédits photo : ONG CNRJ)
Né à Tulle en 1971, M. Fappani von Lothringen est un chercheur de langue française et allemande et un militant des droits de l'Homme. Il a produit une pensée en sciences de l’éducation et en psychologie analytique, au travers de laquelle il questionne l’éducation, le bonheur et la jeunesse. Il a créé en 2011 le Cercle National de Réflexion sur la Jeunesse (CNRJ), Organisation Non Gouvernementale (ONG) reconnue par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et implantée dans vingt pays. Il est notamment célèbre pour le concept d’« éducation au bonheur ».
Il a effectué des travaux d’écriture et de recherche en lien avec la psychologie analytique et les sciences de l'éducation. Il a ainsi écrit plusieurs articles et ouvrages sur la question du bonheur et sur la jeunesse en langue française et allemande. Sa notion d'« exclus du Banquet », pour parler de la jeunesse, est reprise par certaines personnalités publiques, dont Philipe Meirieu et Maxime Verner. Il défend l'idée d'un avènement plus harmonieux de l'homme possible par le travail sur soi et l'implication dans les choses du monde. Il pense par ailleurs que la « bonne éducation commence par soi-même » et que, les enfants et les jeunes, tireraient de grands bénéfices à ce que de nombreux adultes soient dans cette perspective de travail sur soi et d'implication. Il défend une vision ouverte et apporte l’idée que la jeunesse aurait était abandonné par le monde adulte. « On a peur des jeunes, on les stigmatise », dit-il face au ministre français Xavier Darcos qui, selon lui, ne veut mettre que des portiques de sécurité et ne pas faire de prévention pour accompagner cette mise en place.
A travers son ONG internationale, il fait avancer la cause de la jeunesse dans le monde en diffusant l'idée que la « jeunesse doit être une préoccupation centrale des nations ». En 2012, au sujet de la question tamoul, il prend la parole à la télévision Lankasri à Géneve, mais aussi dans d'autres médias à Philadelphie, à Lancaster et en France. Il fait ces interventions après avoir monté et défendu une opération de lobbying auprès de l'ONU, afin que soit envoyé une commission d’enquête sur le « génocide tamoul », dans lequel, selon lui de nombreux jeunes avaient péri. Le vote favorable a permis l'envoi d'une commission d’enquête au Sri-Lanka.
En 2013 et 2014, il participe à diverses émissions sur la jeunesse dans les radios et journaux centrafricains après avoir mené deux opérations d'intervention en Centrafrique en zone de guerre. En 2015, en Guinée Conakry, il effectue un déplacement en pleine crise Ebola, afin de montrer que les choses sont possibles pour la jeunesse et il participe au lancement du CNRJ en Guinée. Plus de 800 personnes seront présentes à l'Université Kofi Annan de Conakry pendant deux jours.
En 2016, en Corse, il intervient sur la question de l'amnistie des indépendantistes et des jeunes prisonniers corses.
A noter enfin que depuis avril 2017, son ONG possède un statut consultatif au Conseil économique et social de l'ONU (ECOSOC). Elle travaille, entre autres, sur la jeunesse, les droits des peuples autochtones et les droits de femmes.
Informations :
Conférence sur les jeunes et la démocratie avec Frédéric Fappani von Lothringen
Samedi 30 septembre 2017 de 15 heures à 17 heures
Salle communale de Villotte-devant-Louppy (derrière la Mairie)
21, Grande Rue - 55250 Villotte-devant-Louppy
Entrée gratuite.
Enfouissement des déchets radioactifs français en Lorraine : la démocratie une nouvelle fois bafouée par un procédé scélérat
Par Parti Lorrain | Le 20/07/2015 | Commentaires (1)
En introduisant sournoisement un amendement de dernière minute dans les 300 articles de la loi Macron portant sur l’activité et la croissance juste avant son adoption sans vote par le sulfureux 49-3, les parlementaires Gérard Longuet et Jean-Yves Le Déaut, non Lorrains mais censés représenter et défendre la Lorraine, ont enterré toute possibilité de débat avant l’autorisation de création du centre de stockage souterrain des déchets nucléaires à Bure, pourtant prévu par la loi de 2006 pour fixer les conditions de réversibilité. Alors que ce projet doit engager la responsabilité de plusieurs milliers de générations à venir, comment peut-on être si inconscients ?
