Lorraine
Seconde édition de la Fête de la Lorraine et des Lorrains
Par Parti Lorrain | Le 03/01/2014 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Après le succès de la première édition l’année dernière, avec notamment la performance de la batterie-fanfare de la Renaissance de Champigneulles, la Fête de la Lorraine et des Lorrains revient ce dimanche 5 janvier Place Saint-Epvre, à Nancy, à partir de 15h00. Cette seconde édition sera rehaussée par la présence des membres de l’Alérion Médiéval, association de reconstitution historique du XVème siècle. Ceux-ci viendront avec uniformes et équipements pour faire revivre l’ambiance de la Bataille de Nancy. Ils effectueront différentes manœuvres de piquiers et des démonstrations de combats à l’épée et d’arquebuses.
Auparavant, une gerbe commémorative sera déposée au pied de la statue de René II, Duc de Lorraine et vainqueur de la Bataille de Nancy, en 1477. Le cortège des soldats et des drapeaux lorrains partira ensuite de la Place Saint-Epvre pour rejoindre la Place de la Carrière via la Grand’Rue. Le Président présentera alors ses vœux à l’auditoire et rappellera les origines et la signification du 5 janvier. La cérémonie se clôturera aux alentours de 16h15 par des démonstrations de l’Alérion Médiéval et par un pot de l’amitié. Café, bonbons lorrains et galette des rois seront proposés gratuitement. Les membres du Parti Lorrain (PL) seront disponibles pour toute question et discussion.
Rappelons que la Fête de la Lorraine et des Lorrains, qui se déroule tous les 5 janvier depuis plus de 500 ans, est une des plus vieilles « Fêtes nationales » du monde. Celle-ci commémore avec émotion la victoire des Lorrains sur Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy, le 5 janvier 1477. Ce succès assura pendant des décennies l’indépendance et la prospérité de la Lorraine en Europe.
Quelques années après, René II fit élever à Saint-Nicolas-de-Port un édifice imposant pour exprimer sa reconnaissance au Saint Patron de la Lorraine. Il décida également d’organiser chaque année un défilé dans les rues de Nancy, afin de commémorer la Victoire Lorraine. Cette tradition a ancré le Patriotisme Lorrain né à la suite de la Bataille. Lors de cette journée, le Duc sortait de son Palais et allait boire un verre dans une auberge aux alentours de la Grand’Rue. On gardait ensuite précieusement le verre dans lequel le Duc avait bu. Pour rappeler à tous la défaite du Téméraire, la Ville de Nancy adopta comme emblème le chardon et comme devise « non inultus premor », c’est-à-dire « nul ne s’y frotte », ou « qui s’y frotte s’y pique ».
Bien plus tard, la France fit interdire cette « Fête nationale lorraine », comme tout ce qui pouvait rappeler le souvenir d’un Etat indépendant et puissant. Face à la répression, les Lorrains délaissèrent lentement leur Fête. On l’évoquait et la célébrait parfois encore en cachette sous le couvert de la Fête des Rois Mages, mais cela ne l’empêcha pas de tomber dans l’oubli au fil du temps.
C’est la raison pour laquelle, en vertu de ses valeurs et de ses convictions, le Parti Lorrain a décidé de redonner tout son sens à la Fête Nationale des Lorrains, de la faire revivre de manière festive et populaire, comme à l’origine, afin qu’elle redevienne la Fête de tous les Lorrains. Le PL appelle donc les Lorraines et les Lorrains à célébrer leur Fête en le rejoignant et en arborant sur leurs balcons et fenêtres le drapeau lorrain. Cela constituerait le plus bel hommage à nos ancêtres qui se sont battus pour notre liberté.
Mouvement progressiste et démocratique créé en janvier 2010, le Parti Lorrain fonde ses idées sur le respect de la démocratie, du progrès et de l’Europe. Par le mot progrès, le PL a la volonté de faire avancer la société dans un idéal humaniste et de développement qui rejette toute forme de racisme et de xénophobie. Il entend impulser une réforme de l’Etat français jacobin vers une structure résolument moderne et fédérale. L’idée est de mettre l’échelon territorial au cœur de la prise de décisions. La Lorraine pourra de cette manière mettre en œuvre sa propre stratégie de développement économique.
Débat public sur Cigéo : le Cahier d’acteur du Parti Lorrain
Par Parti Lorrain | Le 17/12/2013 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (1)
Dans le cadre du débat public sur Cigéo, relatif à l’enfouissement des déchets radioactifs français à Bure, en Meuse, le Parti Lorrain a rédigé un Cahier d’acteur pour marquer son opposition à ce projet et y développer ses arguments. Le document a été validé et publié par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP).
Le Parti Lorrain base sa démonstration sur les risques inhérents à ce projet fou, sur la maîtrise des coûts réalisée au détriment de la sécurité, sur le danger que représente l’enfouissement des déchets nucléaires français pour le développement socioéconomique local et pour les générations futures, ainsi que sur le déni de démocratie que traduit l’imposition de ce centre stockage à la Lorraine et aux Lorrains.
Vous pouvez consulter et télécharger le Cahier d’acteur du Parti Lorrain sur le site internet de la CPDP. Il s’agit du Cahier d’acteur n°61.
La CPDP a également relevé deux questions essentielles soulevées par le Parti Lorrain dans le cadre de ce débat.
Question 1 : Une fois enterrés, comment les colis radioactifs pourraient-ils être sortis, techniquement et financièrement, dans un gruyère de 300 km de galeries ?
