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Le sénat dit non à la ratification de la Charte européenne des langues régionales
Par Parti Lorrain | Le 28/10/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le sénat à majorité de droite a enterré mardi, à quelques semaines des élections régionales des 6 et 13 décembre, le projet de loi de ratification de la Charte européenne des langues régionales. Ce rejet compromet l’organisation d’un congrès pour l’adoption de cette réforme constitutionnelle. Il décrédibilise une fois de plus la France sur la scène internationale. Il constitue par ailleurs une véritable injure à celles et ceux pour qui ces langues sont une part d’eux-mêmes.
Manifestation en faveur des langues régionales de Lorraine à Metz (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
La Charte européenne des langues régionales engage les Etats signataires à reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu’expression de la richesse culturelle. Elle a été signée par la France en 1999. Sa ratification avait été promise par François Hollande durant sa campagne présidentielle en 2012.
Rappelons que pour être adoptée, une telle réforme constitutionnelle nécessite une majorité des trois cinquièmes des députés et des sénateurs réunis en congrès au château de Versailles après avoir été adoptée par les deux chambres.
Troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains : pour dire NON à la fusion de la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 08/04/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Après le succès des deux premières éditions, marquées notamment par la prestation de la compagnie de l’Alérion Médiéval en 2014, qui avait transporté les visiteurs dans l’ambiance de la Bataille de Nancy grâce à différentes manœuvres de piquiers et des démonstrations de combats à l’épée et de tirs d’arquebuses, la Fête de la Lorraine et des Lorrains revient :
Samedi 11 avril 2015 à 15h00, Place Saint-Epvre à Nancy.
Initialement prévue le samedi 10 janvier 2015, la Fête de la Lorraine et des Lorrains avait malheureusement dû être reprogrammée en raison des attentats du début de l’année.
La Fête nationale de la Lorraine, qui se déroule depuis plus de 500 ans, est l’une des plus anciennes « Fêtes nationales » du monde. Elle commémore avec force et émotion la victoire des Lorrains sur les troupes de Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy, le 5 janvier 1477. Ce succès assura pendant des décennies l’indépendance et la prospérité de la Lorraine en Europe.
Depuis plusieurs années, le Parti Lorrain (PL) ressuscite la Fête de la Lorraine de manière festive et populaire.
Programme :
15h : Accueil du public et des participants
15h15 : Discours introductif du Président du Parti Lorrain pour rappeler le sens de la manifestation
15h30 : Dépôt d'une gerbe devant la statue équestre du Duc Réné II
15h35 : Discours du Président du Parti Lorrain sur la fusion de la Lorraine
15h45-16h15 : Discours des présidents de la Fédération Démocratique Alsacienne et du Mouvement Franche-Comté
16h15-17h15: Rassemblement anti-fusion et échange avec le public et les participants.
A noter que suite à la signature d’une alliance stratégique le mardi 10 mars 2015 à Mulhouse entre la Fédération Démocratique Alsacienne (FDA), le Mouvement Franche-Comté et le Parti Lorrain, les présidents de la FDA et du Mouvement Franche-Comté seront présents.
Tous unis contre la fusion !
Les cérémonies prendront cette année un caractère particulier, marqué par le contexte de la fusion annoncée de la Lorraine avec l’Alsace et la Champagne-Ardenne. La troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains sera en effet l’occasion pour les Lorrains d’exprimer leur rejet de cette fusion improvisée en catimini sur un coin de table de l’Elysée à Paris et synonyme de la disparition de notre région en tant qu’entité administrative.
Le Parti Lorrain demande donc aux Lorrains de s’unir pour dire NON à cette caricature de démocratie et de décentralisation.
Mouvement progressiste et démocratique créé en janvier 2010, le Parti Lorrain fonde ses idées sur le respect de la démocratie, du progrès et de l’Europe. Par le mot progrès, le PL a la volonté de faire avancer la société dans un idéal humaniste et de développement qui rejette toute forme de racisme et de xénophobie. Il entend impulser une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale. L’idée est de mettre l’échelon territorial au cœur de la prise de décisions. La Lorraine pourra de cette manière mettre en œuvre sa propre stratégie de développement économique.
Troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains : dire NON à la fusion de la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 08/01/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Après le succès des deux premières éditions, marquées notamment par la prestation de la compagnie de l’Alérion Médiéval en 2014, qui avait transporté les visiteurs dans l’ambiance de la Bataille de Nancy grâce à différentes manœuvres de piquiers et des démonstrations de combats à l’épée et de tirs d’arquebuses, la Fête de la Lorraine et des Lorrains revient ce samedi 10 janvier 2015. Organisées par le Parti Lorrain (PL), les cérémonies se dérouleront à 15h00 Place Saint-Epvre à Nancy.
