politique
Non à la politique politicienne et à la fusion de la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 31/12/2014 | Dans Opinion | Commentaires (0)
La motion du groupe d’opposition « socialiste et républicain » au Conseil Général de la Moselle aurait dû recueillir l’assentiment des élus de tout bord. En effet, cette dernière demandait la suppression de l’amendement voté à l’Assemblée nationale française désignant, sans débat ni concertation, Strasbourg comme capitale de la grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Il n’en fut bien évidemment rien, puisque la majorité UDI-UMP départementale l’a refusée en bloc, y compris les soi-disant Messins Nathalie Griesbeck et Denis Jacquat. Ce dernier, absent, avait laissé une procuration.
Pourtant, la perte du statut de capitale régionale serait une nouvelle catastrophe économique et sociale pour Metz après les iniques et odieuses restructurations militaires et le scandale d’Ecomouv’. Depuis l’imposition autoritaire de la nouvelle capitale, le président du Conseil Général de la Moselle, Patrick Weiten, apparaît gêné. Au début du mois de décembre, celui-ci ne s’était déjà pas associé à plusieurs élus de l’Est de la France pour contester ce Diktat de Paris. A l’instar de bien d’autres de ses collègues, il semble en effet préférer pratiquer de la politique politicienne. Pour ces gens-là, éloignés de la froide réalité quotidienne que nous connaissons et que nous subissons tous en ces temps durs, défendre Metz reviendrait étroitement à défendre son maire socialiste, qui était d’ailleurs également étrangement absent au moment du débat. Cela reviendrait de la même manière à défendre le président socialiste du Conseil Régional de Lorraine, Jean-Pierre Masseret, ainsi qu’à faire du tort au président UMP du Conseil Régional d’Alsace, Philippe Richert, proche de Weiten. Si bien entendu, ni le maire de Metz ni le président du Conseil Régional de Lorraine ne méritent d’être défendus, tant leurs choix et leur inaction sont contestables, nous ne pouvons néanmoins admettre une telle caricature et un tel raisonnement.
Face à ces calculs politiciens si réducteurs, face à cette réalité navrante au regard de l‘intérêt général, devenue pourtant si banale, et face à la faiblesse et à l’incapacité des élus lorrains de tout bord à défendre la Lorraine et les Lorrains, il convient d’agir au plus vite. C’est la raison pour laquelle, opposé à toute fusion de la Lorraine depuis le début et prônant une politique du bon sens proche des gens et des territoires, le Groupe BLE Lorraine, avec l'appui du Parti Lorrain, a décidé, à l’appel de nombreux citoyens réclamant plus de justice et de moralité, de prendre le leadership de la révolte en Lorraine. Il est temps de dire non à tout ce gâchis politique, industriel, économique et social, qui nous empoisonne depuis des décennies. Il est temps de dire non à la fusion de la Lorraine et à sa disparition en tant qu’entité administrative.
Rendez-vous le 10 janvier 2015 à 15h Place Saint-Epvre à Nancy pour dire NON à la fusion lors de la Fête de la Lorraine et des Lorrains.
Ensemble nous résisterons. Ensemble nous réussirons.
Le maire de Metz lâche le Moselle Open
Par Parti Lorrain | Le 31/12/2014 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le patron du tournoi international n’en revient toujours pas. Dominique Gros, maire de Metz, a décidé de supprimer la subvention de 240 000 euros accordée par la Ville pour organiser le Moselle Open. Si bien que ce dernier est aujourd’hui menacé et risque de voler sous d’autres cieux.
Le nom de Metz était encore récemment affiché au milieu de 61 autres villes du monde lors des derniers Masters de Londres. Il pourrait ne plus l’être dans deux ans. Si l’édition 2015 du Moselle Open se tiendra bien encore à Metz, rien n’est plus incertain pour 2016. Dominique Gros a en effet eu l’idée lumineuse de lui sucrer 8 % de son budget, alors qu’il avait tout fait il y a quelques mois pour que l’épreuve, un temps décentralisée à Metz Expo, revienne dans l’antre des Arènes, après que l’union sacrée des collectivités territoriales avait été décrétée pour sauver le tournoi.
