Lorraine
Précision : Annexion et non réunion de la Lorraine à la France
Par Parti Lorrain | Le 19/06/2016 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain déplore et condamne l’utilisation du mot « réunion » par la Ville de Nancy et la plupart des médias pour présenter la nouvelle exposition du Palais des Ducs de Lorraine – Musée Lorrain pour désigner l’annexion des Duchés de Lorraine et de Bar à la France à la mort de Stanislas Leszczynski, en 1766. En effet, pour qu’il y ait « réunion », il faut au préalable qu’il y ait eu union. Ce qui n’est pas le cas puisque la Lorraine était un Etat indépendant et souverain. Par conséquent et selon la géopolitique de l’époque, le terme « annexion » s’impose. Le mot « réunion » pourrait quant à lui plutôt être utilisé pour décrire le rattachement d’une partie de la Moselle, de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges à la Prusse en 1871 puisque la Lorraine était un Etat du Saint-Empire-Romain-Germanique. Cela ne veut pas dire pourtant que nous souhaitons que la Lorraine soit allemande. Cela ne signifie pas non plus que nous sommes satisfaits de l’incorporation de la Lorraine à la France. Comme dit l’adage lorrain : « Français ne puis, Allemand ne veux, Lorrain je suis ».
Langues régionales : menace sur l’enseignement du Lothringer Platt luxembourgois au collège de Sierck-les-Bains
Par Parti Lorrain | Le 08/06/2016 | Dans Opinion | Commentaires (0)
Le Lothringer Platt est enseigné dans sa version luxembourgeoise depuis 1995 au collège de Sierck-les-Bains. Mais cette option risque bien de disparaître à la rentrée prochaine avec le départ à la retraite du professeur M. Périquet.
Le collège de Sierck-les-Bains pourrait ne plus proposer d’enseignement de langue régionale à la rentrée (Crédits photo : Google Street View)
La langue régionale avait pourtant été largement plébiscitée par les parents d’élèves lors de deux études réalisées par l’éducation nationale en 1995 et en 2004. Ceux-ci souhaitaient d’ailleurs même un enseignement du luxembourgeois dès le primaire. C’est la raison pour laquelle une dizaine d’écoles du Pays des Trois Frontières propose depuis cette langue de la maternelle au CM2.
250 élèves de la 6ème à la 3ème apprennent actuellement la langue au collège de Sierck-les-Bains situé aux portes du Luxembourg et de l’Allemagne, contre seulement une quinzaine il y a vingt ans. C’est dire le chemin parcouru, même si l’enseignement de cette langue est boosté par la dynamique économique du Luxembourg qui en a fait un critère de sélection. A tel point que la spécificité de l’établissement de Sierck attire désormais des jeunes d’autres cantons. Dix-huit heures sont consacrées à cette option chaque semaine.
Il est absolument intolérable que le départ de M. Périquet, qui aspire naturellement à prendre sa retraite, n’ait pas été anticipé et que cet apprentissage soit purement et simplement condamné faute de remplaçant. D’autant plus que les professeurs de luxembourgeois qui veulent exercer en Lorraine, où le salaire est trois moins élevé qu’au Luxembourg, ne courent pas les rues. Il n’y a aucune volonté de maintenir et d’étendre cet enseignement que le collège de Sierck est le seul à proposer. A Longwy, il est uniquement disponible dans certains lycées depuis quelques années. A Diddenuewen (Thionville), l’option a déjà disparu au Lycée Hélène Boucher, faute de remplaçant, après le départ du professeur … au Luxembourg.
Réunion publique du Parti Lorrain à Briey
Par Parti Lorrain | Le 24/05/2016 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain organise samedi 28 mai 2016 à 15 heures une réunion publique et de travail au Zen Bar de Briey, au Plan d'eau de la Sangsue.
Venez débattre et échanger avec nous autour d'un verre en terrasse si le temps le permet.
Thème de la réunion : créer les conditions juridiques pour étendre le Droit Local mosellan aux autres départements lorrains.
--> Question fil rouge : Régime Local d'Assurance Maladie, une nécessaire évolution ? Quelle articulation avec le Régime Général ?