Question 2 : François HOLLANDE se disait « opposé au projet ici et ailleurs », comme le rapporte en mai 2000 un bulletin anti-nucléaire. La Mission granit s’est finalement enlisée et il ne reste aujourd’hui plus que Bure. La loi Bataille de 1991, votée par M. HOLLANDE, prévoyait pourtant d’expérimenter plusieurs types de sites en France. Dès lors, pourquoi le Président de la République HOLLANDE autoriserait-il à Bure le projet d’enfouissement que le député HOLLANDE a refusé en Corrèze ? Ce qui est valable pour la Corrèze l’est aussi pour la Meuse.
Disparition de l’étang de Joudreville
Par Parti Lorrain | Le 11/12/2013 | Dans Opinion | Commentaires (1)
La disparition de l’étang des mineurs de Joudreville, en Meurthe-et-Moselle, est malheureusement devenue une réalité, faute d’existence légale.
Propriétaire de ce magnifique espace de plus de sept hectares, la Fédération Départementale de Pêche a commencé à le vider. Il sera bientôt à sec. Les poissons commencent déjà à remonter à la surface, cherchant désespérément une échappatoire. Un spectacle aussi honteux qu’horrible à l’heure où nous sommes bombardés de messages écologiques et où le fumeux Grenelle de l’environnement est censé orienter l’action humaine. C’est au contraire la terrible mécanique métallique d’une pelleteuse qui fait son œuvre en dégageant un bras de vidange dans lequel se déverse l’étang.
Créé au début des années 1950, ce petit paradis, qui accueillait chaque été des centaines de pêcheurs venus d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas, n’existera bientôt plus. La seule possibilité de le sauver aurait été de plaider devant l’Etat français le principe d’antériorité pour qu’il daigne bien reconnaître son existence. Mais les documents de 1954 qui ont été présentés n’ont pas été retenus comme pièces recevables par la préfecture.
Cette brutale et lamentable disparition deviendra définitive en juin lorsque le barrage et les ouvrages bétonnés du bassin seront détruits. Ce gâchis pourrait au mieux devenir une zone humide, colonisée par de nouvelles espèces.
Le projet de canal Saône-Moselle enterré
Par Parti Lorrain | Le 06/12/2013 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le projet de canal Saône-Moselle, avec un éventuel barreau vers le Rhin, a été repoussé au-delà de 2050 par la Commission Mobilité 21 dans son programme d’investissements sur 10 ans. Cette décision diligentée par Paris et appliquée par la préfecture suspend de facto la procédure de débat public et les études préalablement engagées. Ces dernières étaient pourtant poussées. Elles ont été menées par VNF (Voies Navigables de France), maître d’ouvrage du projet. Elles devaient conduire au débat public en 2012, comme le prévoyait la loi sur le Grenelle de l’environnement 1 de 2009. Le projet fait par ailleurs l’objet d’un très large consensus dans les territoires concernés, c’est-à-dire aussi bien en Lorraine, qu’en Bourgogne, en Alsace, en Franche-Comté ou encore en Rhône-Alpes, ainsi que chez les principaux acteurs du fluvial.
La Commission Mobilité 21 a également motivé sa décision par l’état des finances publiques et le coût des réseaux actuels à entretenir. Il va être difficile de conduire les études jusqu’à leur terme, d’autant plus avec la suspension de l’écotaxe et la remise à plat de la fiscalité.
La Lorraine est une nouvelle fois mise sur la touche. Comme d’habitude.
Ecotaxe : de la Bretagne à la Lorraine
Par Parti Lorrain | Le 10/11/2013 | Dans Opinion | Commentaires (2)
Si elle est un jour appliquée malgré sa suspension, l’écotaxe ne le sera pas de la même manière partout en France, certains territoires bénéficiant d’ores et déjà de régimes dérogatoires.
Ce nouvel impôt sur les camions de plus de 3,5 tonnes, qui concerne les entreprises de transports étrangères et françaises, est en effet à géographie variable. Le législateur a ainsi octroyé un abattement de 30 % pour certaines régions et quelques départements en raison de leur « éloignement des grandes unités urbaines européennes de plus d’un million d’habitants ». La liste de ces heureux élus a été fixée par décret en 2009. On y retrouve évidemment les régions Aquitaine, Bretagne et Midi-Pyrénées, ainsi que les départements de l’Aveyron, du Finistère, du Gers, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, des Hautes-Pyrénées et du Tarn.
La Bretagne se distingue plus particulièrement de ce groupe puisque les autoroutes y sont gratuites et parce que les élus locaux y ont toujours exercé un fort lobbying pour préserver cette exception. Si bien que le taux de la Taxe Poids Lourds (TPL) y serait réduit non pas de 30 % mais de 50 % ! Par contre, les 1 200 sociétés de transports de marchandises lorraines devraient quant à elles payer plein pot, tout comme celles du Limousin, de Poitou-Charentes ou encore de Corse. Soit autant de régions reconnues pour le chaos qui y règne.
De leurs côtés, les parlementaires bretons, toutes tendances confondues, savent se mobiliser sur tous les grands sujets. Une union sacrée que les élus lorrains ne daignent pas s’inspirer. Alors que la plupart des sénateurs lorrains défendent uniquement (et encore) leur département, les élus bretons défendent activement et unanimement toute leur région.
Il est grand temps de remettre de l’ordre et du bon sens en Lorraine. C’est à ce moment-là que la Parti Lorrain intervient.