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Le Président du Parti Lorrain candidat sur la deuxième circonscription de la Moselle
Par Parti Lorrain | Le 01/06/2017 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Au cours d’une conférence de presse organisée à Metz, le Parti Lorrain a dernièrement présenté son candidat sur la deuxième circonscription de la Moselle (Metz, Montigny-lès-Metz, Verny, Côtes de Moselle) aux prochaines élections législatives. Il s’agit ni plus ni moins que de son Président Thomas Riboulet. Celui-ci entend redévelopper notre territoire et moraliser la vie politique française. Il propose pour cela quatre leviers d’actions : la défense de la Lorraine comme entité administrative à part entière ; la défense de la démocratie et de la citoyenneté ; le soutien à l’économie locale, ainsi que la préservation de l’environnement avec notamment l’arrêt du projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure.
Thomas Riboulet est candidat sur la deuxième circonscription de la Moselle pour devenir député (Crédits photo : Parti Lorrain)
Proposer une loi pour enfin mener une vraie réforme territoriale
S’il est élu député pour représenter ses concitoyens à l’Assemblée Nationale, Thomas Riboulet s’engage à proposer une nouvelle loi pour remplacer la loi NOTRE et recréer une Région Lorraine. « Nous devons absolument retrouver nos administrations et des centres de décisions », souligne le Président candidat pour qui l’échelon communal a également tout son sens. L’idée est de conférer aux régions historiques les moyens d’agir et de se développer dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’économie, des transports, de l’emploi, de la culture, de l’éducation et de l’environnement. « Ce n’est pas la taille des régions qui compte mais les compétences qui leur sont attribuées », affirme-t-il, avant de poursuivre : « je veux défendre nos territoires et la démocratie car la Lorraine a été fusionnée de manière illégitime sans concertation ni consultation des élus et des habitants et en totale violation des traités européens. Les décisions doivent être prises au cœur des territoires et au plus proche des citoyens, pour garantir efficience, bon sens et transparence et ainsi redonner de la confiance ». Thomas Riboulet souhaite de même pérenniser le Droit Local mosellan qu’il considère autant comme un trésor de notre patrimoine qu’un gage d’avenir.
Moraliser la vie politique
A l’Assemblée Nationale, Thomas Riboulet agira pour moraliser la vie politique française. Il estime ainsi que la politique ne doit pas être un métier, afin de ne pas tomber dans le clientélisme. C’est la raison pour laquelle il proposera une loi pour instaurer comme condition d'éligibilité à toutes les élections « la démonstration d’un casier judiciaire vierge ». Il entend également renforcer le non-cumul des mandats (renouvelables une fois), faire reconnaître le vote blanc et généraliser les outils démocratiques participatifs comme par exemple les référendums.
Soutenir l’économie locale
Le candidat à la députation compte par ailleurs soutenir le tissu économique local, les entreprises, les artisans, les agriculteurs et les viticulteurs des Côtes de Moselle en réduisant leurs charges et en luttant contre les disparités territoriales et la désertification médicale. De la même manière, le Président du Parti Lorrain entend « maintenir les services publics de proximité et favoriser la mise en place des circuits courts entre producteurs et consommateurs ». L’idée est aussi d’améliorer le cadre de vie en soutenant le développement durable et en préservant l’environnement.
Arrêter tout projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure
Thomas Riboulet fait enfin du projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure un enjeu national. « Si je suis élu député, je proposerai immédiatement une loi pour stopper ce projet insensé et imposé qui condamne l’avenir de nos territoires et des futures générations sur des centaines de milliers d’années », affirme-t-il. « Personne ne souhaite en effet vivre et habiter au-dessus d’une poubelle radioactive. Là aussi, la démocratie a été bafouée puisqu’une pétition signée par plus de 60 000 personnes demandant un referendum sur la question a été jugé illégale par les autorités ».