Opinion
Fusion des régions : pour une grande Lorraine !
Par Parti Lorrain | Le 17/01/2014 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Suite aux annonces et aux intentions de certains irresponsables politiques français de réduire le nombre de régions, nous entendons et lisons çà et là des hypothèses et des solutions envisagées toutes aussi stupides les unes que les autres au sujet de la Lorraine. Par exemple, certains évoquent la possibilité de fusionner la Lorraine avec l’Alsace, d’autres avec la Champagne-Ardenne, voire même avec la Franche-Comté ! Pire, un démantèlement de la Lorraine entre Champagne et Alsace est parfois avancé !
Certes, ces visions réductrices résultent pour la plupart de technocrates parisiens complètement déconnectés de la réalité, qui, aussi coincés dans leur bureau que dans leur esprit, estiment qu’il est nettement plus facile de taper sur les collectivités territoriales que de remettre en cause leur propre fonctionnement et leur administration jacobine. Mais non d’une pipe soyons ambitieux ! On reproche trop souvent, et à juste titre il faut bien l’avouer, aux Lorrains ne pas avoir assez d’ambitions, d’être trop timorés. Eh bien c’est l’occasion de prouver le contraire, d’être créatifs et imaginatifs, de réfléchir et de se poser les bonnes questions sans tomber dans la facilité des raisonnements prémâchés ! Ainsi pourquoi vouloir absolument limiter et réduire la Lorraine à ce qu’elle n’est pas ?
C’est la raison pour laquelle, nous, nous proposons de faire de ces annonces à la con une opportunité. Comment ? En profitant tout simplement de l’occasion pour récupérer par fusion des territoires qui nous appartiennent de droit et qui sont aujourd’hui en Alsace ou en Champagne. A commencer par exemple, et pour ne citer que ceux-là : La Mothe et le Bassigny, l’Alsace Bossue, plusieurs vallées vosgiennes qui se sont également perdues en Alsace, ainsi qu’un bout des Ardennes. L’idée est de reconstituer une grande Lorraine, forte, puissante et capable de retrouver la place qui est la sienne en Europe.
Soyons fiers de notre région, de notre histoire et de notre culture ! Les Lorrains doivent maintenant arrêter de subir les restructurations en tout genre et s’affirmer une fois pour toute !
Disparition de l’étang de Joudreville
Par Parti Lorrain | Le 11/12/2013 | Dans Opinion | Commentaires (1)
La disparition de l’étang des mineurs de Joudreville, en Meurthe-et-Moselle, est malheureusement devenue une réalité, faute d’existence légale.
Propriétaire de ce magnifique espace de plus de sept hectares, la Fédération Départementale de Pêche a commencé à le vider. Il sera bientôt à sec. Les poissons commencent déjà à remonter à la surface, cherchant désespérément une échappatoire. Un spectacle aussi honteux qu’horrible à l’heure où nous sommes bombardés de messages écologiques et où le fumeux Grenelle de l’environnement est censé orienter l’action humaine. C’est au contraire la terrible mécanique métallique d’une pelleteuse qui fait son œuvre en dégageant un bras de vidange dans lequel se déverse l’étang.
Créé au début des années 1950, ce petit paradis, qui accueillait chaque été des centaines de pêcheurs venus d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas, n’existera bientôt plus. La seule possibilité de le sauver aurait été de plaider devant l’Etat français le principe d’antériorité pour qu’il daigne bien reconnaître son existence. Mais les documents de 1954 qui ont été présentés n’ont pas été retenus comme pièces recevables par la préfecture.
Cette brutale et lamentable disparition deviendra définitive en juin lorsque le barrage et les ouvrages bétonnés du bassin seront détruits. Ce gâchis pourrait au mieux devenir une zone humide, colonisée par de nouvelles espèces.
Le projet de canal Saône-Moselle enterré
Par Parti Lorrain | Le 06/12/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le projet de canal Saône-Moselle, avec un éventuel barreau vers le Rhin, a été repoussé au-delà de 2050 par la Commission Mobilité 21 dans son programme d’investissements sur 10 ans. Cette décision diligentée par Paris et appliquée par la préfecture suspend de facto la procédure de débat public et les études préalablement engagées. Ces dernières étaient pourtant poussées. Elles ont été menées par VNF (Voies Navigables de France), maître d’ouvrage du projet. Elles devaient conduire au débat public en 2012, comme le prévoyait la loi sur le Grenelle de l’environnement 1 de 2009. Le projet fait par ailleurs l’objet d’un très large consensus dans les territoires concernés, c’est-à-dire aussi bien en Lorraine, qu’en Bourgogne, en Alsace, en Franche-Comté ou encore en Rhône-Alpes, ainsi que chez les principaux acteurs du fluvial.