Au-delà des considérations et des préférences du socialiste pour le sport de masse et plus qu’un simple coup d’épée dans le dos assené dans un contexte budgétaire pas évident, cette décision résulte avant tout d’un choix politicien. Un caprice adressé en retour à Patrick Weiten, président du Conseil Général de la Moselle, après que celui-ci se soit retiré du financement du futur Centre des Congrès de Metz. La décision du président du CG 57 était elle-même motivée en filigrane par l’abandon du maire de Metz de l’accueil de l’Euro 2016 de football et de la rénovation du Stade Saint-Symphorien.
Au final, toute une ville, un territoire et une région pâtissent de l’égo, de l’égoïsme et de l’intérêt personnel de deux enfants aux cheveux grisonnants (ou de leur absence pour l’un).
Le Parti Lorrain rappelle que le Moselle Open est un évènement formidable qui permet à la ville de Metz d’être reconnue et citée partout des milliers de fois. Le tournoi a en effet un impact médiatique et une visibilité considérables. Il bénéficie par exemple de 30 heures de retransmission à la télévision et à la radio dans 60 pays. Il créé de l’animation dans les écoles et les quartiers de la ville. Des centaines d’enfants sont invités chaque année à assister aux matchs, à jouer au tennis et à rencontrer des stars. Les retombées économiques sont enfin non négligeables pour l’économie locale. 70 % du budget de la manifestation y est ainsi directement réinjecté. Près de 3 000 entreprises lorraines se côtoient et se croisent dans les gradins et les coursives. 200 intérimaires, 5 permanents et 350 employés travaillent dans l’hôtellerie-restauration durant les dix jours de l’épreuve.
Et vous voulez priver Metz, la Moselle et la Lorraine de toute cette manne ?
Ecotaxe : de la Bretagne à la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 10/11/2013 | Dans Opinion | Commentaires (2)
Si elle est un jour appliquée malgré sa suspension, l’écotaxe ne le sera pas de la même manière partout en France, certains territoires bénéficiant d’ores et déjà de régimes dérogatoires.
Ce nouvel impôt sur les camions de plus de 3,5 tonnes, qui concerne les entreprises de transports étrangères et françaises, est en effet à géographie variable. Le législateur a ainsi octroyé un abattement de 30 % pour certaines régions et quelques départements en raison de leur « éloignement des grandes unités urbaines européennes de plus d’un million d’habitants ». La liste de ces heureux élus a été fixée par décret en 2009. On y retrouve évidemment les régions Aquitaine, Bretagne et Midi-Pyrénées, ainsi que les départements de l’Aveyron, du Finistère, du Gers, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et du Tarn.
La Bretagne se distingue plus particulièrement de ce groupe puisque les autoroutes y sont gratuites et parce que les élus locaux y ont toujours exercé un fort lobbying pour préserver cette exception. Si bien que le taux de la Taxe Poids Lourds (TPL) y serait réduit non pas de 30 % mais de 50 % ! Par contre, les 1 200 sociétés de transports de marchandises lorraines devraient quant à elles payer plein pot, tout comme celles du Limousin, de Poitou-Charentes ou encore de Corse. Soit autant de régions reconnues pour le chaos qui y règne.
De leurs côtés, les parlementaires bretons, toutes tendances confondues, savent se mobiliser sur tous les grands sujets. Une union sacrée que les élus lorrains ne daignent pas s’inspirer. Alors que la plupart des sénateurs lorrains défendent uniquement (et encore) leur département, les élus bretons défendent activement et unanimement toute leur région.
Il est grand temps de remettre de l’ordre et du bon sens en Lorraine. C’est à ce moment-là que la Parti Lorrain intervient.