Les débats seront animés par M. Thomas RIBOULET, Président du Parti Lorrain, et M. Gaëtan JANOWSKI, Coordinateur départemental du Parti Lorrain en Meurthe-et-Moselle.
Synthèse :
Réunion du Parti Lorrain
Samedi 28 mai 2016
15 heures
Durée : 2 heures
Zen Bar, 2, Place Niederaussem - 54150 Briey.
Réunion publique du Parti Lorrain à Bar-le-Duc
Par Parti Lorrain | Le 05/04/2016 | Commentaires (0)
Le Parti Lorrain organise ce samedi 9 avril 2016 à 15 heures une réunion publique et de travail à la Salle Gaxotte de Bar-le-Duc, en Meuse.
Venez débattre et échanger avec nous.
Centre de stockage des déchets nucléaires à Bure, construction d’une usine chinoise de fabrication de LEDS près de Verdun, renouveau économique de Commercy (Safran, Concordia Fibers, Campus CMI, etc.), nouvelle région Grand-Est : quel avenir et quelles perspectives pour la Meuse ?
Les débats seront animés par M. Thomas RIBOULET, Président du Parti Lorrain, et M. Bruno CAILLE, Responsable du Comté de Bar.
Synthèse :
Réunion du Parti Lorrain
Samedi 9 avril 2016
15 heures
Durée: 2 heures
Salle Gaxotte, Espace Sainte-Catherine - 4, Boulevard des Ardennes - 55000 Bar-le-Duc
Entrée libre.
Le Conseil de l’Europe fustige la fusion des régions en France
Par Parti Lorrain | Le 23/03/2016 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (2)
Par 143 voix pour, 2 contre et 7 abstentions, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe a dernièrement adopté à Strasbourg un rapport critique sur la démocratie locale et régionale en France.
Le Conseil de l’Europe à Strasbourg (Crédit photo : Wikipédia)
Pour le rapporteur néerlandais Jos Wienen et sa collègue autrichienne Gudrun Mosler-Törnström, en fusionnant plusieurs régions sans consultation ni concertation, la France a violé la Charte européenne de l’autonomie locale, un traité international contraignant ratifié par Paris en 2007 qui vise à garantir les droits des collectivités locales et de leurs élus. L’Article 5 de ladite Charte, intitulé « Protection des limites territoriales des collectivités locales », est on ne peut plus clair : « Pour toute modification des limites territoriales locales, les collectivités locales concernées doivent être consultées préalablement, éventuellement par voie de référendum là où la loi le permet ». Pour les rapporteurs européens, il s’agit « d’un élément fondamental de la vie démocratique et d’une bonne gouvernance ». La fusion des régions est par conséquent illégale par rapport à la Charte puisqu’un traité international est de fait supérieur aux lois nationales.
Très fourni, le rapport relate la manière dont le gouvernement français a mené la réforme territoriale. Et encore les rapporteurs se sont abstenus de préciser comment le découpage a été négocié entre le Parti Socialiste et l’Elysée. Le texte a été adopté à la quasi-unanimité par les représentants des 47 Etat membres sans la moindre modification lors de cette 30ème session du Congrès qui faisait suite à la première visite de contrôle effectuée sur l’état de la démocratie locale en France depuis la ratification de la Charte européenne de l’autonomie locale par Paris.
Le président de la délégation française a quant à lui signalé que le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat s’étaient prononcés sur la question, même si le premier s’était déclaré incompétent pour examiner la conformité d’une loi avec un traité international. Autant d’éléments et d’arguments qui ont été démontés par les rapporteurs européens.
Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe invite par conséquent la France à « revoir le processus de consultation des représentants directs des collectivités locales et régionales pour toutes les décisions les concernant ». Chargée de défendre le gouvernement français devant les rapporteurs, Estelle Grelier, secrétaire d’Etat aux Collectivités locales, ne s’est pas engagée à prendre les mesures préconisées par le Congrès européen.
A noter enfin, et c’est important, que le Congrès n’a pas voulu interférer dans les dernières élections régionales, alors que le rapport était prêt à l’automne. Une décision contraire aurait en effet certainement changé la donne pour la liste du Parti Lorrain et de ses alliés qui avait raison.