Ce passage en force anti-démocratique est révélateur des méthodes utilisées par le lobby nucléaire. Le sénateur Longuet, qui a déjà à son actif un sacré palmarès une belle carte de visite, est d’ailleurs récidiviste en la matière. Il avait en effet déjà glissé plusieurs amendements dans la loi sur la transition énergétique de Ségolène Royal qui n’avaient au final pas été retenus dans le texte définitivement adopté après le débat parlementaire. Le natif de Neuilly-sur-Seine est néanmoins parvenu à ses fins en dernière lecture de la loi Macron. Dès lors, l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs) peut désormais tranquillement demander l’autorisation de créer le centre d’enfouissement de Bure en 2017. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) devrait ensuite valider ou non cette autorisation au bout de trois ans d’instruction du dossier. Il suffira alors d’un simple petit décret en Conseil d’Etat pour lancer officiellement les travaux aux alentours de 2020 pour un début d’exploitation du centre en 2025. En attendant, les travaux de recherches archéologiques préventives devraient commencer dès cet automne !
Le Parti Lorrain trouve inadmissible qu’un telle structure à la technologie non maîtrisée, qui comporte autant de risques et qui est censée tenir pendant des millions d’années, alors même qu’aucun bâtiment humain n’a jusqu’à présent résister plus de 10 000 ans, puisse être adoptée de la sorte en passant par la petite porte et à l’encontre de la volonté du peuple. C’est surréaliste ! Plus de 60 000 personnes ont signé une pétition il y a quelques années pour dire non à ce foutu centre ! Une initiative citoyenne bien entendu jugée illégale par les autorités ! Elle est où la démocratie ? Il est où le respect du peuple et du citoyen ? Elles sont où les perspectives d’avenir de ce territoire lorrain quand les premiers déchets nucléaires de la France entière voire même du monde entier seront enfouis ? Personne ne désire vivre et travailler au-dessus d’une poubelle radioactive ! C’est n’importe quoi !
Nous ne pouvons que retranscrire en conclusion les célèbres paroles de l’un des plus ardents défenseurs de la liberté et de la démocratie incarnés au cinéma. Puissent ces valeurs de vérité triompher à nouveau dans un avenir proche :
« Voilà ! Vois en moi l’image d’un humble vétéran de Vaudeville distribué vicieusement dans les rôles de victime et de vilain par les vicissitudes de la vie. Ce visage, plus qu’un vil vernis de vanité est un vestige de la vox populi aujourd’hui vacante, évanouie. Cependant cette vaillante visite d’une vexation passée se retrouve vivifiée et a fait vœu de vaincre cette vénale et virulente vermine vantant le vice et versant dans la vicieusement violente et vorace violation de la volition !
Un seul Verdict : la Vengeance. Une Vendetta telle une offrande votive mais pas en vain. Car sa valeur et sa véracité viendront un jour faire valoir le vigilant et le vertueux. »
Elections régionales 2015 : ensemble contre la fusion de la Lorraine mais pour la démocratie !
Par Parti Lorrain | Le 02/03/2015 | Commentaires (0)
Sur la même ligne de pensée stratégique, le Parti Lorrain (PL) et la Fédération Démocratique Alsacienne (FDA) se sont dernièrement rapprochés, afin de constituer une liste d’initiative citoyenne indépendante des partis parisiens pour les prochaines élections régionales qui auront lieu en décembre 2015.
Lancée il y a quelques semaines, la FDA regroupe sous les mêmes couleurs plusieurs entités régionales alsaciennes à l’image de Rot un Wiss, des Alsaciennes Unies, d’Elsassland ou encore du parti régionaliste Unser Land. Créé en 2010, le PL sert et défend quant à lui les intérêts de la Lorraine et des Lorrains en œuvrant pour le développement socioéconomique et la promotion de notre région. Il entend pour cela impulser dans un idéal humaniste une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale.
