PL
Un Pacte Lorrain aussi optimiste que spéculatif
Par Parti Lorrain | Le 25/09/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le premier ministre français et le président du Conseil Régional de Lorraine ont dernièrement parachevé un « Pacte Lorrain » qui les engage à verser respectivement 150 millions d’euros, soit 300 millions d’euros au total, entre 2014 et 2016. Les deux complices espèrent un investissement des entreprises conséquent, afin de porter le montant à 1,3 milliards d’euros. L’objectif est de financer 60 projets à travers trois labels, dont le plus emblématique est la « Vallée européenne des matériaux » qui doit fédérer les laboratoires, les écoles d’ingénieur et les entreprises. Certains pensent également que le Pacte permettra de fixer dans la région les ingénieurs formés en Lorraine, qui représentent 10 % des effectifs français.
Le Parti Lorrain estime, lui, qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’un énième pseudo plan pour « sauver la Lorraine », un simple effet d’annonce, un tour de passe-passe politique. En effet, la France s’engage à financer moins de 10 % du montant total escompté du « Pacte », alors que, parallèlement, elle s’apprête à prendre en charge 35 % d’un plan industriel en Ile-de-France. Pire, les 150 millions d’euros de l’Etat avait déjà été promis dans le cadre du financement du feu Projet ULCOS. La Lorraine n’a donc gagné pas un euro de plus.
En conclusion, ce « Pacte » ne constitue qu’une opération de communication pour préparer le retour de Hollande à Hayange-Florange suite au fiasco et à la fermeture définitive des hauts-fourneaux (voir : http://forumdeslorrains.forumactif.com/t1479p30-siderurgie-arcelormittal-sacrifie-la-filiere-liquide-lorraine-sur-lautel-des-profits) et sauver ce qui peut l’être encore du bilan plus que médiocre du président socialiste du Conseil Régional de Lorraine.
Contre les éoliennes près du Château de Malbrouck !
Par Parti Lorrain | Le 02/08/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Land de Sarre n’entend pas stopper le projet d’éoliennes géantes porté sur son territoire par l’entreprise allemande VSE, à proximité immédiate du Château de Malbrouck, à Manderen. Le permis de construire a été accordé. Les travaux de terrassement ont commencé. Des dizaines d’hectares ont été déboisés. La mise en exploitation est programmée pour début décembre !
Le Château de Malbrouck, en Moselle, pourrait d’ici la fin de l’année être défiguré par des éoliennes allemandes (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
Le projet concerne l’installation de 7 éoliennes de près de 230 mètres de haut. Deux d’entre elles seront érigées dans l’alignement direct et à seulement 1,2 km du Château de Malbrouck, site touristique emblématique de Lorraine classé aux Monuments Historiques. Outre les nuisances sonores évidentes, évaluées à 35 décibels sans vent pour ce genre d’équipements, ces éoliennes auront un impact visuel énorme qui entachera irrémédiablement le décor de carte postale du château.
Les autorités françaises ont dernièrement affirmé qu’elles n’avaient pas été informées de ce projet. Le Land de Sarre a de son côté retoqué qu’un dossier d’information a été envoyé au mois de mars à la préfecture de la Moselle. Un couac énorme que dénonce à virulence le Parti Lorrain. La gestion de cette affaire transfrontalière, qui met en péril le cadre d’un monument phare du patrimoine lorrain, est en effet plus que lamentable.
D’autant plus que lors de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, célébré le 22 janvier 2013, les gouvernements français et allemand avaient appelé de leurs vœux « à réussir la transition énergétique et écologique dans [les] deux pays et à travailler ensemble au déploiement des énergies renouvelables ». Or rien dans les textes et dans les accords entre Etats ne permet de s’immiscer dans les affaires d’Outre-Rhin. En effet, l’Allemagne n’a toujours pas retranscrit dans sa législation la convention internationale Espoo de 1997. Celle-ci impose des études d’impact sur l’environnement entre pays frontaliers avant d’autoriser une activité sur son territoire. De son côté, la France l’a bien intégrée au Code de l’Environnement. C’est la raison pour laquelle la commune allemande de Merzig a pu se prononcer contre un projet éolien côté lorrain, à Ritzing, Waldwisse et Launstroff, dans le paysage des Menhirs de l’Europe (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/12/19/des-menhirs-de-launstroff/). Si Ritzing a finalement été écarté de ce projet, deux éoliennes ont été rognées de 69 mètres en raison cette fois … de la proximité du Château de Malbrouck !
