Parti Lorrain
Les Lorrains ne sont pas des quiches !
Par Parti Lorrain | Le 11/11/2015 | Commentaires (0)
Par contre, ils aiment bien en manger !
Réunion de campagne du Parti Lorrain à Golbey
Par Parti Lorrain | Le 11/11/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Dans le cadre d'une réunion de campagne dans les Vosges, le Président du Parti Lorrain, M. Thomas RIBOULET, se rend ce jeudi à Golbey, afin de rencontrer des élus de l'agglomération spinalienne, de promouvoir le Parti Lorrain et de soutenir les candidats PL de la liste des Vosges aux élections régionales des 6 et 13 décembre prochains (Liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ! »).
Ce rendez-vous permettra également de présenter la nouvelle organisation du Parti Lorrain et d'officialiser la nomination de M. Camille ZEGHMOULI, adjoint PL aux affaires scolaires de la commune de Golbey, en tant que Coordinateur départemental de notre mouvement.
Un débat sur la métropolisation et les enjeux de la grande région ACAL sera également organisé avec le public.
Date : jeudi 12 novembre 2015 à 18h
Lieu : Salle Barbelouze à Golbey (88).
Entrée libre.
Elections régionales : Qui a peur de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions » ?
Par Parti Lorrain | Le 10/11/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La préfecture de Strasbourg a délivré aujourd’hui le récépissé définitif validant l'enregistrement de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ». Le dépôt d’une liste complète et sa validation n’auraient pas été possibles sans l’extraordinaire mobilisation de l’équipe de campagne et de nos adhérents et sympathisants au-delà des 189 candidats initialement pressentis. En effet, si l’on fait abstraction de la délivrance d’attestations ne comportant pas l’intégralité des mentions légales requises, ce qui ne manque pas de surprendre quand on sait que toutes les communes sont amenées à en délivrer, notamment au moment des élections municipales, plusieurs communes de Moselle et une commune de Meurthe-et-Moselle ont manifesté une inertie caractérisée dans la délivrance des attestations. On déplore des tentatives de rétention d’attestation pour indisponibilité récurrente d’une personnes habilitée à signer et plus grave encore au motif d’allégations fantaisistes de non-inscription sur les listes électorales. Dans un cas, la non-inscription invoquée dans un premier temps n’a plus semblé constituer un obstacle à la délivrance d’une attestation après que le demandeur, certain de figurer sur les listes électorales de sa commune, a menacé de prévenir la préfecture. Des plaintes ont été ou seront déposées auprès de la police et nous saisirons les préfets de Moselle et de Meurthe-et-Moselle de ces graves dysfonctionnements qui jettent une ombre sur la santé de la démocratie française.
Il va de soi que loin d’entamer notre détermination, ces basses manœuvres ne font que renforcer notre volonté de mener le plus loin possible notre liste pour défendre une certaine idée de la démocratie locale déjà bafouée par l’absence de consultation des assemblées et des populations de nos régions avant l’adoption de la réforme territoriale.
L'ACAL, presque deux fois plus grande que la Belgique !
Par Parti Lorrain | Le 09/11/2015 | Commentaires (0)
Pour ne pas voir augmenter vos impôts, dites non à l'ACAL !
Bon sens, proximité et démocratie avec le Parti Lorrain.
Halte aux sondages bidons sur la méga-région
Par Parti Lorrain | Le 08/11/2015 | Commentaires (0)
Alors que la Commission des sondages a dernièrement épingler un sondage de l’Institut BVA pour ses erreurs de méthodologie, un autre, tout aussi contestable, vient d’être publié. Jusqu’à quand serons-nous obligés de subir des sondages réalisés à la hâte et diffusés sans discernement par certains organes de presse ?
Selon la mise au point du 3 novembre 2015 publiée par la Commission des sondages, le sondage publié par les journaux du Grand Est sur les intentions de votes des électeurs de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL) apparaît « entaché d’un défaut de méthode qui ôte à leurs résultats leur caractère significatif ».