Une gerbe commémorative sera déposée au pied de la statue équestre de René II, Duc de Lorraine et vainqueur de la Bataille de Nancy, en 1477. Le Président du Parti Lorrain présentera ses vœux à l’auditoire et rappellera les origines et la signification du 5 janvier. La Fête de la Lorraine et des Lorrains, qui se déroule depuis plus de 500 ans, est l’une des plus vieilles « Fêtes nationales » du monde. Elle commémore avec émotion la victoire des Lorrains sur les troupes de Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy, le 5 janvier 1477. Ce succès assura pendant des décennies l’indépendance et la prospérité de la Lorraine en Europe.
Quelques années après, René II fit élever à Saint-Nicolas-de-Port un édifice imposant pour exprimer sa reconnaissance au Saint Patron de la Lorraine. Il décida également d’organiser chaque année un défilé dans les rues de Nancy, afin de commémorer la Victoire Lorraine. Pour rappeler à tous la défaite du Téméraire, la Ville de Nancy adopta comme emblème le chardon et comme devise « non inultus premor », c’est-à-dire « nul ne s’y frotte », ou « qui s’y frotte s’y pique ». Bien plus tard, la France fit interdire cette « Fête nationale lorraine », comme tout ce qui pouvait rappeler le souvenir d’un Etat indépendant et puissant. Face à la répression, les Lorrains délaissèrent lentement leur Fête. On l’évoquait et la célébrait parfois encore en cachette sous le couvert de la Fête des Rois Mages, mais cela ne l’empêcha pas de tomber dans l’oubli au fil du temps.
Depuis plusieurs années, le Parti Lorrain ressuscite la Fête de la Lorraine et des Lorrains de manière festive et populaire.
Tous unis contre la fusion !
Les cérémonies prendront cette année un caractère particulier, marqué par le contexte de la fusion annoncée de la Lorraine avec l’Alsace et la Champagne-Ardenne. La troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains sera en effet l’occasion pour les Lorrains d’exprimer leur rejet de cette fusion. Improvisée en catimini sur un coin de table de l’Elysée, la nouvelle carte des régions nous fait reculer de 40 ans. En effet, alors que de plus en plus de responsabilités étaient attribués aux collectivités, le pouvoir jacobin parisien se permet brusquement de leur retirer la compétence générale tout en organisant leur charcutage !
Depuis Louis XIV, la France se construit sur le mythe d’une organisation rationnelle de son territoire. Comme si ce pays était un jardin dont on reverrait l’agencement des bosquets et des plans d’eaux géométriques. La nouvelle carte des régions ne repose sur aucune logique.
Le pouvoir central nous parle ainsi de faire des économies. Or, force est de constater que rien ne permet actuellement de mesurer objectivement les économies et l’efficacité de ce meccano géographique. Divers chiffrages sont avancés. Certains estiment même que la réorganisation territoriale entraînerait davantage de coûts ! Paris entend fusionner des régions entre elles sans déterminer quelles seront les compétences des uns et des autres, ni mêmes les ressources fiscales et financières qui seraient attribuées aux territoires remodelés. L’argument économique de la « réforme » n’est donc pas recevable.
Par ailleurs, personne n'a apparemment eu l'idée de faire appel aux lumières d'un géographe expert de l'organisation de l'espace. C’est pourtant l’une des spécialités phares de l'école française. Au final, la méthode et les critères utilisés sont affligeants et dénués de sens. Notre Lorraine se voit forcer de fusionner avec l’Alsace et la Champagne-Ardenne. D’une superficie de 23 547 km², la Lorraine fait les trois quarts de la Belgique. Elle est également plus grande que de nombreux Länder allemands tels que la Sarre (2 569 km²) ou encore la Rhénanie-Palatinat (19 853 km²). La différence avec nos voisins fédérés n’est pas une question de taille « critique », mais d’attributions de compétences et de pouvoirs. De son côté, la Corse, forte de ses 300 000 habitants, a le droit de rester seule. Par conséquent, l’argument géographique ne tient pas la route non plus.
En outre, imposer des fusions et défigurer à ce point le paysage régional sans la moindre consultation citoyenne pose un grave problème de légitimité et d’appropriation. Ce n’est pas digne d’une véritable démocratie. Un tel passage en force constitue une insulte envers le peuple, un mépris total.
Dans le cadre d’une constitution d’une nouvelle région Lorraine-Alsace-Champagne-Ardenne, l’association de la Lorraine et de l’Alsace, deux territoires à forte identité, souvent antagonistes, n’a déjà rien de naturel, contrairement à ce que l’on pourrait croire depuis Paris. En 3 000 ans d’histoire, l’appellation « Alsace-Lorraine » n’apparaît qu’au lendemain de la Guerre de 1870-1871, après que le premier Reich allemand ait annexé le Nord-Est de la Lorraine et l’Alsace, afin d’assouvir sa pulsion expansionniste. Une bonne partie de la mythologie républicaine française s’est construite autour de ces « provinces perdues », oubliant au passage leurs spécificités. L'Alsace-Lorraine n'a jamais été et ne sera jamais une communauté de destin choisie par ses habitants.
