Grand Est
Le Grand Est continue d'effacer la Lorraine !
Par Parti Lorrain | Le 17/09/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Le Conseil Régional du Grand Est a l’intention de procéder au remplacement des panneaux Région Lorraine situés à l’entrée de notre territoire sur le réseau autoroutier et national. Ce point sera en effet soumis au vote de l’assemblée « grande orientale » lors de la prochaine Commission permanente qui a lieu le 22 septembre à Strasbourg.
La méga-région Grand Est veut retirer tous les panneaux indiquant Région Lorraine (Crédits photo : Google Street View)
Ces panneaux devraient être remplacés par une nouvelle signalétique administrative indiquant « Région Grand Est » par obligation légale. Le nom des anciennes régions ne pouvant plus être annoncé par des panneaux de type E36B selon le Conseil Régional du Grand Est. Ce grand chambardement d’identité représente un coût de 150 000 euros environ. La méga région grand-estienne songe néanmoins à maintenir une signalisation touristique complémentaire reprenant le nom des anciennes régions administratives sur des panneaux bruns situés juste après les panneaux de type E36B marqués Région Grand Est, afin de préciser aux automobilistes qu’ils sont en Lorraine, en Alsace ou en Champagne-Ardenne. De quoi relancer le débat sur une fusion plus que controversée de nos régions.
En effet, alors que certains promettaient que cette fusion ne serait qu’administrative et engendrerait des économies en dépit du bon sens, nous ne pouvons que constater une volonté jacobine à peine dissimulée d’en finir avec nos identités régionales et d’effacer toute référence à la Lorraine des cartes, des panneaux, des bâtiments publics ou encore des plaques d’immatriculation.
Nous pouvons par ailleurs nous interroger sur l’urgence de dépenser 150 000 euros dans cette opération à l’heure où d’autres projets apparaissent nettement plus prioritaires, en particulier en termes d’éducation et de lutte contre le chômage.
Nous sommes Lorrains. Nous voulons retrouver notre Région Lorraine.
Communiqué du Parti Lorrain suite au point de vue de M. Paul Joseph Rall, ancien chef de cabinet d’Adrien Zeller
Par Parti Lorrain | Le 16/08/2017 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain souhaite vivement réagir suite au point de vue exprimé par M. Paul Joseph Rall dans les Dernières Nouvelles d’Alsace du 12 août 2017 au sujet de son souhait de revenir d'une certaine manière au Reichsland d’Alsace-Moselle. En effet, M. Rall ferait mieux de s’occuper de ses affaires au lieu de s’ingérer dans celles des autres, celles des Lorrains en particulier. Par ses déclarations, il cherche ainsi à déchirer à nouveau la Lorraine, comme en 1871, et à diviser les Lorrains en parlant en leur nom pour décider à leur place et leur imposer ses positions.
Nous rappelons à ce titre à M. Rall que le concept d’Alsace-Moselle, né de la défaite de Napoléon III à Sedan face à la Prusse et de la proclamation du Reich dans la galerie des glaces du Château de Versailles, n’est qu’une pure invention, une escroquerie intellectuelle. En effet, les limites départementales actuelles correspondent à l’avancée des troupes allemandes en 1871. Le département de la Moselle tel qu’il l’est aujourd’hui reprend en fait un bout des anciens départements de Moselle, de Meurthe et des Vosges. Avant la Guerre de 1870-1871, Longwy était par exemple en Moselle et Sarrebourg en Meurthe. C’est la raison pour laquelle après l’Annexion, les Allemands dénommèrent ce territoire Elsass-Lothringen pour Alsace-Lorraine et en aucun cas Alsace-Moselle. M. Rall aurait-il besoin des services d’un traducteur ? L’Alsace-Moselle repose par conséquent sur une illusion, une réécriture de l’Histoire qui commencerait seulement en 1871 en niant tout ce qui s’est passé avant, notamment les 807 ans d’histoire lorraine en tant qu’Etat.
Par ailleurs, en qualifiant Metz de ville « industrieuse », M. Rall étale sa méconnaissance totale de la cité aux 3 000 ans d’histoire et de la Lorraine, comme on étale sa confiture. Pour information, Metz n’a jamais été une cité industrielle. L’industrie se trouve plus au Nord, principalement dans les Vallées de la Fensch et de l’Orne. La ville est au contraire historiquement un carrefour commercial et économique depuis l’Antiquité. Les arrivées de Waves et de Muse, tout comme l’attractivité du centre-ville messin, en attestent encore aujourd’hui. Metz a de même toujours exercé une certaine influence culturelle que le Centre Pompidou-Metz n’a fait que conforter.
A ce petit jeu-là, pour coller beaucoup mieux à l’histoire et en suivant le raisonnement de M. Rall, le Parti Lorrain va demander et créer les conditions d’un juste retour au territoire lorrain de l’Alsace Bossue (le débat agite d’ailleurs la sphère locale depuis quelques années), ainsi que du Pays Welche et du Val d’Argent dans le cadre d’une sortie du Grand Est. D’ailleurs, pour ce qui est du cas particulier de Sainte-Marie-aux-Mines, le pont qui enjambe la rivière rappelle, en présentant sur son parapet le blason à la Croix de Lorraine et celui aux trois écus, que la rive gauche de la ville appartenait au Duché de Lorraine, tandis que la rive droite faisait partie de la seigneurie de Ribeaupierre. Notons de même que les Ducs de Lorraine possédaient également en Alsace les seigneuries de Thanvillé et de Saint-Hippolyte, ainsi que des droits sur plusieurs villages et abbayes, dont Rosheim.
Si l’intention de sortir de la méga-région Grand Est de M. Rall est louable, celle-ci ne doit pas se faire par opposition aux Lorrains et aux Champenois pour servir les seuls intérêts alsaciens, mais au contraire en partenariat et en bonne intelligence avec les voisins. C’est également uniquement de cette manière que les spécificités du Droit Local pourront être pérennisées et modernisées. A ce titre, le Parti Lorrain propose de créer les conditions juridiques et constitutionnelles pour que le Droit Local mosellan soit étendu à l’ensemble du territoire lorrain, voire à l’ensemble du territoire français, afin, une fois n’est pas coutume, de niveler par le haut, en excluant toute forme d’égoïsme et de repli sur soi.
Toute réforme territoriale intelligente ne pourra ainsi passer que pour une redistribution des compétences au profit des Régions, pour leur donner de véritables leviers politiques et économiques, si possible dans le cadre d’une France fédérale, et non pas par un énième bidouillage servant uniquement les intérêts de certains Alsaciens.
Que certains n’oublient donc pas la devise de la Lorraine, « Qui s’y frotte s’y pique », ni le souvenir de la Bataille de Saverne.
Le Président dénonce l’absurdité du Grand Est sur LN Radio
Par Parti Lorrain | Le 22/03/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La nouvelle région Grand Est continue de faire débat en Lorraine et ce n'est pas prêt de s'arrêter. Thomas Riboulet, Président du Parti Lorrain, était ainsi dernièrement l'invité de l'émission Politiquement Jeune sur LN Radio.
Le Président est revenu sur cette aberration démocratique, économique et géographique en esquissant des pistes de sorties possibles pour la Lorraine. Il a également rappelé le contexte qui a amené au Grand Est et l’absence totale de consultation des citoyens et des élus.
Retrouvez ci-dessous son intervention enregistrée dans les studios du Numéripole de Bras-sur-Meuse, près de Verdun.
Le Grand Est, ce n'ame po tojo, comme on dit à Sion !
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