Actualités
Parti Lorrain : un premier 5 janvier réussi !
Par Parti Lorrain | Le 06/01/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
La première édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains organisée par le Parti Lorrain le samedi 5 janvier 2013, a rassemblé une cinquantaine de personne Place Saint-Epvre, à Nancy. L’alternance entre ambiance bon enfant et instants plus solennels a contribué au succès de ces célébrations festives et populaires. Les participants et le public, venus parfois de loi, ont en effet chaleureusement accueilli la batterie-fanfare de la Renaissance de Champigneulles, invitée pour l’occasion.
Fête de la Lorraine et des Lorrains, samedi 5 janvier 2013 à Nancy (Crédits photo : Parti Lorrain)
La cérémonie, qui a duré environ une demi-heure, a été marquée par le dépôt symbolique d’une gerbe, au son de la Marche Lorraine, au pied de la statue du Duc de Lorraine René II, vainqueur de la célèbre Bataille de Nancy, et par le discours du Président du Parti Lorrain. Après avoir remercié les participants, celui-ci a rappelé la signification et les valeurs du 5 janvier et de la Fête de la Lorraine et des Lorrains (voir : http://parti-lorrain.e-monsite.com/pages/projets-et-actions/fete-nationale-des-lorrains.html), avant de revenir sur le contexte de crise socioéconomique qui frappe actuellement la Lorraine et de présenter ses vœux pour 2013 à la population.
Mouvement progressiste et démocratique, le Parti Lorrain souhaite redonner à la Lorraine la place qu’elle mérite dans le concert européen et mondial. Il entend pour cela insuffler une réforme du centralisme jacobin français vers une structure résolument moderne et fédérale. Territoire frontalier, la Lorraine pourrait alors mettre en œuvre sa propre stratégie de développement économique à l’image des Länder allemands. La montée du chômage (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/02/10/le-chomage-atteint-un-pic-historique-en-lorraine/), de la pauvreté (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/08/29/pauvrete-en-lorraine/) et de l’illettrisme (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/12/13/lillettrisme-toujours-aussi-fort-en-lorraine/), ainsi que les soubresauts du dossier Skylander (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/04/16/communique-du-groupe-ble-lorraine-sur-le-financement-du-skylander/) au sujet de la création d’une véritable filière aéronautique en Lorraine et le blocage administratif et politique de la Grande Région lui donne en tout cas raison.
A travers l’organisation de cette première Fête de la Lorraine et des Lorrains, le Parti Lorrain, jeune mouvement d’avenir créé en 2010, a réussi son premier tour de force public et son entrée sur la scène politique lorraine.
Fête de la Lorraine et des Lorrains 2013
Par Parti Lorrain | Le 02/01/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain fera revivre la Fête de la Lorraine et des Lorrains le samedi 5 janvier 2013 à partir de 15 heures, Place Saint-Epvre à Nancy. Les participants et les curieux seront accueillis dans une ambiance festive par la batterie-fanfare de la Renaissance de Champigneulles. Après plusieurs interprétations musicales, celle-ci entonnera la Marche Lorraine. Cet instant plus solennel sera ponctué par la mise en place des drapeaux lorrains et par le dépôt d’une gerbe commémorative au pied de la statue de René II, Duc de Lorraine et vainqueur de la Bataille de Nancy en 1477. Le Président du Parti Lorrain présentera alors ses vœux et ses remerciements dans un discours qui rappellera les origines et la signification du 5 janvier. La cérémonie se clôturera aux alentours de 15h30 par l’interprétation musicale de « Seven Nation Army ». Les membres du Parti Lorrain seront ensuite disponibles pour toute question et discussion.
Rappelons que la Fête de la Lorraine et des Lorrains, qui se déroule tous les 5 janvier depuis plus de 500 ans, est une des plus vieilles « Fête nationale » du monde. Celle-ci commémore avec émotion la victoire des Lorrains sur Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy le 5 janvier 1477. Ce succès assura pendant des décennies l’indépendance et la prospérité de la Lorraine en Europe.
Quelques années plus tard, René II fit élever à Saint-Nicolas-de-Port un édifice imposant pour exprimer sa reconnaissance au Saint Patron de la Lorraine. Il décida également d’organiser chaque année un défilé dans les rues de Nancy, afin de commémorer la Victoire Lorraine. Cette tradition a ancré le Patriotisme Lorrain né à la suite de la Bataille. Lors de cette journée, le Duc sortait de son palais et allait boire un verre dans une auberge aux alentours de la Grand’ rue. On gardait ensuite précieusement le verre dans lequel le Duc avait bu. Pour rappeler à tous la défaite du Téméraire, la Ville de Nancy adopta comme emblème le chardon et comme devise « non inultus premor », c’est-à-dire « nul ne s'y frotte », ou « qui s'y frotte s'y pique ».