Que dire à présent de l’ajout de la Champagne-Ardenne à cet espace ? D’une part que tout le monde y est opposé, que ce soit en Lorraine, en Alsace et en Champagne-Ardenne. D’autre part, que les points communs à la Lorraine et la Champagne se résument essentiellement au partage d’un unique pôle de compétitivité. Enfin, que le rattachement de la Champagne, terre des sacres des rois de France, à la Lorraine, constituerait une véritable insulte lancée à l’histoire lorraine, ancien Etat souverain et indépendant.
Par conséquent, le Parti Lorrain appelle tous les Lorrains à venir célébrer leur Fête et à dire NON à toute fusion de la Lorraine, synonyme de sa disparition en tant qu’entité administrative. Le Parti Lorrain invite les Lorrains à le rejoindre pour dire NON à tous ces marchandages politiques éloignés de toute logique économique et territoriale. Le Parti Lorrain demande enfin aux Lorrains de s’unir pour dire NON à cette caricature de démocratie et de décentralisation.
A défaut de la reconstitution à court terme d’une grande Lorraine, le Parti Lorrain se prononce pour la création d’un Conseil Unique de Lorraine et rejette idée de toute fusion de la Lorraine.
Voir l’évènement sur Facebook.
Mouvement progressiste et démocratique créé en janvier 2010, le Parti Lorrain fonde ses idées sur le respect de la démocratie, du progrès et de l’Europe. Par le mot progrès, le PL a la volonté de faire avancer la société dans un idéal humaniste et de développement qui rejette toute forme de racisme et de xénophobie. Il entend impulser une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale. L’idée est de mettre l’échelon territorial au cœur de la prise de décisions. La Lorraine pourra de cette manière mettre en œuvre sa propre stratégie de développement économique.
Non à la politique politicienne et à la fusion de la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 31/12/2014 | Dans Opinion | Commentaires (0)
La motion du groupe d’opposition « socialiste et républicain » au Conseil Général de la Moselle aurait dû recueillir l’assentiment des élus de tout bord. En effet, cette dernière demandait la suppression de l’amendement voté à l’Assemblée nationale française désignant, sans débat ni concertation, Strasbourg comme capitale de la grande région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. Il n’en fut bien évidemment rien, puisque la majorité UDI-UMP départementale l’a refusée en bloc, y compris les soi-disant Messins Nathalie Griesbeck et Denis Jacquat. Ce dernier, absent, avait laissé une procuration.
Pourtant, la perte du statut de capitale régionale serait une nouvelle catastrophe économique et sociale pour Metz après les iniques et odieuses restructurations militaires et le scandale d’Ecomouv’. Depuis l’imposition autoritaire de la nouvelle capitale, le président du Conseil Général de la Moselle, Patrick Weiten, apparaît gêné. Au début du mois de décembre, celui-ci ne s’était déjà pas associé à plusieurs élus de l’Est de la France pour contester ce Diktat de Paris. A l’instar de bien d’autres de ses collègues, il semble en effet préférer pratiquer de la politique politicienne. Pour ces gens-là, éloignés de la froide réalité quotidienne que nous connaissons et que nous subissons tous en ces temps durs, défendre Metz reviendrait étroitement à défendre son maire socialiste, qui était d’ailleurs également étrangement absent au moment du débat. Cela reviendrait de la même manière à défendre le président socialiste du Conseil Régional de Lorraine, Jean-Pierre Masseret, ainsi qu’à faire du tort au président UMP du Conseil Régional d’Alsace, Philippe Richert, proche de Weiten. Si bien entendu, ni le maire de Metz ni le président du Conseil Régional de Lorraine ne méritent d’être défendus, tant leurs choix et leur inaction sont contestables, nous ne pouvons néanmoins admettre une telle caricature et un tel raisonnement.
Face à ces calculs politiciens si réducteurs, face à cette réalité navrante au regard de l‘intérêt général, devenue pourtant si banale, et face à la faiblesse et à l’incapacité des élus lorrains de tout bord à défendre la Lorraine et les Lorrains, il convient d’agir au plus vite. C’est la raison pour laquelle, opposé à toute fusion de la Lorraine depuis le début et prônant une politique du bon sens proche des gens et des territoires, le Groupe BLE Lorraine, avec l'appui du Parti Lorrain, a décidé, à l’appel de nombreux citoyens réclamant plus de justice et de moralité, de prendre le leadership de la révolte en Lorraine. Il est temps de dire non à tout ce gâchis politique, industriel, économique et social, qui nous empoisonne depuis des décennies. Il est temps de dire non à la fusion de la Lorraine et à sa disparition en tant qu’entité administrative.
Rendez-vous le 10 janvier 2015 à 15h Place Saint-Epvre à Nancy pour dire NON à la fusion lors de la Fête de la Lorraine et des Lorrains.
Ensemble nous résisterons. Ensemble nous réussirons.