Alsace
Non à l’ACAL, oui à nos régions ! : Présentation des têtes de liste lorraines à Nancy
Par Parti Lorrain | Le 18/11/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
Dans le cadre de sa campagne pour les élections régionales des 6 et 13 décembre prochains, le Parti Lorrain (PL) a organisé vendredi 13 novembre 2015 à 9h une conférence de presse à la Brasserie Excelsior de Nancy pour présenter autour d’un petit-déjeuner les têtes de liste et les candidats en Lorraine de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ! ».
Les têtes de liste en Lorraine en conférence de presse à Nancy (Crédits photo : Guillaume Reffay)
La conférence de presse s’est déroulée en présence de M. Jean-Georges TROUILLET, tête de liste interrégionale, et des quatre têtes de liste départementales, à savoir :
Meurthe-et-Moselle : M. Thomas RIBOULET, Président du Parti Lorrain
Meuse : M. Kévin GIGES, Secrétaire Général du Parti Lorrain
Moselle : M. Philippe MOURAUX
Vosges : M. Emmanuel THIEBAUT.
La liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ! » fédère des responsables et des membres du Parti Lorrain, ainsi que des élus, des responsables associatifs et des personnes de la société civile. Elle dénonce le déni de démocratie qui a dicté la fusion de nos régions sans la moindre consultation des habitants et des élus. Les coûts de fonctionnement de cette méga-région presque deux fois plus étendue que la Belgique et plus peuplée que la Norvège vont exploser en raison de l’augmentation des frais de déplacement, de restauration et d’harmonisation des outils entre les trois conseils régionaux (informatique, ressources humaines, comptabilité, etc.). Rien que l’étude pour déterminer une éventuelle compatibilité entre les logiciels de gestion de la paie des Régions Lorraine et Champagne-Ardenne a coûté plus d’un million d’euros. L’adaptation de tous ces outils reviendra à elle-seule déjà plusieurs dizaines de millions d’euros. « Il n’y aura aucune économie, bien au contraire », estime le Président du Parti Lorrain, pour qui « ce sont les contribuables qui vont au final devoir encore payer l’addition ».
La liste régionaliste « Non à l’ACAL, oui à nos régions » est la seule qui refuse la méga-région et propose d’organiser un référendum pour consulter la population sur la question. Eloignée de tout extrême, elle promet ensuite de démanteler pierre après pierre l’ACAL tout en soutenant parallèlement la revitalisation économique de nos territoires (valorisation de nos forêts et de nos ressources en eau, aide aux PMI-PME, développement du numérique et de la recherche et développement) pour faire de la Lorraine une région high-tech à la pointe de l’innovation et respectueuse de l’environnement.
Les Lorrains ne veulent pas payer plus d'impôts !
Par Parti Lorrain | Le 18/11/2015 | Commentaires (0)
Elections régionales : Qui a peur de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions » ?
Par Parti Lorrain | Le 10/11/2015 | Dans Parti Lorrain | Commentaires (0)
La préfecture de Strasbourg a délivré aujourd’hui le récépissé définitif validant l'enregistrement de la liste « Non à l’ACAL, oui à nos régions ». Le dépôt d’une liste complète et sa validation n’auraient pas été possibles sans l’extraordinaire mobilisation de l’équipe de campagne et de nos adhérents et sympathisants au-delà des 189 candidats initialement pressentis. En effet, si l’on fait abstraction de la délivrance d’attestations ne comportant pas l’intégralité des mentions légales requises, ce qui ne manque pas de surprendre quand on sait que toutes les communes sont amenées à en délivrer, notamment au moment des élections municipales, plusieurs communes de Moselle et une commune de Meurthe-et-Moselle ont manifesté une inertie caractérisée dans la délivrance des attestations. On déplore des tentatives de rétention d’attestation pour indisponibilité récurrente d’une personnes habilitée à signer et plus grave encore au motif d’allégations fantaisistes de non-inscription sur les listes électorales. Dans un cas, la non-inscription invoquée dans un premier temps n’a plus semblé constituer un obstacle à la délivrance d’une attestation après que le demandeur, certain de figurer sur les listes électorales de sa commune, a menacé de prévenir la préfecture. Des plaintes ont été ou seront déposées auprès de la police et nous saisirons les préfets de Moselle et de Meurthe-et-Moselle de ces graves dysfonctionnements qui jettent une ombre sur la santé de la démocratie française.
Il va de soi que loin d’entamer notre détermination, ces basses manœuvres ne font que renforcer notre volonté de mener le plus loin possible notre liste pour défendre une certaine idée de la démocratie locale déjà bafouée par l’absence de consultation des assemblées et des populations de nos régions avant l’adoption de la réforme territoriale.
L'ACAL, presque deux fois plus grande que la Belgique !