Bien plus tard, la France fit interdire cette « Fête nationale lorraine », comme tout ce qui pouvait rappeler le souvenir d’un Etat indépendant et puissant. Face à la répression, les Lorrains délaissèrent lentement leur Fête. On l’évoquait, la célébrait parfois encore en cachette sous le couvert de la Fête des Rois Mages, mais cela ne l’empêcha pas de tomber dans l’oubli au fil du temps. Pourtant, en 1977, à l’occasion du 500ème anniversaire de la Bataille de Nancy, la Fête Nationale des Lorrains fut à nouveau célébrée. Malheureusement, ces commémorations furent immédiatement récupérées par les mouvances d’extrême droite dans le même but que Chaumont de La Galaizière.
C’est la raison pour laquelle, en vertu de ses valeurs et de ses convictions, le Parti Lorrain a décidé de redonner tout son sens à la Fête Nationale des Lorrains, de la faire revivre de manière festive et populaire, comme à l’origine, afin qu’elle redevienne la Fête de tous les Lorrains.
Le Parti Lorrain appelle donc les Lorraines et les Lorrains à célébrer leur Fête en le rejoignant et en arborant sur leurs balcons et fenêtres le drapeau lorrain. Cela constituerait le plus bel hommage à nos ancêtres qui se sont battus pour notre liberté.
Créé en janvier 2010, le Parti Lorrain (PL) se présente comme le vrai parti de la Lorraine et des Lorrains. Il fonde ses idées sur le respect de la démocratie, du progrès et de l’Europe. Par le mot progrès, le PL a la volonté de faire avancer la société dans un idéal humaniste et de développement qui rejette toute forme de racisme et de xénophobie. Il entend impulser une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale. L’idée est de mettre l’échelon territorial au cœur de la prise de décisions. La Lorraine pourra de cette manière mettre en œuvre sa propre stratégie de développement économique.
Le Parti Lorrain soutient les sidérurgistes
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2012 | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain tient une nouvelle fois à exprimer son soutien aux sidérurgistes de Hayange-Florange dans leur combat pour l’emploi et le maintien de l’industrie en Lorraine. Ses militants et sympathisants ont ainsi participé aux différentes manifestations organisées par l’Intersyndicale d’ArcelorMittal, notamment celle du 29 février à Metz pour le redémarrage des hauts-fourneaux de Hayange.
Le Parti Lorrain est également descendu dans la rue pour soutenir les salariés de l’hôpital d’Hayange et la sauvegarde d’une activité hospitalière et de chirurgie dans la vallée de la Fensch.
Le Parti Lorrain a été créé le 5 janvier 2010. Il défend les intérêts de la Lorraine et des Lorrains. Il aspire à un renforcement de la prise de décisions au niveau local et du pouvoir des Régions. Il entend par conséquent remettre ces dernières au cœur de l’action territoriale, afin de favoriser leur développement économique et social, ainsi que l’aménagement de leur territoire.
Le PL à Hayange pour défendre la sidérurgie lorraine
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2012 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
L’appel à la « ville morte » lancé par Hayange a mobilisé 1 300 manifestants, dont des membres et des sympathisants du Parti Lorrain avec drapeaux et slogans, dans les rues de la cité. Les commerçants ont baissé leur rideau de 14 à 16 heures. Des poteaux métalliques de 3 mètres de haut supportant les trois lettres géantes « SOS » ont été installés au pied de la statue de la vierge qui domine Hayange (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/07/07/patrimoine-memoire-et-histoire-a-hayange/). Chaque soir, cet appel au secours est allumé, jusqu’à la remise en route du haut-fourneau. L’espace situé juste en face du portier Patural d’ArcelorMittal a par ailleurs été rebaptisé « Place de la résistance pour le maintien de la sidérurgie en Lorraine ». Un grand moment d’émotion. Près de 1 000 sidérurgistes, sur les 3 000 que compte le site, se retrouvent en effet au chômage partiel.
Depuis 1704, date à laquelle Jean-Martin Wendel acheta la forge d’Hayange, la vallée est passée par toutes les phases, de la splendeur à la décadence. En 1968, il y avait plus de 10 000 sidérurgistes à l’usine de Florange. En quelques années, la population de la commune d’Hayange a vieilli et est passée de 22 000 habitants à moins de 16 000 aujourd’hui. Les jeunes vont désormais chercher du travail au Luxembourg.
La réforme des intercommunalités manque d’ambition dans le Sillon lorrain
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2012 | Dans Opinion | Commentaires (0)
En Moselle, le préfet présente une carte découpée en 27 intercommunalités contre 38 aujourd’hui. Il n’y aura malheureusement pas de Grand Metz (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/03/27/un-grand-metz-pour-renouer-avec-lhistoire/), même si c’est ce vers quoi il faut tendre à terme. Par conséquent, circulez, y’a rien à voir.
