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IMPORTANT : communiqué du Parti Lorrain au sujet de la troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains
Par Parti Lorrain | Le 09/01/2015 | Commentaires (0)
En raison du contexte de deuil légitime lié aux évènements dramatiques qui se sont dernièrement déroulés, la troisième édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains et le Rassemblement contre la fusion de la Lorraine, initialement prévus le samedi 10 janvier 2015, sont repoussés à une date ultérieure.
L'heure est en effet au recueillement.
Respectueux de la démocratie et de la liberté d'expression, le Parti Lorrain tient à rendre hommage aux victimes de ces actes terroristes et témoigne de toute sa solidarité envers leurs familles et leurs proches.
Nous vous tiendrons informés dès qu'une nouvelle date aura été arrêtée.
Nous invitons à partager et à diffuser cette annonce.
Merci de votre compréhension et de votre soutien.
Déchets nucléaires à Bure : le projet CIGEO épinglé par la Commission citoyenne
Par Parti Lorrain | Le 16/02/2014 | Dans Opinion | Commentaires (2)
Dans son rapport, la Commission citoyenne, constituée d’un panel de 17 personnes, estime que « la technicité des sujets n'est pas un obstacle à la compréhension par les citoyens dès lors que les explications sont données ». Mieux, elle affirme que « des citoyens formés et non déformés par les lobbys sont les meilleurs juges de l'intérêt général ». Elle demande en conséquence un moratoire sur les risques et les questions non résolues soulevées par le projet CIGEO (Centre Industriel de stockage Géologique des déchets radioactifs), ainsi que la recherche de solutions alternatives. L’enfouissement des déchets radioactifs à Bure n’est donc pas la « solution de référence », contrairement à ce qu’indique la loi du 28 juin 2006.
Interrogé par la Commission citoyenne, l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), organisme chargé de contrôler l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs), promoteur du projet CIGEO, a révélé que le calendrier ne pourrait être tenu, ce que l’ANDRA a confirmé. Une multitude d’études sont encore à mener. La Commission citoyenne a ainsi logiquement insisté sur l’ « amateurisme et l'à peu près » de ce dossier. Gravissime, quand on pense aux risques induits par ce projet.
Par ailleurs, cela fait maintenant plus de dix ans que des spécialistes clament que le site pressenti pour enfouir les déchets radioactifs à Bure se trouve à l’aplomb d’une zone géothermique. Or une règle fondamentale de sûreté impose de ne pas enfouir à un endroit où nos descendants pourraient naturellement être amenés à en exploiter la ressource. L’ANDRA a toujours nié l’existence de ce potentiel géothermique. Un cabinet d’expertise indépendant mandaté par le CLIS (Comité Local d’Information et de Suivi) a démontré fin 2013 la présence d’une telle source géothermique. L’IRSN a alors avoué qu’il n’avait fait jusque-là qu’estimer certaines caractéristiques de cette source. Par conséquent, dans cette histoire invraisemblable de déchets nucléaires, le promoteur et son contrôleur affirmaient que le sous-sol de Bure était propice à l’enfouissement, alors que leurs analyses n’étaient fondées que sur des « estimations ».
Ces éléments en disent long sur ce qui se trame à Bure, sur les méthodes utilisées pour parvenir à des fins contestées, ainsi que sur le degré de sérieux et de crédibilité du promoteur et de ses contrôleurs. Suite aux conclusions de la Commission citoyenne, on comprend mieux pourquoi la demande de référendum sur ce sujet sensible exprimée par plus de 50 000 habitants du secteur n’a jamais abouti. Ou comment bafouer un processus démocratique.