Stop aux déchets radioactifs à Bure !
Par Parti Lorrain | Le 16/07/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain (PL) est officiellement contre le projet d’enfouissement des déchets nucléaires français à Bure.
Le PL considère en effet que l’implantation de tels déchets dans notre belle province est une véritable injure faite à la Lorraine et aux Lorrains. Nous ne pouvons tolérer que cette dernière soit assimilée à la poubelle radioactive de la France.
Ce projet d’enfouissement a vu le jour en Lorraine, plus précisément aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne, dans un endroit vide, pauvre et déshérité, où la population est moins revendicatrice et plus disciplinée. Bien entendu, les représentants des partis dominants, au lieu de défendre et de promouvoir leur territoire, sont justes bons à toucher leurs indemnités parlementaires.
Nous, nous nous opposons farouchement à l’enfouissement des déchets radioactifs français pour des millions d’années en Lorraine. Ce projet n’apporte pas la fiabilité technique et technologique escomptée. L’ANDRA achète les consciences des élus et des habitants des villages concernés en leur promettant monts et merveilles (salles des fêtes, parking, nouvelle école, chèques pour l’embellissement des villages, etc.). Toutes ces compensations sont dérisoires au regard du préjudice à venir. Elles deviendront rapidement inutiles quand l’ensemble de la zone se sera vidée de sa population. En effet, personne ne souhaite vivre au-dessus d’une gigantesque poubelle nucléaire, encore moins des couples avec des enfants. Par conséquent, le projet, qui répond au doux nom marketing de « Cigéo », constitue un obstacle sérieux au développement économique et humain de la Lorraine, ainsi qu’à son image. Il ne doit en aucune manière constituer une voie de reconversion industrielle.
La Lorraine contribue déjà énormément à l’effort de la France en termes d’énergie nucléaire. Elle accueille l’une des plus importantes centrales nucléaires de France à Cattenom, ce qui occasionne d’ailleurs ponctuellement des crispations avec nos voisins belges, luxembourgeois et allemands. Dans ces conditions, pour quelle raison devrions-nous encore nous voir imposer ce cimetière atomique ?
N’oublions pas enfin que la France commet impunément en Lorraine un déni de démocratie. En effet, la pétition contre l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure, qui a été signée par plus de 60 000 citoyens, a tout bonnement été balayée d’un revers de la main par Paris. Cette décision honteuse signifie que le fameux pays des droits de l’homme entend imposer ce projet d’enfouissement contre la volonté du peuple.
Par conséquent, le Parti Lorrain s’élève contre ce projet et contre tous les soi-disant « représentants de la chose publique » qui ont bradé notre province pour un plat de lentilles.
Transports en Lorraine : l’avis du Parti Lorrain
Par Parti Lorrain | Le 16/05/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La mission « Mobilité 21 » est chargée de faire une refonte du SNIT (Schéma National des Infrastructures de Transports) et d’en dégager les projets prioritaires. Dans toutes les régions, les élus aiguisent leurs arguments pour défendre leurs projets respectifs. En Lorraine, trois projets prioritaires ont été définis : la mise à 2x3 voies de l’A 31 avec péage si l’Etat français ne veut pas participer au financement, le raccordement ferroviaire Sud avec le TGV Rhin-Rhône (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/02/28/desenclaver-la-lorraine-ferroviaire-vers-le-sud/) via la création d’un barreau LGV Villersexel-Lure et l’électrification de la ligne Epinal-Belfort, ainsi que le projet de canal à grand gabarit Saône-Moselle (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2009/12/03/le-canal-saone-moselle-doit-se-faire/).
La position du Parti Lorrain a toujours été très claire sur ce sujet.