Cette commission n’a pas détaillé en quoi constituait ces « défauts de méthode ». On connait depuis longtemps la fragilité de ces sondages en début de campagne, alors que les électeurs interrogés n’ont pas vraiment encore réfléchi au scrutin. On peut plus encore douter de la pertinence de la présentation du second tour sous forme de triangulaire alors qu’il suffit de 10 % des suffrages au premier tour pour qu’une liste puisse se maintenir au second tour et de 5 % pour fusionner avec une autre liste.
D’un point de vue plus technique, nous pouvons pointer trois défauts de méthode majeurs pour ce sondage :
• Le recueil des intentions de vote s’est fait par internet, ce qui est la plus mauvaise des méthodes : elle produit en effet des biais dans la constitution de l’échantillon. Seules les personnes qui se déclarent intéressées par la politique font partie du panel, ce qui explique les 32 % de personnes « qui ne se prononcent pas » alors que le taux d’abstention est annoncé à 50 %. Par ailleurs, l’absence d’enquêteur durant la passation du questionnaire rend les résultats moins rigoureux.
• Les listes ont été mal présentées : « la liste soutenue par le parti Europe Ecologie Les Verts et conduite par Sandrine Bélier » est en fait aussi soutenue par d’autres partis écologistes et représente bien plus que le seul parti EELV ». De même, la liste conduite par Jean-Georges Trouillet rassemble le Parti Lorrain, le Parti des Mosellans, l’Alliance Ecologique Indépendante. Elle ne résume donc pas uniquement à Unser Land, ce qui lui donne une vraie dimension interrégionale, au-delà de la seule Alsace.
• La taille de l’échantillon est en fait réduite pour chaque région prise indépendamment, d’où l’accroissement de la « marge d’erreur ». Si l’on considère que chaque population électorale régionale a une sensibilité particulière pour répondre à cette question, ne serait-ce qu’au sujet de l’évaluation passée de l’action de leur Conseil Régional, le résultat de ce sondage est plutôt une addition de fortes « marges d’erreur », plus proche des 6 points que des 3 points habituellement acceptés.
Statistiquement, pour avoir une approximation fiable à 95 % des intentions de vote d’un groupe de plusieurs millions de personnes, il est possible de limiter l’enquête auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatives et tirées au sort de ce groupe. Selon cette technique, il subsiste néanmoins une marge d’erreur qui est au minimum de 1,4 % et au maximum de 3,1 %, en plus ou en moins selon les scores obtenus, soit un écart global de 3 à 6 points.
Le problème des sondages parus récemment est que l’échantillon n’est pas composé de plus de 1 000 individus d’un même ensemble, mais de l’addition de 3 échantillons beaucoup plus réduits. Par exemple, pour le sondage BVA : 444 individus pour l’Alsace, 611 pour la Lorraine et 304 pour la Champagne-Ardenne.
Si on prend un résultat autour de 10 %, les écarts probables sont de 5,8 points pour l’Alsace, 4,8 points pour la Lorraine et 6,8 points pour la Champagne-Ardenne. Cela commence à faire beaucoup !
En toute rigueur, sur ces questions régionales, pour obtenir une marge d’erreur standard pour ce type de sondage, il aurait fallu réaliser le sondage auprès de 1 000 Alsaciens, 1 000 Lorrains et 1 000 Champardennais. Grâce à la méga-région, BVA a fait des économies … et un surcroît d’approximation !
Le sondage Odoxa, qui vient d’être publié le 8 novembre par le Parisien, présente exactement les mêmes erreurs de méthodes : sondage par internet, échantillons régionaux mal composés, mauvaise présentation des listes. Il s’agit d’un clone du sondage BVA, tout aussi mal fait, avec des fluctuations des résultats qui restent à l’intérieur même de la marge d’erreur. Le FN comme la droite étant situés dans ces deux sondages entre 30 et 32 % chacun.