Corse
Donner une compétence législative à la Corse
Par Parti Lorrain | Le 18/03/2024 | Commentaires (0)
A travers la Fédération des Pays Unis, alliance de différents partis régionalistes, autonomistes et nationalistes, le Parti Lorrain exige que le gouvernement français tienne les engagements du Président de la République Française en ce qui concerne l'autonomie de la Corse.
Mardi 12 mars 2024, le gouvernement français et des élus corses se sont accordés sur un projet d'écriture constitutionnelle prévoyant la reconnaissance d'un statut d'autonomie de l'île au sein de la République Française. C’était une promesse du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Les modalités d’exercice de ce pouvoir législatif relèveront de la loi organique. Il faudra désormais que la loi organique permette cette évolution institutionnelle à travers les grands principes qui devront être couchés dans la révision constitutionnelle.
Depuis les années 1980, avec déjà trois lois spécifiques (1982, 1991 et 2002), le statut de la Corse est régulièrement questionné. L’Etat français montre qu’un cadre juridique adapté à la spécificité de ce territoire insulaire est imaginable. Il faut veiller à ce que ce soit réalisé.
Une révision de la Constitution de 1958 pour donner davantage de pouvoir aux régions qui le souhaitent
Le Parti Lorrain défend l’opportunité de réviser le modèle constitutionnel français pour l’ensemble des territoires qui le revendiquent. Le partage des compétences législatives, juridiques et administratives entre le gouvernement central et les collectivités publiques est devenu nécessaire pour l’ensemble des territoires. Il est essentiel de remettre en question le centralisme jacobin français et de défendre un pouvoir proche des citoyens, respectueux de chacun. Un modèle fédéraliste est le plus à même de préserver nos identités nationales et régionales en offrant un statut nouveau à nos langues, grâce à leur officialisation, en défendant la transmission de notre culture et de notre histoire, grâce à leur connaissance et à leur partage, et en renforçant nos territoires de vie face à des ensembles technocratiques dénués de sens grâce à l’encouragement des activités économiques, civiles et politiques en leur sein.