Concernant le volet routier, nous sommes pour une mise à 2x3 voies de l’A 31 entre Toul, Nancy et Metz et sur l’axe Diddenowen (Thionville)-Luxembourg, ainsi que pour une mise à 2x4 voies entre Metz et Richemont. Nous sommes totalement opposés à la mise en place de péage sur cette autoroute, de même que sur l’A 32 que nous réclamons en plus de l’aménagement de l’A 31. D’ailleurs, en ce qui concerne ce nouvel axe, nous avions déjà proposé un tracé alternatif plus respectueux des territoires avec l’aménagement des routes départementales RD 913 et RD 955 entre Metz et Nancy (voir : http://s3.e-monsite.com/2010/11/04/13030527synthese-saturation-des-grands-eurocorridors-pdf.pdf). Ce tracé présente également l’avantage de desservir directement notre aéroport régional. Nous soutenons également la création d’un barreau Toul-Dieulouard entièrement gratuit qui passerait par l’aménagement de la RD 611 existante. S’agissant du contournement de Diddenowen, nous refusons catégoriquement la saignée de Florange et de l’agglomération Thionvilloise. Nous recommandons au contraire un contournement Est s’appuyant sur la rocade de Yutz prolongée au Nord jusqu’à l’A 31.
Le Parti Lorrain est source de propositions en termes d'infrastructures de transports
Au niveau ferroviaire, nous exigeons l’aménagement d’une branche Nord au TGV Rhin-Rhône. Dans cette optique, nous soutenons la création du barreau LGV Villersexel-Lure. L’idéal serait même de le prolonger jusqu’au Sud d’Epinal. Les TGV emprunteraient ensuite la voie ferrée classique entre Epinal et Saint-Nicolas-de-Port. Par ailleurs, entre Saint-Nicolas-de-Port et la frontière luxembourgeoise, nous préconisons la construction d’une nouvelle grande infrastructure ferroviaire composée de quatre voies : deux voies centrales LGV avec 4 arrêts (Nancy, Aéroport MNL, Metz, Diddenowen et Luxembourg-Ville si les Luxembourgeois poursuivent la ligne) et de chaque côté deux voies ferrées classiques avec de nombreux arrêts pour irriguer l’Est du Sillon Mosellan (Bouxières-aux-Chênes, Leyr/Moivrons, Jeandelaincourt, Nomeny, Saint-Jure, Aéroport MNL, Verny, Pouilly/Fleury, Magny/Peltre, Metz Technopole, Metz-Borny, Ennery, Bousse/Rurange-lès-Thionville, Guenange, Bertrange, Illange, Yutz, Roussy-le-Village/Breistroff-la-Grande, Hagen/Basse-Rentgen et Luxembourg). L’idée est donc de créer une seconde voie ferrée dans le Sillon Mosellan sur la rive droite de la Moselle et de la jumeler avec la branche Nord du TGV Rhin-Rhône qui servirait de RER-Express entre Nancy, Metz, Diddenowen et Luxembourg. Le but est de contribuer au développement de notre aéroport en le connectant cette fois directement au réseau ferré TGV-TER grâce à cette nouvelle grande magistrale.
Pour ce qui est du fluvial, le Parti Lorrain soutient la connexion des grands ports de la Mer du Nord à la Méditerranée par le canal Saône-Moselle.
Enfin, concernant l’aérien, la connexion de notre aéroport aux grands axes de transport que seront la seconde voie ferrée TER Lorraine Nancy-Metz- Diddenowen-Luxembourg, la LGV Rhin-Rhône branche Nord et l’autoroute A 32 (tracé rive Est) devrait enfin permettre à cette infrastructure de sortir de son isolement et se développer comme il se doit.
Le Parti Lorrain soutient les sidérurgistes
Par Parti Lorrain | Le 22/08/2012 | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain tient une nouvelle fois à exprimer son soutien aux sidérurgistes de Hayange-Florange dans leur combat pour l’emploi et le maintien de l’industrie en Lorraine. Ses militants et sympathisants ont ainsi participé aux différentes manifestations organisées par l’Intersyndicale d’ArcelorMittal, notamment celle du 29 février à Metz pour le redémarrage des hauts-fourneaux de Hayange.
Le Parti Lorrain est également descendu dans la rue pour soutenir les salariés de l’hôpital d’Hayange et la sauvegarde d’une activité hospitalière et de chirurgie dans la vallée de la Fensch.
Le Parti Lorrain a été créé le 5 janvier 2010. Il défend les intérêts de la Lorraine et des Lorrains. Il aspire à un renforcement de la prise de décisions au niveau local et du pouvoir des Régions. Il entend par conséquent remettre ces dernières au cœur de l’action territoriale, afin de favoriser leur développement économique et social, ainsi que l’aménagement de leur territoire.