Par Parti Lorrain | Le 09/11/2015 | Commentaires (0)
Pour ne pas voir augmenter vos impôts, dites non à l'ACAL !
Bon sens, proximité et démocratie avec le Parti Lorrain.
Halte aux sondages bidons sur la méga-région
Par Parti Lorrain | Le 08/11/2015 | Commentaires (0)
Alors que la Commission des sondages a dernièrement épingler un sondage de l’Institut BVA pour ses erreurs de méthodologie, un autre, tout aussi contestable, vient d’être publié. Jusqu’à quand serons-nous obligés de subir des sondages réalisés à la hâte et diffusés sans discernement par certains organes de presse ?
Selon la mise au point du 3 novembre 2015 publiée par la Commission des sondages, le sondage publié par les journaux du Grand Est sur les intentions de votes des électeurs de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (ACAL) apparaît « entaché d’un défaut de méthode qui ôte à leurs résultats leur caractère significatif ».
Cette commission n’a pas détaillé en quoi constituait ces « défauts de méthode ». On connait depuis longtemps la fragilité de ces sondages en début de campagne, alors que les électeurs interrogés n’ont pas vraiment encore réfléchi au scrutin. On peut plus encore douter de la pertinence de la présentation du second tour sous forme de triangulaire alors qu’il suffit de 10 % des suffrages au premier tour pour qu’une liste puisse se maintenir au second tour et de 5 % pour fusionner avec une autre liste.
D’un point de vue plus technique, nous pouvons pointer trois défauts de méthode majeurs pour ce sondage :
• Le recueil des intentions de vote s’est fait par internet, ce qui est la plus mauvaise des méthodes : elle produit en effet des biais dans la constitution de l’échantillon. Seules les personnes qui se déclarent intéressées par la politique font partie du panel, ce qui explique les 32 % de personnes « qui ne se prononcent pas » alors que le taux d’abstention est annoncé à 50 %. Par ailleurs, l’absence d’enquêteur durant la passation du questionnaire rend les résultats moins rigoureux.
• Les listes ont été mal présentées : « la liste soutenue par le parti Europe Ecologie Les Verts et conduite par Sandrine Bélier » est en fait aussi soutenue par d’autres partis écologistes et représente bien plus que le seul parti EELV ». De même, la liste conduite par Jean-Georges Trouillet rassemble le Parti Lorrain, le Parti des Mosellans, l’Alliance Ecologique Indépendante. Elle ne résume donc pas uniquement à Unser Land, ce qui lui donne une vraie dimension interrégionale, au-delà de la seule Alsace.
• La taille de l’échantillon est en fait réduite pour chaque région prise indépendamment, d’où l’accroissement de la « marge d’erreur ». Si l’on considère que chaque population électorale régionale a une sensibilité particulière pour répondre à cette question, ne serait-ce qu’au sujet de l’évaluation passée de l’action de leur Conseil Régional, le résultat de ce sondage est plutôt une addition de fortes « marges d’erreur », plus proche des 6 points que des 3 points habituellement acceptés.
Statistiquement, pour avoir une approximation fiable à 95 % des intentions de vote d’un groupe de plusieurs millions de personnes, il est possible de limiter l’enquête auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatives et tirées au sort de ce groupe. Selon cette technique, il subsiste néanmoins une marge d’erreur qui est au minimum de 1,4 % et au maximum de 3,1 %, en plus ou en moins selon les scores obtenus, soit un écart global de 3 à 6 points.
Le problème des sondages parus récemment est que l’échantillon n’est pas composé de plus de 1 000 individus d’un même ensemble, mais de l’addition de 3 échantillons beaucoup plus réduits. Par exemple, pour le sondage BVA : 444 individus pour l’Alsace, 611 pour la Lorraine et 304 pour la Champagne-Ardenne.
Si on prend un résultat autour de 10 %, les écarts probables sont de 5,8 points pour l’Alsace, 4,8 points pour la Lorraine et 6,8 points pour la Champagne-Ardenne. Cela commence à faire beaucoup !
En toute rigueur, sur ces questions régionales, pour obtenir une marge d’erreur standard pour ce type de sondage, il aurait fallu réaliser le sondage auprès de 1 000 Alsaciens, 1 000 Lorrains et 1 000 Champardennais. Grâce à la méga-région, BVA a fait des économies … et un surcroît d’approximation !
Le sondage Odoxa, qui vient d’être publié le 8 novembre par le Parisien, présente exactement les mêmes erreurs de méthodes : sondage par internet, échantillons régionaux mal composés, mauvaise présentation des listes. Il s’agit d’un clone du sondage BVA, tout aussi mal fait, avec des fluctuations des résultats qui restent à l’intérieur même de la marge d’erreur. Le FN comme la droite étant situés dans ces deux sondages entre 30 et 32 % chacun.