La Commission Mobilité 21 a également motivé sa décision par l’état des finances publiques et le coût des réseaux actuels à entretenir. Il va être difficile de conduire les études jusqu’à leur terme, d’autant plus avec la suspension de l’écotaxe et la remise à plat de la fiscalité.
La Lorraine est une nouvelle fois mise sur la touche. Comme d’habitude.
Ecotaxe : de la Bretagne à la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 10/11/2013 | Dans Opinion | Commentaires (2)
Si elle est un jour appliquée malgré sa suspension, l’écotaxe ne le sera pas de la même manière partout en France, certains territoires bénéficiant d’ores et déjà de régimes dérogatoires.
Ce nouvel impôt sur les camions de plus de 3,5 tonnes, qui concerne les entreprises de transports étrangères et françaises, est en effet à géographie variable. Le législateur a ainsi octroyé un abattement de 30 % pour certaines régions et quelques départements en raison de leur « éloignement des grandes unités urbaines européennes de plus d’un million d’habitants ». La liste de ces heureux élus a été fixée par décret en 2009. On y retrouve évidemment les régions Aquitaine, Bretagne et Midi-Pyrénées, ainsi que les départements de l’Aveyron, du Finistère, du Gers, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et du Tarn.
La Bretagne se distingue plus particulièrement de ce groupe puisque les autoroutes y sont gratuites et parce que les élus locaux y ont toujours exercé un fort lobbying pour préserver cette exception. Si bien que le taux de la Taxe Poids Lourds (TPL) y serait réduit non pas de 30 % mais de 50 % ! Par contre, les 1 200 sociétés de transports de marchandises lorraines devraient quant à elles payer plein pot, tout comme celles du Limousin, de Poitou-Charentes ou encore de Corse. Soit autant de régions reconnues pour le chaos qui y règne.
De leurs côtés, les parlementaires bretons, toutes tendances confondues, savent se mobiliser sur tous les grands sujets. Une union sacrée que les élus lorrains ne daignent pas s’inspirer. Alors que la plupart des sénateurs lorrains défendent uniquement (et encore) leur département, les élus bretons défendent activement et unanimement toute leur région.
Il est grand temps de remettre de l’ordre et du bon sens en Lorraine. C’est à ce moment-là que la Parti Lorrain intervient.
Un Pacte Lorrain aussi optimiste que spéculatif
Par Parti Lorrain | Le 25/09/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le premier ministre français et le président du Conseil Régional de Lorraine ont dernièrement parachevé un « Pacte Lorrain » qui les engage à verser respectivement 150 millions d’euros, soit 300 millions d’euros au total, entre 2014 et 2016. Les deux complices espèrent un investissement des entreprises conséquent, afin de porter le montant à 1,3 milliards d’euros. L’objectif est de financer 60 projets à travers trois labels, dont le plus emblématique est la « Vallée européenne des matériaux » qui doit fédérer les laboratoires, les écoles d’ingénieur et les entreprises. Certains pensent également que le Pacte permettra de fixer dans la région les ingénieurs formés en Lorraine, qui représentent 10 % des effectifs français.
Le Parti Lorrain estime, lui, qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un énième pseudo plan pour « sauver la Lorraine », un simple effet d’annonce, un tour de passe-passe politique. En effet, la France s’engage à financer moins de 10 % du montant total escompté du « Pacte », alors que, parallèlement, elle s’apprête à prendre en charge 35 % d’un plan industriel en Ile-de-France. Pire, les 150 millions d’euros de l’Etat avait déjà été promis dans le cadre du financement du feu Projet ULCOS. La Lorraine n’a donc gagné pas un euro de plus.
En conclusion, ce « Pacte » ne constitue qu’une opération de communication pour préparer le retour de Hollande à Hayange-Florange suite au fiasco et à la fermeture définitive des hauts-fourneaux (voir : http://forumdeslorrains.forumactif.com/t1479p30-siderurgie-arcelormittal-sacrifie-la-filiere-liquide-lorraine-sur-lautel-des-profits) et sauver ce qui peut l’être encore du bilan plus que médiocre du président socialiste du Conseil Régional de Lorraine.