Dès lors, en reprenant les principes édictés dans la loi de 2006 et après les avancées techniques et scientifiques qui en découlent aujourd’hui huit ans plus tard, le législateur ne peut que changer la loi de 2006, sauf à aller à l’encontre des règles démocratiques et des précautions élémentaires de sécurité. Il convient donc de relancer la recherche d’alternatives à l’enfouissement des déchets radioactifs et de remettre en cause les fondements du projet Cigéo. C’est ce qu’avaient déjà préconisé les citoyens lors du débat de 2005-2006. Rappelons enfin que les travaux engagés depuis 20 ans à Bure ont englouti plus d’un milliard d’euros. La dernière loi de finance a prévu d’en rajouter un milliard supplémentaire.
(Source : CEDRA, Collectif contre l'Enfouissement des Déchets Radioactifs)
Débat public sur Cigéo : le Cahier d’acteur du Parti Lorrain
Par Parti Lorrain | Le 17/12/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Dans le cadre du débat public sur Cigéo, relatif à l’enfouissement des déchets radioactifs français à Bure, en Meuse, le Parti Lorrain a rédigé un Cahier d’acteur pour marquer son opposition à ce projet et y développer ses arguments. Le document a été validé et publié par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP).
Le Parti Lorrain base sa démonstration sur les risques inhérents à ce projet fou, sur la maîtrise des coûts réalisée au détriment de la sécurité, sur le danger que représente l’enfouissement des déchets nucléaires français pour le développement socioéconomique local et pour les générations futures, ainsi que sur le déni de démocratie que traduit l’imposition de ce centre stockage à la Lorraine et aux Lorrains.
Vous pouvez consulter et télécharger le Cahier d’acteur du Parti Lorrain sur le site internet de la CPDP. Il s’agit du Cahier d’acteur n°61.
La CPDP a également relevé deux questions essentielles soulevées par le Parti Lorrain dans le cadre de ce débat.
Question 1 : Une fois enterrés, comment les colis radioactifs pourraient-ils être sortis, techniquement et financièrement, dans un gruyère de 300 km de galeries ?
Question 2 : François HOLLANDE se disait « opposé au projet ici et ailleurs », comme le rapporte en mai 2000 un bulletin anti-nucléaire. La Mission granit s’est finalement enlisée et il ne reste aujourd’hui plus que Bure. La loi Bataille de 1991, votée par M. HOLLANDE, prévoyait pourtant d’expérimenter plusieurs types de sites en France. Dès lors, pourquoi le Président de la République HOLLANDE autoriserait-il à Bure le projet d’enfouissement que le député HOLLANDE a refusé en Corrèze ? Ce qui est valable pour la Corrèze l’est aussi pour la Meuse.
Contre les éoliennes près du Château de Malbrouck !
Par Parti Lorrain | Le 02/08/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Land de Sarre n’entend pas stopper le projet d’éoliennes géantes porté sur son territoire par l’entreprise allemande VSE, à proximité immédiate du Château de Malbrouck, à Manderen. Le permis de construire a été accordé. Les travaux de terrassement ont commencé. Des dizaines d’hectares ont été déboisés. La mise en exploitation est programmée pour début décembre !
Le Château de Malbrouck, en Moselle, pourrait d’ici la fin de l’année être défiguré par des éoliennes allemandes (Crédits photo : Groupe BLE Lorraine)
Le projet concerne l’installation de 7 éoliennes de près de 230 mètres de haut. Deux d’entre elles seront érigées dans l’alignement direct et à seulement 1,2 km du Château de Malbrouck, site touristique emblématique de Lorraine classé aux Monuments Historiques. Outre les nuisances sonores évidentes, évaluées à 35 décibels sans vent pour ce genre d’équipements, ces éoliennes auront un impact visuel énorme qui entachera irrémédiablement le décor de carte postale du château.
Les autorités françaises ont dernièrement affirmé qu’elles n’avaient pas été informées de ce projet. Le Land de Sarre a de son côté retoqué qu’un dossier d’information a été envoyé au mois de mars à la préfecture de la Moselle. Un couac énorme que dénonce à virulence le Parti Lorrain. La gestion de cette affaire transfrontalière, qui met en péril le cadre d’un monument phare du patrimoine lorrain, est en effet plus que lamentable.
