Ecomouv'
Pôle Emploi : pas de centre d’appels à Metz !
Par Parti Lorrain | Le 11/07/2015 | Commentaires (1)
Un mensonge. Une honte. Une infamie. Après l’immense fiasco social, économique et écologique d’Ecomouv’ décidé et entériné unilatéralement par Ségolène Royal alors que le parlement français avait voté à l’unanimité en faveur du projet, l’agglomération messine et la Lorraine dans son ensemble se voient une nouvelle fois balayée par une nouvelle promesse présidentielle non respectée. Sarkozy avec Gandrange, Hollande avec Hayange-Florange et Metz. L’Etat français n’a aucune parole. Il n’a aucun honneur et le peuple lorrain ne l’a jamais autant haï qu’aujourd’hui depuis 1766.
Rappelons que le 27 mars 2015, lors de son déplacement sur le site PSA Peugeot-Citroën de Trémery, François Hollande avait annoncé dans la précipitation et surtout deux jours avant le second tour des élections départementales que 100 à 150 emplois seraient créés par Pôle Emploi dans un centre d’appels qui devait s’installer dans les anciens locaux d’Ecomouv’ situés sur l’ancienne Base Aérienne 128 de Metz-Frescaty fermée dans le cadre des iniques et odieuses restructurations militaires. Une priorité d’embauche serait de même donnée aux ex-salariés du consortium chargé un temps de collecter l’écotaxe.
Mensonge et calomnie car entre temps la société Arvato, qui entendait implanter le fameux centre d’appels sur la BA 128, n’a pas été retenu au terme de l’appel d’offres. Ce sont Webhelp, qui possède une petite antenne à Saint-Avold, et Tessi qui ont remporté le marché. Or contrairement à Arvato, qui appartient au groupe Bertelsmann et qui emploie 500 personnes dans son centre d’appels Cometz de Metz, ces deux entreprises n’ont aucune activité dans l’agglomération messine et n’ont pas l’intention de s’y implanter. Par conséquent, le centre d’appels de Pôle Emploi ne sera pas créé à Metz comme l’avait fait croire Hollande fin mars.
Au-delà de la question de la concrétisation de cette plateforme téléphonique, c’est plus globalement le dossier brûlant des compensations des restructurations militaires qui ressurgit. Des milliers d’emplois ont été supprimés dans l’agglomération messine dans cette affaire politicienne. Et le compte n’y est toujours pas, malgré les promesses répétées des gouvernements français successifs qui passent comme l’eau sous un pont.
Suspension à durée indéterminée de l’Ecotaxe : la Lorraine à nouveau méprisée par la France
Par Parti Lorrain | Le 11/10/2014 | Dans Opinion | Commentaires (1)
La ministre française de l’écologie, Ségolène Royal, a dernièrement annoncé la suspension sine die de l’Ecotaxe, reportant ainsi cette dernière une énième fois mais sans date butoir. En d’autres termes, le projet est enterré provoquant la colère des Lorrains et plus particulièrement des salariés de la société Ecomouv’, chargée de collecter l’Ecotaxe, dont l’avenir reste plus que jamais incertain.
Alors que l’Ecotaxe était perçue dans un contexte de réchauffement climatique planétaire comme une mesure juste écologiquement et budgétairement puisque reposant sur le principe du pollueur-payeur, la reculade du gouvernement français face à la pression du lobby des transporteurs et des bonnets rouges bretons a été violemment accueillie dans les locaux d’Ecomouv’, installés sur l’ancienne Base Aérienne de Metz-Frescaty. Il faut dire que sa suspension ferme et définitive porte une nouvelle fois atteinte à la Lorraine. En effet, non seulement elle menace directement les 157 salariés d’Ecomouv’ de la BA 128, ainsi que les 150 douaniers chargés de contrôler la collecte de l’Ecotaxe implantés également à Metz dans le cadre des compensations aux iniques et odieuses restructurations militaires, mais en plus, elle compromet sérieusement la mise à 2x3 voies de l’A 31 surchargée, qui devait justement être en partie financée par les ressources dégagées par l’Ecotaxe !
La suspension de l’Ecotaxe apparaît par ailleurs comme une énormité financière alors qu’il est demandé à tous de se serrer la ceinture. La société Ecomouv’ a en effet engagé 650 millions d’euros pour la mise en place du dispositif et possède 200 millions d’euros d’encours. Rien que pour l’année 2014, l’Etat français lui doit 210 millions d’euros de loyer, sans compter les indemnités à lui verser pour rupture du contrat ! Du grand n’importe quoi ! La technostructure parisienne a prouvé une fois de plus son aberration autant que le gouvernement français sa faiblesse.
La Lorraine n’a définitivement plus rien à attendre de Paris et de la France si ce n’est la fermeture de ses écoles, de ses hôpitaux, de ses prisons et de ses tribunaux. Elle doit par conséquent s’émanciper de la France. Compte-tenu de la disposition du gouvernement de ce pays à céder aussi facilement face à la pression des transporteurs, cela ne devrait a priori pas être bien compliqué à obtenir.