Le représentant de l’Etat français propose ainsi de greffer à Metz-Métropole les communautés de communes du Val de Moselle et du Val Saint-Pierre, plus les communes de Coincy, qui est quand même limitrophe de Metz, et de Montoy-Flanville. Un scénario minimal qui formerait un ensemble de 56 communes pour 241 000 habitants, mais qui a néanmoins quelques intérêts pour Metz-Métropole. En effet, l’agglomération pourra gérer beaucoup plus facilement la zone commerciale Actisud (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2010/02/16/le-geant-actisud/), qui est située à moitié sur le territoire du Val de Moselle, ainsi que la zone hospitalière de Mercy (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/06/18/mercy-accueillera-un-pole-innovation-sante/), dont une partie se trouve sur le ban communal de Peltre qui appartient au Val Saint-Pierre. Cela dit, le préfet prive Metz-Métropole de toute extension au Nord, terre d’emplois et de recettes fiscales. C’est pourtant ici que se joue l’avenir de l’agglomération. Au contraire, il propose de créer au Nord une grande intercommunalité allant de Hagondange à Pange, des communes qui n’ont strictement rien en commun. Ce « croissant » de 46 communes encerclerait Metz-Métropole du Nord à l’Est. Enfin, dans le Sud messin, le préfet suggère la fusion des communautés de communes du Vernois, de l’Aéroport et de Rémilly. Un scénario que de nombreux élus du secteur réclamaient et qui devrait donc logiquement aboutir.
Pour ce qui est du Pays Messin dans son ensemble, les propositions du préfet sont donc insuffisantes et minimalistes (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/02/20/pour-la-creation-dun-grand-metz/). Elles manquent singulièrement d’ambition, alors même que l’agglomération messine est sous-structurée par rapport à celles de Nancy et de Strasbourg. La fonction métropolitaine de Metz doit être exacerbée pour que la ville puisse poursuivre son développement et rayonner sur la scène européenne. C’est toute la Lorraine qui est perdante, car elle a besoin de pôles métropolitains forts.
Dans le Thionvillois, le préfet souhaite le maintien des deux communautés d’agglomération dans leurs périmètres actuels. Il se contente juste de proposer la fusion des communautés de communes des Trois Frontières et de Cattenom « pour permettre un meilleur partage des richesses ». Même prudence dans l’arrondissement de Forbach, où il estime que le rapprochement entre Freyming et Forbach « est prématuré », alors même qu’une fusion serait logique.
En Meurthe-et-Moselle, on passerait de 37 communautés de communes à 20.
Ici aussi, la Communauté Urbaine du Grand Nancy (CUGN), riche de 350 000 habitants, attendra. Le préfet a en effet fait marche arrière en raison des oppositions d’élus. C’est pourquoi la CUGN récupérerait juste Ville-en-Vermois et Lupcourt.
Le secteur de Pont-à-Mousson serait quant à lui renforcé pour compter près de 50 000 habitants. A la Communauté de Communes du Pays de Pont-à-Mousson s’ajouteraient celles du Froidmont, de Seille-et-Mauchère, des Vals de Moselle et de l’Esch et du Grand Valmont, mais aussi les communes de Pagny-sur-Moselle, Vandières, Villers-sous-Prény, Bratte, Moivrons, Villers-lès-Moivrons et Martincourt.
Par ailleurs, dans le Pays-Haut, Longwy deviendrait le centre d’une nouvelle entité de plus de 75 500 habitants issue de la fusion de la Communauté de Communes de Longuyon avec celles des Deux Rivières et de l’agglomération de Longwy. Les communes isolées de Villers-la-Montagne, Tiercelet et Fillières renforceraient l’ensemble, tout comme celles de Boismont et de Brehain-la-Ville qui sortiraient de leur communauté de communes actuelles. Juste en dessous seraient constituées une intercommunalité de 20 506 habitants formée du Pays Audunois et de l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale du bassin de Landres, ainsi qu’une communauté de communes de 54 224 habitants regroupant celles du Pays de Briey, du Pays de l’Orne, du Jarnisy et des communes prospères de Saint-Ail et de Batilly.
Dans le Toulois, le préfet est revenu sur sa proposition de fusionner la Communauté de Communes du Toulois avec celles de la Hazelle et du Massif de Haye, deux structures mitoyennes réputées les plus aisées en raison de leurs importantes zones d’activités. Si bien qu’au lieu d’être réunifié et rééquilibré, le Toulois est encore plus affaibli du fait de divergences politiciennes. A défaut de s’agrandir à l’Est, la Communauté de Communes du Toulois s’allongerait donc vers le Nord avec l’arrivée des Côtes en Haye, un territoire rural.
En conclusion, le Parti Lorrain constate une fois de plus que la défense des petits intérêts locaux et des postes de présidents, de vice-présidents, etc., soit une somme d’intérêts particuliers, l’emporte sur l'intérêt général. Dans bien des secteurs, les préfets ne jouent pas leur rôle. Il faudra attendre 6 ans pour avoir une nouvelle refonte de la carte des intercommunalités.