L’idée de cette liste régionale est de faire respecter la démocratie, trop souvent bafouée en France depuis quelques années. Ainsi, si la démocratie avait été respectée, la fusion de la Lorraine avec l'Alsace et la Champagne-Ardenne, tout comme la folie de Bure et de ses environs, n'auraient certainement pas eu lieu. Les citoyens doivent en effet être consultés sur ces questions et ces enjeux qui les concernent directement pour les années à venir. Les décisions technocratiques et politiciennes du gouvernement parisien ne doivent pas leur être imposées.
Outre la démocratie, la liberté et les citoyens, les représentants de la liste s’engagent à respecter et à défendre l’intérêt général, les spécificités régionales (Droit Local, langues régionales, etc.), et le développement harmonieux des territoires (cadre de vie, économie, culture, environnement, écologie). Chacun de ces principes pourra ensuite être déclinés à une échelle locale selon les particularités propres à chaque territoire.
Commune à l’Alsace, à la Lorraine et à la Champagne-Ardenne, la liste doit comporter un certain nombre de représentants issus de ces trois régions selon le poids démographique de chaque département. Alors que les représentants alsaciens seront mandatés par la FDA, la partie lorraine de la liste est actuellement en cours de constitution sous l’égide du Parti Lorrain.
Afin que cette liste contre la fusion de la Lorraine puisse se positionner comme une alternative saine aux partis nationaux tels que le PS, l’UDI, l’UMP ou encore le FN, nous appelons toutes les Lorraines et les Lorrains inscrits sur les listes électorales d’une commune de Lorraine désireux de défendre leur région et la démocratie à se manifester pour soutenir cette initiative.
Toute participation à cette liste ne signifie en aucun cas que vous vous encartez à une quelconque organisation politique puisqu’il s’agit ici d’une initiative citoyenne. Des maires ruraux sans étiquette, ainsi que des responsables du milieu associatif et de la société civile nous ont déjà rejoints. Pourquoi pas vous ?
De la démocratie participative à Metz
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2012 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain ne peut s’empêcher de rire quand il entend le maire de Metz, M. Dominique Gros, se vanter de la démarche de « démocratie participative » qu’il aurait soi-disant instaurée et initiée. De telles déclarations cachent en réalité une méthode profondément scandaleuse et hypocrite du premier magistrat et de son équipe municipale, sous couvert d’un principe noble.
Les exemples des impacts du Mettis sur la place de Gaulle (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/03/13/metz-les-degats-collateraux-du-mettis/) ou à la Grange-aux-Bois (http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/11/29/mettis-precisions-sur-les-emprises-foncieres/), le projet d’aire d’accueil des gens du voyage à Magny (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/03/09/aire-daccueil-de-metz-magny-la-ville-cede-du-terrain/), ou encore les travaux de réfection de routes engagés à La Patrotte ou à Bellecroix, constituent autant d’exemples ou la consultation et la prise en compte des remarques et des commentaires des citoyens est bafouée.
Pourtant, la mise en scène est toujours la même et bien rodée. Le maire organise une réunion publique d’information sur tel ou tel projet dans tel ou tel quartier. Il se déplace généralement en personne pour présenter l’affaire, histoire de pouvoir dire qu’il fait preuve de courage politique pour affronter les questions des citoyens. Mais au bout d’une demi-heure, tout le monde comprend que la réunion d’information devant a priori prendre en compte les préoccupations et les propositions des habitants, afin d’améliorer le projet, ne sert strictement à rien, puisque tout est déjà bouclé, le maire essayant de faire croire qu’il est à l’écoute, alors qu’il impose ses idées au forceps. Alors bien entendu, cela finit toujours dans les cris et les hurlements des uns et des autres qui s’invectivent et s’injurient. Elle est belle et animée la démocratie participative à Metz !