D’autant plus que lors de l’anniversaire du Traité de l’Elysée, célébré le 22 janvier 2013, les gouvernements français et allemand avaient appelé de leurs vœux « à réussir la transition énergétique et écologique dans [les] deux pays et à travailler ensemble au déploiement des énergies renouvelables ». Or rien dans les textes et dans les accords entre Etats ne permet de s’immiscer dans les affaires d’Outre-Rhin. En effet, l’Allemagne n’a toujours pas retranscrit dans sa législation la convention internationale Espoo de 1997. Celle-ci impose des études d’impact sur l’environnement entre pays frontaliers avant d’autoriser une activité sur son territoire. De son côté, la France l’a bien intégrée au Code de l’Environnement. C’est la raison pour laquelle la commune allemande de Merzig a pu se prononcer contre un projet éolien côté lorrain, à Ritzing, Waldwisse et Launstroff, dans le paysage des Menhirs de l’Europe (voir : http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2012/12/19/des-menhirs-de-launstroff/). Si Ritzing a finalement été écarté de ce projet, deux éoliennes ont été rognées de 69 mètres en raison cette fois … de la proximité du Château de Malbrouck !
Stop aux déchets radioactifs à Bure !
Par Parti Lorrain | Le 16/07/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain (PL) est officiellement contre le projet d’enfouissement des déchets nucléaires français à Bure.
Le PL considère en effet que l’implantation de tels déchets dans notre belle province est une véritable injure faite à la Lorraine et aux Lorrains. Nous ne pouvons tolérer que cette dernière soit assimilée à la poubelle radioactive de la France.
Ce projet d’enfouissement a vu le jour en Lorraine, plus précisément aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne, dans un endroit vide, pauvre et déshérité, où la population est moins revendicatrice et plus disciplinée. Bien entendu, les représentants des partis dominants, au lieu de défendre et de promouvoir leur territoire, sont justes bons à toucher leurs indemnités parlementaires.
Nous, nous nous opposons farouchement à l’enfouissement des déchets radioactifs français pour des millions d’années en Lorraine. Ce projet n’apporte pas la fiabilité technique et technologique escomptée. L’ANDRA achète les consciences des élus et des habitants des villages concernés en leur promettant monts et merveilles (salles des fêtes, parking, nouvelle école, chèques pour l’embellissement des villages, etc.). Toutes ces compensations sont dérisoires au regard du préjudice à venir. Elles deviendront rapidement inutiles quand l’ensemble de la zone se sera vidée de sa population. En effet, personne ne souhaite vivre au-dessus d’une gigantesque poubelle nucléaire, encore moins des couples avec des enfants. Par conséquent, le projet, qui répond au doux nom marketing de « Cigéo », constitue un obstacle sérieux au développement économique et humain de la Lorraine, ainsi qu’à son image. Il ne doit en aucune manière constituer une voie de reconversion industrielle.
La Lorraine contribue déjà énormément à l’effort de la France en termes d’énergie nucléaire. Elle accueille l’une des plus importantes centrales nucléaires de France à Cattenom, ce qui occasionne d’ailleurs ponctuellement des crispations avec nos voisins belges, luxembourgeois et allemands. Dans ces conditions, pour quelle raison devrions-nous encore nous voir imposer ce cimetière atomique ?
N’oublions pas enfin que la France commet impunément en Lorraine un déni de démocratie. En effet, la pétition contre l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure, qui a été signée par plus de 60 000 citoyens, a tout bonnement été balayée d’un revers de la main par Paris. Cette décision honteuse signifie que le fameux pays des droits de l’homme entend imposer ce projet d’enfouissement contre la volonté du peuple.
Par conséquent, le Parti Lorrain s’élève contre ce projet et contre tous les soi-disant « représentants de la chose publique » qui ont bradé notre province pour un plat de lentilles.